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70 civils tués en une semaine par des terroristes
lexpressiondz 23-05-2023
En une semaine, jour pour jour, 70 civils ont péri dans des attaques terroristes perpétrées au Burkina Faso. Le pays a été, en effet, endeuillé dimanche par une nouvelle attaque d'un groupe terroriste qui a assassiné une quinzaine de personnes, en majorité des bergers dont on suppose qu'ils ont voulu protéger leur troupeau.
Contrairement aux agressions précédentes, circonscrites dans la région dite des Trois-frontières où le Mali et le Niger voisin sont en proie aux mêmes attaques, la tragédie s'est déroulée cette fois non loin du Togo et du Bénin, ce qui montre que la menace terroriste est effectivement en train de s'étendre dans d'autres pays de la communauté des États d'Afrique de l'Ouest. Dimanche soir, selon des sources locales, plusieurs dizaines de terroristes armés ont investi les quartiers périphériques de Kompienga, chef-lieu de la province éponyme, où ils ont tué une quinzaine de civils et blessé un certain nombre d'autres, avant d'emporter le bétail visé. Ce genre de pratique a été largement le fait de Boko Haram, au Nigeria, où le groupe terroriste et son dissident rival, l'Iswap, qui se revendique de Daesh agressent souvent des villageois pour s'emparer de victuailles et de cheptel qui sont, à leurs yeux, des butins de guerre. Les habitants de cette localité racontent en outre qu'une deuxième incursion s'est déroulée un peu plus tôt, poussant des centaines d'habitants à la fuite dans une panique suscitée par les tirs aveugles des assaillants.
L'armée burkinabè a confirmé les attaques tout en assurant qu'une riposte a été aussitôt engagée au cours de laquelle elle a neutralisé plusieurs dizaines de terroristes, dans les environs de la ville de Kompienga. Elle ajoute que les opérations aérienne et terrestre ont en outre permis de démanteler des bases terroristes dans les localités voisines de Kompienga. Le fait est que les agressions meurtrières contre les civils deviennent aussi fréquentes qu'inquiétantes d'autant qu'elles interviennent dans divers endroits du Burkina Faso. Vendredi dernier, une dizaine de victimes était à déplorer dans une attaque terroriste qui a visé une bourgade de l'ouest du pays, voisine du Mali. Un jour plus tôt, un bilan d'une vingtaine d'autres victimes était annoncé dans quelques villages du nord alors que la semaine précédente, 33 civils ont péri dans l'attaque terroriste du village de Youlou, lui aussi proche du Mali. Malgré des frappes et des opérations assidues, la menace terroriste continue de sévir dans la région sahélienne où les civils constituent, hélas, une proie facile.
lexpressiondz 23-05-2023
En une semaine, jour pour jour, 70 civils ont péri dans des attaques terroristes perpétrées au Burkina Faso. Le pays a été, en effet, endeuillé dimanche par une nouvelle attaque d'un groupe terroriste qui a assassiné une quinzaine de personnes, en majorité des bergers dont on suppose qu'ils ont voulu protéger leur troupeau.
Contrairement aux agressions précédentes, circonscrites dans la région dite des Trois-frontières où le Mali et le Niger voisin sont en proie aux mêmes attaques, la tragédie s'est déroulée cette fois non loin du Togo et du Bénin, ce qui montre que la menace terroriste est effectivement en train de s'étendre dans d'autres pays de la communauté des États d'Afrique de l'Ouest. Dimanche soir, selon des sources locales, plusieurs dizaines de terroristes armés ont investi les quartiers périphériques de Kompienga, chef-lieu de la province éponyme, où ils ont tué une quinzaine de civils et blessé un certain nombre d'autres, avant d'emporter le bétail visé. Ce genre de pratique a été largement le fait de Boko Haram, au Nigeria, où le groupe terroriste et son dissident rival, l'Iswap, qui se revendique de Daesh agressent souvent des villageois pour s'emparer de victuailles et de cheptel qui sont, à leurs yeux, des butins de guerre. Les habitants de cette localité racontent en outre qu'une deuxième incursion s'est déroulée un peu plus tôt, poussant des centaines d'habitants à la fuite dans une panique suscitée par les tirs aveugles des assaillants.
L'armée burkinabè a confirmé les attaques tout en assurant qu'une riposte a été aussitôt engagée au cours de laquelle elle a neutralisé plusieurs dizaines de terroristes, dans les environs de la ville de Kompienga. Elle ajoute que les opérations aérienne et terrestre ont en outre permis de démanteler des bases terroristes dans les localités voisines de Kompienga. Le fait est que les agressions meurtrières contre les civils deviennent aussi fréquentes qu'inquiétantes d'autant qu'elles interviennent dans divers endroits du Burkina Faso. Vendredi dernier, une dizaine de victimes était à déplorer dans une attaque terroriste qui a visé une bourgade de l'ouest du pays, voisine du Mali. Un jour plus tôt, un bilan d'une vingtaine d'autres victimes était annoncé dans quelques villages du nord alors que la semaine précédente, 33 civils ont péri dans l'attaque terroriste du village de Youlou, lui aussi proche du Mali. Malgré des frappes et des opérations assidues, la menace terroriste continue de sévir dans la région sahélienne où les civils constituent, hélas, une proie facile.
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