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Au Maroc, on ne dénonce pas impunément les absences prolongées et répétées du roi Mohammed VI. Mohammed Ziane, ancien ministre des Droits de l’homme du royaume, l’a appris à ses dépens
Condamné en février dernier à 3 ans de prison ferme, l’ancien haut responsable, 80 ans, a vu sa peine confirmée par la Cour suprême, rapportent de nombreux médias espagnols, dont El País et El Independiente. La peine est définitive et aucun recours n’est désormais possible.
Mohammed Ziane a occupé le poste de ministre délégué chargé des droits de l’homme entre 1995 et 1998. En octobre dernier, et alors que les apparitions publiques du roi se faisaient très rares, il s’est exprimé auprès du journal espagnol El Independiente sur ces absences.
Mohammed Ziane a dénoncé les escapades royales, les atteintes aux droits de l’homme et la corruption des élites marocaines. Ce qui lui a valu d’être arrêté et incarcéré en novembre dernier suite à une plainte du ministère de l’Intérieur marocain.
L’homme de 80 ans n’a pas échappé, lui aussi, à l’accusation de crimes sexuels qui accablent tous ceux qui dérangent le pouvoir marocain, comme les journalistes indépendants et les défenseurs des droits de l’homme.
Onze chefs d’inculpation ont été retenus contre lui, dont « offenses à des agents publics et à la justice », « outrage à un corps constitué », « diffamation », « adultère » ou « harcèlement sexuel ».
Maroc : rares apparitions publiques de Mohammed VI
Plusieurs journalistes indépendants marocains croupissent en prison pour des accusations de crimes sexuels. Le recours abusif à ce genre d’accusations a fait l’objet d’une résolution du Parlement européen qui a condamné en janvier dernier l’État marocain, l’appelant au respect de la liberté de la presse et à cesser le recours à ces pratiques.
L’emprisonnement de Mohammed Ziane a suscité une vague d’indignation tant au Maroc qu’à l’étranger. Plusieurs organisations, dont Amnesty International, ont exigé sa libération et dénoncé les conditions de son incarcération et l’absence de garanties d’un procès équitable.
Depuis 2018, le roi Mohammed VI ne fait que de rares apparitions publiques. D’anciens responsables marocains et des médias étrangers ont récemment révélé que le souverain a passé en 2022 plus de 200 jours en dehors du pays. Mohammed VI passe le plus clair de son temps en France, au Gabon ou aux Seychelles.
Ses absences sont expliquées tantôt par ses soucis de santé, tantôt par son amitié et ses sorties avec les frères Azaitar, des champions de MMA germano-marocains avec lesquels il s’est lié d’amitié en 2018 justement.
La dernière apparition publique de Mohammed VI au Maroc a eu lieu lundi 15 mai à Rabat à l’occasion de la présentation d’une voiture de conception marocaine. Il est apparu très amaigri et très fatigué, ce qui a relancé les supputations sur l’état de santé du roi qui souffre d’arythmie cardiaque et de sarcoïdose.
source TSA
Condamné en février dernier à 3 ans de prison ferme, l’ancien haut responsable, 80 ans, a vu sa peine confirmée par la Cour suprême, rapportent de nombreux médias espagnols, dont El País et El Independiente. La peine est définitive et aucun recours n’est désormais possible.
Mohammed Ziane a occupé le poste de ministre délégué chargé des droits de l’homme entre 1995 et 1998. En octobre dernier, et alors que les apparitions publiques du roi se faisaient très rares, il s’est exprimé auprès du journal espagnol El Independiente sur ces absences.
Mohammed Ziane a dénoncé les escapades royales, les atteintes aux droits de l’homme et la corruption des élites marocaines. Ce qui lui a valu d’être arrêté et incarcéré en novembre dernier suite à une plainte du ministère de l’Intérieur marocain.
L’homme de 80 ans n’a pas échappé, lui aussi, à l’accusation de crimes sexuels qui accablent tous ceux qui dérangent le pouvoir marocain, comme les journalistes indépendants et les défenseurs des droits de l’homme.
Onze chefs d’inculpation ont été retenus contre lui, dont « offenses à des agents publics et à la justice », « outrage à un corps constitué », « diffamation », « adultère » ou « harcèlement sexuel ».
Maroc : rares apparitions publiques de Mohammed VI
Plusieurs journalistes indépendants marocains croupissent en prison pour des accusations de crimes sexuels. Le recours abusif à ce genre d’accusations a fait l’objet d’une résolution du Parlement européen qui a condamné en janvier dernier l’État marocain, l’appelant au respect de la liberté de la presse et à cesser le recours à ces pratiques.
L’emprisonnement de Mohammed Ziane a suscité une vague d’indignation tant au Maroc qu’à l’étranger. Plusieurs organisations, dont Amnesty International, ont exigé sa libération et dénoncé les conditions de son incarcération et l’absence de garanties d’un procès équitable.
Depuis 2018, le roi Mohammed VI ne fait que de rares apparitions publiques. D’anciens responsables marocains et des médias étrangers ont récemment révélé que le souverain a passé en 2022 plus de 200 jours en dehors du pays. Mohammed VI passe le plus clair de son temps en France, au Gabon ou aux Seychelles.
Ses absences sont expliquées tantôt par ses soucis de santé, tantôt par son amitié et ses sorties avec les frères Azaitar, des champions de MMA germano-marocains avec lesquels il s’est lié d’amitié en 2018 justement.
La dernière apparition publique de Mohammed VI au Maroc a eu lieu lundi 15 mai à Rabat à l’occasion de la présentation d’une voiture de conception marocaine. Il est apparu très amaigri et très fatigué, ce qui a relancé les supputations sur l’état de santé du roi qui souffre d’arythmie cardiaque et de sarcoïdose.
source TSA
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