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Front Polisario: cinquante ans de crimes et de supercheries

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  • Front Polisario: cinquante ans de crimes et de supercheries


    Structure paramilitaire marxiste vérolée par la corruption, l’organisation sahraouie conserve son pouvoir de nuisance grâce au soutien inconditionnel de l’Algérie à son égard.
    Le 10 mai 1973 naissait en Mauritanie le Front Polisario, avec pour but de s’immiscer dans la décolonisation du Sahara marocain alors occupé par l’Espagne de Franco. Après la mort de celui-ci en 1975, les troupes espagnoles quittent la région. Le 1er mai 1977, deux coopérants français sont tués en Mauritanie par le Polisario. Huit autres sont enlevés. Le président Valéry Giscard d’Estaing réagit en déclenchant au mois de décembre de la même année, l’opération « Lamantin ». Des avions Breguet Atlantic de l’Aéronavale, des parachutistes et des avions de chasse Jaguar de l’Armée de l’Air sont engagés et les otages sont libérés le 23 décembre. Depuis, le Polisario a pris ses quartiers à Tindouf, dans l’Ouest algérien. Vestige de la Guerre froide, il bénéficie toujours du soutien du PCF ou, en Espagne, de Podemos.

    Nul ne peut contester le soutien constant apporté par l’Algérie au Polisario depuis sa fondation. A travers lui, le pouvoir FLN d’Alger est parti au conflit, malgré ses dénégations. Dans les camps de Tindouf, au mépris du droit humanitaire, l’Algérie a renoncé à exercer sa souveraineté sur des populations sahraouies qui n’ont jamais fait l’objet d’un recensement. Le détournement de l’aide humanitaire, principalement européenne, est avéré par des rapports de l’Union européenne et de l’ONU. Comme l’aide financière algérienne, elle permet aux dignitaires du Polisario de s’assurer un train de vie conséquent.

    Opposants torturés, enfants soldats exhibés, droits élémentaires bafoués : la liste des méfaits du Polisario à l’égard des habitants des camps de Tindouf est longue, comme en témoignent régulièrement des ONG devant la 4e commission des Nations-Unies à New-York. Pour solutionner définitivement la question du Sahara occidental, le Maroc a proposé en 2007 à l’ONU un plan d’autonomie, dont la faisabilité a été renforcée par la nouvelle constitution marocaine de 2011 voulue par Mohammed VI, texte qui a amplement renforcé la décentralisation existante au sein de la monarchie chérifienne. C’est ce plan d’autonomie qui a rallié de nombreux soutiens diplomatiques au Maroc, a commencer par celui des États-Unis.

    Le Polisario participe toujours de divers trafics dans le désert, participant ainsi à la déstabilisation de l’espace saharien, lieu privilégié de transits criminels sud-nord : drogue, armes, migrants… De même l’Algérie est aujourd’hui une tête de pont essentielle pour la Russie en Afrique du Nord, ce qui ne facilite pas le règlement définitif du conflit sur la marocanité du Sahara occidental malgré les efforts de Rabat. La prise en compte du Polisario pour ce qu’il est, c’est-à-dire une organisation criminelle et dangereuse pour la sécurité régionale de l’Afrique du Nord, est donc une donnée essentielle pour l’achèvement du processus de normalisation du Sahara marocain.



    Une tribune de Jérôme Besnard, journaliste et essayiste, membre de la Coalition pour l’autonomie du Sahara (AUSACO)
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