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Le Maroc et les Philippines ont adopté l’architecture technologique open source indienne Aadhaar pour construire des systèmes d’identification uniques similaires pour leurs citoyens », a déclaré à The Economic Times un haut responsable de New Dehli, faisant savoir que d’autres pays comme le Kenya, le Vietnam, le Sri Lanka, le Brésil, le Mexique, Singapour et l’Égypte manifestent leur intérêt pour le système et ont déjà adressé leurs demandes à l’Autorité d’identification unique de l’Inde (UIDAI). Selon lui, cet intérêt soudain pour Aadhaar s’explique par le souci de ces pays d’atteindre les objectifs de développement durable (ODD) publiés en 2016 dont l’un prévoit que toutes les personnes aient une entité juridique d’ici à 2030.
À l’heure actuelle, le nombre de pays qui disposent d’une bonne identité juridique pour tous est encore très limité. C’est pourquoi tous ces pays s’y intéressent. Et Aadhaar est une identité légale numérique. Il va donc plus loin. Et cela signifie également qu’elle est beaucoup plus flexible et utilisable à un degré plus élevé », a déclaré la même source. Aadhaar fournit à chaque habitant de l’Inde un numéro à 12 chiffres à partir de sa base de données biométriques et démographiques. New Delhi avait mis en place ce système en 2010 pour recenser la population du pays.
Bladi