" Quand, afin de ne pas gêner les Algériens, le Maroc ne voulut pas régler la question des frontières avec la France" in le 360.ma
Selon sa déclaration de ci-dessus, nulle nécessité d'insister au fait que Bernard Lugan ment honteusement.
- Peu connu du grand public, l’historien Bernard Lugan est considéré comme un imposteur par ses pairs, mais comme une référence par nombre d’officiers français. Les premiers dénoncent sa vision racialiste et souvent simpliste du continent, et lui reprochent de penser comme un homme du XIXe siècle. Les seconds, qui le lisent et l’écoutent avec délectation (et même, pour certains, religieusement), estiment qu’il est le seul à dire la « vérité », notamment sur le Sahel.
Depuis quelques années, Bernard Lugan s’est pris de passion pour le Sahel. Celui qui s’est auto-proclamé, au cours de sa longue carrière, spécialiste de l’Afrique du Sud, puis du Rwanda, puis du Maroc, puis de l’Égypte, puis du reste de l’Afrique du Nord, se présente aujourd’hui comme un fin connaisseur de cette bande aride qui traverse le continent d’est en ouest. Il a écrit un livre sur le sujet (Les guerres du Sahel, des origines à nos jours, L’Afrique réelle, 2019) et y consacre désormais la plupart de ses conférences et bon nombre de ses éditoriaux. Il a même été entendu à huis clos en tant qu’expert par les députés en mars 2021, dans le cadre d’une mission d’information sur l’opération Barkhane. Évidemment, cet intérêt nouveau pour une région qu’il a longtemps négligée dans ses écrits ne doit rien au hasard, alors que l’armée française, dans les rangs de laquelle se trouve une partie de son « fan-club », y mène une guerre depuis plus de neuf ans.
Pour le grand public, le nom de Bernard Lugan ne signifie pas grand-chose – pas plus, d’ailleurs, que pour la grande majorité des soldats français. Mais dans le monde des spécialistes de l’Afrique, son nom ne laisse personne indifférent. Perçu comme un imposteur par la plupart des universitaires et des journalistes, celui qui se revendique monarchiste est considéré comme une référence – voire LA référence - par bon nombre d’officiers. « Je sais que ce n’est pas très bien vu de le dire, mais pour moi, chez les historiens, personne n’arrive à sa cheville, expliquait il y a quelques mois un officier de retour du « théâtre » sahélien, sous couvert d’anonymat. Il dit ce que les autres n’osent pas dire ».
Afrique XXI
Selon sa déclaration de ci-dessus, nulle nécessité d'insister au fait que Bernard Lugan ment honteusement.
- Peu connu du grand public, l’historien Bernard Lugan est considéré comme un imposteur par ses pairs, mais comme une référence par nombre d’officiers français. Les premiers dénoncent sa vision racialiste et souvent simpliste du continent, et lui reprochent de penser comme un homme du XIXe siècle. Les seconds, qui le lisent et l’écoutent avec délectation (et même, pour certains, religieusement), estiment qu’il est le seul à dire la « vérité », notamment sur le Sahel.
Depuis quelques années, Bernard Lugan s’est pris de passion pour le Sahel. Celui qui s’est auto-proclamé, au cours de sa longue carrière, spécialiste de l’Afrique du Sud, puis du Rwanda, puis du Maroc, puis de l’Égypte, puis du reste de l’Afrique du Nord, se présente aujourd’hui comme un fin connaisseur de cette bande aride qui traverse le continent d’est en ouest. Il a écrit un livre sur le sujet (Les guerres du Sahel, des origines à nos jours, L’Afrique réelle, 2019) et y consacre désormais la plupart de ses conférences et bon nombre de ses éditoriaux. Il a même été entendu à huis clos en tant qu’expert par les députés en mars 2021, dans le cadre d’une mission d’information sur l’opération Barkhane. Évidemment, cet intérêt nouveau pour une région qu’il a longtemps négligée dans ses écrits ne doit rien au hasard, alors que l’armée française, dans les rangs de laquelle se trouve une partie de son « fan-club », y mène une guerre depuis plus de neuf ans.
Pour le grand public, le nom de Bernard Lugan ne signifie pas grand-chose – pas plus, d’ailleurs, que pour la grande majorité des soldats français. Mais dans le monde des spécialistes de l’Afrique, son nom ne laisse personne indifférent. Perçu comme un imposteur par la plupart des universitaires et des journalistes, celui qui se revendique monarchiste est considéré comme une référence – voire LA référence - par bon nombre d’officiers. « Je sais que ce n’est pas très bien vu de le dire, mais pour moi, chez les historiens, personne n’arrive à sa cheville, expliquait il y a quelques mois un officier de retour du « théâtre » sahélien, sous couvert d’anonymat. Il dit ce que les autres n’osent pas dire ».
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