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Les voisins de l’Iran semblent préoccupés par l’influence économique croissante de la République islamique depuis la découverte d’un énorme gisement de lithium sur le territoire iranien, que certains observateurs ont commencé à décrire comme changeant la donne, a rapporté le journal libanais Al Mayadeen le 10 juin.
Israël, pays particulièrement préoccupé par l’amélioration de la technologie militaire de l’Iran et par son potentiel à devenir une puissance économique importante et influente, surveille de près l’évolution du gisement de lithium dans la province occidentale de Hamadan, qui serait le deuxième plus grand au monde après celui du Chili et contiendrait environ 8,5 millions de tonnes de lithium. L’Iran contrôlerait ainsi des gisements représentant 10 % des réserves mondiales de lithium connues, qui s’élèvent à 89 millions de tonnes. Une telle ressource pourrait soutenir l’économie iranienne et atténuer l’impact des sanctions. Elle donnerait également à la puissance du Moyen-Orient une influence considérable sur le marché en plein essor des véhicules électriques.
Le lithium est un métal que certains ont surnommé le « nouveau pétrole » en raison de son importance dans la fabrication des VE. La découverte de lithium par l’Iran pourrait ouvrir la voie à un « avantage géopolitique et économique sans précédent » pour l’Iran, conduisant à un « rééquilibrage des pouvoirs dans la région », a déclaré Anat Hochberg-Marom, consultant stratégique indépendant auprès d’agences gouvernementales et d’institutions de sécurité, au grand tabloïd israélien Maariv.
En fait, la République islamique a l’intention d’exploiter des réserves minérales en pleine expansion, notamment de zinc, de cuivre, de sel, de charbon, de minerai de fer, d’uranium, de plomb, d’or, de bauxite (pour l’aluminium), de molybdène, d’antimoine et de soufre.
Au total, environ 7 % des réserves minérales mondiales se trouvent en Iran, ce qui en fait l’un des plus importants producteurs de minerais au monde, bien que le pays, en partie à cause des sanctions qu’il subit, ne dispose souvent pas de la technologie nécessaire pour exploiter les ressources dans la mesure où il le souhaiterait. Les produits minéraux ne représentent actuellement que 0,6 % du PIB iranien. Au rythme actuel, les réserves minérales de l’Iran valent 700 milliards de dollars, avec une valeur ajoutée estimée à 4 000 milliards de dollars, selon des rapports iraniens.
En avril, l’Iran a annoncé que ses réserves de lithium se classaient au quatrième rang mondial. Il prévoit de commencer la production de lithium d’ici deux ans, a déclaré un responsable cité par Tasnim le 6 mars.
L’Amérique du Sud reste largement en tête des gisements de lithium, le Chili abritant des gisements de 9,2 millions de tonnes de lithium, soit 58 % des ressources mondiales.
La Chine est actuellement le plus grand marché mondial pour les batteries au lithium en raison de l’explosion des ventes de véhicules électriques. Au premier trimestre, plus de 60 % des voitures vendues dans le pays étaient électriques ou hybrides. En 2021, le marché mondial des batteries lithium-ion a atteint 545 GWh, la Chine représentant plus de la moitié du total.
Les relations de l’Iran avec les pays arabes tels que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte se sont récemment améliorées et les exercices militaires avec des pays tels que l’Inde et le Pakistan ont suscité une certaine inquiétude chez les Israéliens. Le renforcement des relations stratégiques entre l’Iran et la Russie, la Chine et l’Indonésie est également une source d’inquiétude pour les ennemis de l’Iran. La production à grande échelle de lithium ne ferait qu’approfondir les liens entre l’Iran et la Chine et renforcer l’alliance non alignée que Moscou et Pékin tentent de mettre en place pour concurrencer le monde « unipolaire » dirigé par les États-Unis.
La découverte du gisement de lithium renforce le pouvoir de négociation de l’Iran au sein des alliances économiques et de sécurité, en détournant l’attention du marché pétrolier vers les industries lucratives du lithium et de l’exploitation minière qui alimenteront la révolution verte. À moyen et long terme, la hausse des prix du lithium, stimulée par la demande mondiale et le marché des véhicules électriques, pourrait permettre à l’économie iranienne de faire un grand pas en avant.
Bne Intellinews.com
Israël, pays particulièrement préoccupé par l’amélioration de la technologie militaire de l’Iran et par son potentiel à devenir une puissance économique importante et influente, surveille de près l’évolution du gisement de lithium dans la province occidentale de Hamadan, qui serait le deuxième plus grand au monde après celui du Chili et contiendrait environ 8,5 millions de tonnes de lithium. L’Iran contrôlerait ainsi des gisements représentant 10 % des réserves mondiales de lithium connues, qui s’élèvent à 89 millions de tonnes. Une telle ressource pourrait soutenir l’économie iranienne et atténuer l’impact des sanctions. Elle donnerait également à la puissance du Moyen-Orient une influence considérable sur le marché en plein essor des véhicules électriques.
Le lithium est un métal que certains ont surnommé le « nouveau pétrole » en raison de son importance dans la fabrication des VE. La découverte de lithium par l’Iran pourrait ouvrir la voie à un « avantage géopolitique et économique sans précédent » pour l’Iran, conduisant à un « rééquilibrage des pouvoirs dans la région », a déclaré Anat Hochberg-Marom, consultant stratégique indépendant auprès d’agences gouvernementales et d’institutions de sécurité, au grand tabloïd israélien Maariv.
En fait, la République islamique a l’intention d’exploiter des réserves minérales en pleine expansion, notamment de zinc, de cuivre, de sel, de charbon, de minerai de fer, d’uranium, de plomb, d’or, de bauxite (pour l’aluminium), de molybdène, d’antimoine et de soufre.
Au total, environ 7 % des réserves minérales mondiales se trouvent en Iran, ce qui en fait l’un des plus importants producteurs de minerais au monde, bien que le pays, en partie à cause des sanctions qu’il subit, ne dispose souvent pas de la technologie nécessaire pour exploiter les ressources dans la mesure où il le souhaiterait. Les produits minéraux ne représentent actuellement que 0,6 % du PIB iranien. Au rythme actuel, les réserves minérales de l’Iran valent 700 milliards de dollars, avec une valeur ajoutée estimée à 4 000 milliards de dollars, selon des rapports iraniens.
En avril, l’Iran a annoncé que ses réserves de lithium se classaient au quatrième rang mondial. Il prévoit de commencer la production de lithium d’ici deux ans, a déclaré un responsable cité par Tasnim le 6 mars.
L’Amérique du Sud reste largement en tête des gisements de lithium, le Chili abritant des gisements de 9,2 millions de tonnes de lithium, soit 58 % des ressources mondiales.
La Chine est actuellement le plus grand marché mondial pour les batteries au lithium en raison de l’explosion des ventes de véhicules électriques. Au premier trimestre, plus de 60 % des voitures vendues dans le pays étaient électriques ou hybrides. En 2021, le marché mondial des batteries lithium-ion a atteint 545 GWh, la Chine représentant plus de la moitié du total.
Les relations de l’Iran avec les pays arabes tels que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Bahreïn et l’Égypte se sont récemment améliorées et les exercices militaires avec des pays tels que l’Inde et le Pakistan ont suscité une certaine inquiétude chez les Israéliens. Le renforcement des relations stratégiques entre l’Iran et la Russie, la Chine et l’Indonésie est également une source d’inquiétude pour les ennemis de l’Iran. La production à grande échelle de lithium ne ferait qu’approfondir les liens entre l’Iran et la Chine et renforcer l’alliance non alignée que Moscou et Pékin tentent de mettre en place pour concurrencer le monde « unipolaire » dirigé par les États-Unis.
La découverte du gisement de lithium renforce le pouvoir de négociation de l’Iran au sein des alliances économiques et de sécurité, en détournant l’attention du marché pétrolier vers les industries lucratives du lithium et de l’exploitation minière qui alimenteront la révolution verte. À moyen et long terme, la hausse des prix du lithium, stimulée par la demande mondiale et le marché des véhicules électriques, pourrait permettre à l’économie iranienne de faire un grand pas en avant.
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