Le patron de la start-up NamX, qui développe la première voiture à hydrogène avec réservoir amovible, revient pour La Vie Eco sur les avantages de rouler à l’hydrogène vert et sur les atouts du Maroc pour se positionner dans cette filière, promise à un essor considérable dans les prochaines années.
Par Mourad Liggouti
Un an après la révélation en avant-première du prototype d’une nouvelle gamme de voitures portant le nom de NamX et roulant à l’hydrogène (c’était à Turin, le 11 mai 2022), son fondateur, le franco-marocain Faouzi Annajah était de passage à Tanger, pour prendre part aux Industry meeting days.
L’entrepreneur de 30 ans a participé à un panel consacré aux perspectives de l’hydrogène vert dans le secteur de la mobilité.
Celles-ci sont prometteuses et devraient connaitre un boom dans les prochaines années.
L’utilisation de l’hydrogène vert dans les transports contribuera en effet grandement à la réduction des émissions de carbone, sachant que l’hydrogène dit gris, d’origine fossile, est polluant : pour un kilogramme d’hydrogène gris produit, qui permet de rouler une centaine de kilomètres en moyenne, 10 kilode CO2 sont rejetés. C’est beaucoup !
«L’enjeu mondial de notre siècle c’est de savoir comment produire massivement de l’hydrogène bas carbone, ou hydrogène vert. C’est une opportunité pour le Maroc», a expliqué Faouzi Annajah.
Pour le patron de NamX, le Royaume «a tout le potentiel» pour produire de l’hydrogène bas carbone. «On a du solaire, de l’éolien et de la surface. Grâce au plan de Sa Majesté, on pourra exporter de l’hydrogène vert, vers d’autres pays, notamment européens».
Et d’ajouter : «Nous sommes à un tournant. Tout se joue maintenant pour les cinq prochaines années. Nous faisons face à une révolution incroyable, et il faut saisir cette opportunité pour prendre le lead».
Au-delà des considérations climatiques et environnementales, rouler à l’hydrogène vert présente un avantage certain sur le plan pratique. «Les temps de recharge sont très courts : 3 à 4 minutes pour 800 km d’autonomie.
On a la même liberté qu’une voiture thermique normale, sans les contraintes de pollution et du temps de recharge d’une batterie électrique », précise notre interlocuteur.
Evoquant l’avenir du SUV à hydrogène de NamX, qui avait fait sensation lors de sa présentation l’an dernier en Italie, Faouzi Ennajah a confié à La Vie Eco que le véhicule est entré en phase d’engineering pour se préparer à la production en série, à très grande échelle.
«Nous prévoyons une entrée en production fin 2026, début 2027. C’est demain !», a-t-il conclu.
Par Mourad Liggouti
Un an après la révélation en avant-première du prototype d’une nouvelle gamme de voitures portant le nom de NamX et roulant à l’hydrogène (c’était à Turin, le 11 mai 2022), son fondateur, le franco-marocain Faouzi Annajah était de passage à Tanger, pour prendre part aux Industry meeting days.
L’entrepreneur de 30 ans a participé à un panel consacré aux perspectives de l’hydrogène vert dans le secteur de la mobilité.
Celles-ci sont prometteuses et devraient connaitre un boom dans les prochaines années.
L’utilisation de l’hydrogène vert dans les transports contribuera en effet grandement à la réduction des émissions de carbone, sachant que l’hydrogène dit gris, d’origine fossile, est polluant : pour un kilogramme d’hydrogène gris produit, qui permet de rouler une centaine de kilomètres en moyenne, 10 kilode CO2 sont rejetés. C’est beaucoup !
«L’enjeu mondial de notre siècle c’est de savoir comment produire massivement de l’hydrogène bas carbone, ou hydrogène vert. C’est une opportunité pour le Maroc», a expliqué Faouzi Annajah.
Pour le patron de NamX, le Royaume «a tout le potentiel» pour produire de l’hydrogène bas carbone. «On a du solaire, de l’éolien et de la surface. Grâce au plan de Sa Majesté, on pourra exporter de l’hydrogène vert, vers d’autres pays, notamment européens».
Et d’ajouter : «Nous sommes à un tournant. Tout se joue maintenant pour les cinq prochaines années. Nous faisons face à une révolution incroyable, et il faut saisir cette opportunité pour prendre le lead».
Au-delà des considérations climatiques et environnementales, rouler à l’hydrogène vert présente un avantage certain sur le plan pratique. «Les temps de recharge sont très courts : 3 à 4 minutes pour 800 km d’autonomie.
On a la même liberté qu’une voiture thermique normale, sans les contraintes de pollution et du temps de recharge d’une batterie électrique », précise notre interlocuteur.
Evoquant l’avenir du SUV à hydrogène de NamX, qui avait fait sensation lors de sa présentation l’an dernier en Italie, Faouzi Ennajah a confié à La Vie Eco que le véhicule est entré en phase d’engineering pour se préparer à la production en série, à très grande échelle.
«Nous prévoyons une entrée en production fin 2026, début 2027. C’est demain !», a-t-il conclu.
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