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Maroc: Des personnalités marocaines demandent la dépénalisation des relations extraconjugales.

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  • Maroc: Des personnalités marocaines demandent la dépénalisation des relations extraconjugales.

    Excellente entreprise par ce collectif marocain. J'adhère totalement à leur revendication.

    Et vous?

    - Un collectif de huit personnalités marocaines a appelé le gouvernement à dépénaliser les relations sexuelles consenties hors-mariage, qui sont punies par le Code pénal actuel par des peines d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à un an. Ce groupe, composé de personnalités politiques, de médecins et d'avocats, a rédigé un document, qui vient d'être publié, sur les libertés fondamentales, dans lequel il propose de réformer une série d'articles de la Constitution, du Code pénal et du Code de la famille (la Moudawana), rapporte l’agence EFE.

    Selon ces experts, les relations intimes consenties entre hommes et femmes «ne peuvent être interdites, conformément aux principes des libertés individuelles universelles qui donnent à chaque citoyen le droit de disposer librement de son corps».

    Ces relations, qui incluent également l’adultère, sont punies par les articles 490 et 491 d'un emprisonnement d'un mois à un an et d'une amende pouvant aller jusqu'à 1 200 dirhams, rappelle-t-on.

    Ya...bi (extraits)


  • #2
    Il faudra alors nous expliquer comment gagneraient leur vie les prostitués marocaines si les rapports sexuels hors mariages n'étaient pas abolis?

    - Prostitution : de 15 à 10 000 DH la passe et un système qui profite à beaucoup de gens

    LE PLUS VIEUX MÉTIER DU MONDE PROSPÈRE DANS TOUTES LES VILLES DU MAROC. LA PAUVRETÉ CONTINUE D’ÊTRE LE FACTEUR DOMINANT DE LA PROSTITUTION, MAIS, SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION OBLIGE, LE GOÛT DU LUXE POUSSE NOMBRE DE FEMMES À VENDRE LEURS CORPS.

    La Vie eco.ma

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    • #3
      Est-ce aussi une autre cause que cette pénalisation de relations sexuelles extraconjugales qui fait fuir tou.t.e.s les Marocain.e..s de leur pays?

      - Au Maroc, une affaire d’adultère relance le débat sur sa dépénalisation

      L’interpellation au petit matin d’une actrice avec un réalisateur a soulevé l’indignation des associations féministes alors que le Code pénal est en révision au Parlement.

      Chacun donne son avis sur cette affaire qui fait polémique. Une célèbre actrice marocaine et un réalisateur sont soupçonnés d’adultère. Une plainte a été déposée par le mari de la jeune femme. « Le 7 juillet, ma cliente a été placée en garde à vue vers 9 heures du matin, elle a pu rentrer chez elle dix heures plus tard. Pour l’instant, il n’y a pas de poursuites, faute de preuves », nous confie l’avocat de l’actrice, Me Tayeb Adlouni Alami. Le réalisateur a pour sa part subi le même sort.Le 11 juillet, le procureur du roi a décidé de remettre le dossier à la police judiciaire pour « complément d’enquête ».

      Une décision « bizarre et non fondée », selon l’avocat de la jeune femme, « puisque, selon la loi marocaine, cette infraction ne peut pas être établie par tout mode de preuve. Le Code de la procédure pénale exige le flagrant délit » qui n’a pas été constaté au moment de l’interpellation de l’actrice et du réalisateur.

      Liberté des personnes adultes

      Cette affaire a choqué au Maroc et a fait réagir la société civile. Plusieurs organisations féministes s’en sont saisi pour rappeler leur combat pour la dépénalisation de l’adultère et des relations sexuelles hors mariage, alors que la réforme du Code pénal est en discussion au Parlement. Au Maroc, 3 000 personnes ont été poursuivies en 2018 pour adultère, au regard des articles 491 et 492 du Code pénal, et les deux protagonistes risquent un an à deux ans de prison ferme.

      Le Monde.fr


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      • #4


        - Une femme d'affaires marocaine condamnée à deux ans de prison ferme pour adultère

        Accusée par son ex-mari, dont elle est divorcée depuis fin 2014, Hind Achabi est incarcérée depuis août 2016.

        "Ces faits se déroulent au Maroc, en 2017, dans une totale indifférence", s'est indignée l'auteure franco-marocaine Leïla Slimani dans une tribune évoquant le cas de Hind Achabi. Cette femme d'affaires de 38 ans a été condamnée pour adultère à 2 ans de prison ferme, mardi 21 mars. Accusée par son ex-mari, dont elle est divorcée depuis fin 2014, cette Marocaine de 38 ans, propriétaire de la compagnie aérienne Dalia Air, est incarcérée depuis août 2016.

        Entre-temps remariée, elle avait été condamnée en première instance à trois ans de prison ferme. A l'époque, son second mari, l’homme d’affaires marocain Mohsine Karim-Bennani, avait pour sa part "été acquitté du premier chef d’inculpation, l’adultère", mais "a écopé de sept mois de prison pour faux et usage de faux [avant d'être] libéré le jour du rendu du jugement en appel", a rapporté Libération, samedi 1er avril.

        Une plainte plus d'un an et demi après le divorce

        Selon le quotidien, qui revient en détail sur cette affaire, le premier mari de la cheffe d'entreprise, un diplomate koweïtien, s'est retourné contre son ex-épouse un an et demi après leur divorce.

        Les documents mettant un terme à leur union était par ailleurs à l'abri dans un coffre dans une résidence secondaire d'Hind Achabi, à New York. Or, l'accusée n'a jamais pu se rendre aux Etats-Unis pour les récupérer afin de les présenter à la cour. Et pour cause : visée par la plainte de son ex-mari, elle avait l'interdiction de quitter le territoire marocain, raconte encore Libération.

        "Le couple marocain incriminé", qui a eu deux enfants depuis leur mariage, en janvier 2015, "n’est pas parvenu à convaincre le tribunal de première instance de Rabat de la légalité de leur mariage, pourtant soumis à un acte légal musulman", poursuit le quotidien. Toutefois, l'avocat de ces derniers assure que plusieurs documents prouvent la légalité de leur union et, donc, suffiraient à rejeter les accusations d'adultère.

        Fraceinfo




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        • #5
          Pourquoi personne ne veut se joindre aux discussions créées par ce membre ? Toujours ces topics se transforment en monologue. Quelqu'un a une explication ?

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          • #6
            La société marocaine serait-elle moins émancipée que la publicité voudrait nous laisser faire croire.? En tout état de cause, bravo à sa presse de faire états de pareilles affaires quotidiennement.

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            • #7
              Parce que Rago est obnubilé par le Maroc, et ne trouve pas normal que les gens qui s'adonnent à la fornication aillent en prison. Il préfère sans doute des coups de fouet

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              • #8
                Détrompez-vous, mon épouse est originaire du Rif mais native à Mohammédia et je ne suis absolument pas intéressé par le Maroc qui, à l'instar d'Israël, je boycotte tous ses produits.

                Dont acte?

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                • #9

                  ياربي تسماح لي السيد تقيل على القلب

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                  • #10
                    J'adhère totalement à l'opinion de M. Ahmed Assid.

                    Et vous?

                    - 3) Considérer la religiosité comme un choix personnel et mettre fin à l’atmosphère autoritaire qui domine l’espace public au nom de la religion officielle de l’État.

                    4) Considérer les libertés individuelles comme faisant partie intégrante du système des libertés et des droits consacrés par la constitution marocaine, et un levier fondamental pour la réussite de la transition vers la démocratie, et les considérer, comme le stipule la constitution, comme un tout indivisible et supérieur à la législation nationale.

                    5) Reconnaître le droit de l’individu à disposer de son corps, qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme, et dépasser l’ancienne vision de la tutelle et de la curatelle qui fait du corps un sujet de contrôle strict lequel conduit à la criminalisation, la consécration de l’hypocrisie sociale, la perte de la dignité humaine et à la propagation de l’intolérance et de la violence parmi les gens au sein de la société.

                    Par Ahmed Assid, universitaire et intellectuel Amazigh marocain in Article 19.ma

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                    • #11
                      - Reconnaître le droit de l’individu à disposer de son corps, qu’il s’agisse d’une femme ou d’un homme, et dépasser l’ancienne vision de la tutelle et de la curatelle qui fait du corps un sujet de contrôle strict lequel conduit à la criminalisation, la consécration de l’hypocrisie sociale, la perte de la dignité humaine et à la propagation de l’intolérance et de la violence parmi les gens au sein de la société-.

                      En Europe, ce droit est reconnu partout et ceci doit expliquer la raison pour laquelle toutes et tous les Marocaines et Marocains s'exilent en Europe et non au Moyen-Orient.

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                      • #12
                        Pourquoi personne ne veut se joindre aux discussions créées par ce membre ? Toujours ces topics se transforment en monologue. Quelqu'un a une explication ?
                        il a surement eu un mauvais souvenir dans un hammam à Marrakech !

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                        • #13
                          Le sujet fait rage sur les forums marocains.

                          Pour ma part, je suis totalement pour cette dépénalisation de moeurs contrairement à celle du cannabis.

                          Et vous?

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