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Derrière le Qatargate… le Maroc

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  • Derrière le Qatargate… le Maroc

    Qui oserait aujourd'hui fréquenter la dictature marocaine? Quand les masques tombent!

    - ÉDITORIAL. De nombreux éléments convergent vers le royaume chérifien dans le scandale de corruption qui secoue le Parlement européen

    Tous deux apparaissent plutôt comme des pays «sympathiques». De ceux qui, face à l’extrémisme ambiant, prônent la modération et sur lesquels on peut compter, partageant avec eux suffisamment de «valeurs» communes, pour reprendre un terme en vogue. Le Qatar et le Maroc – ces deux pays – sont pourtant au cœur du scandale surgi en décembre dernier. Ou plutôt: si le Qatargate a fait sensation au Parlement européen, avec ses sacs emplis de billets de banque et ses allures de (mauvaise) série télévisée, des indices et des témoignages de plus en plus nombreux montrent que c’est bien le Maroc qui a initié ces pratiques de corruption, tissant la toile dans laquelle le Qatar (et peut-être d’autres pays) s’est ensuite introduit.
    (...).
    De fait, le Maroc a toujours su faire entendre ses intérêts, particulièrement auprès de l’Europe. Il ne manque pas d’arguments: son rôle de «barrière» face aux migrants africains, bien sûr, mais aussi face aux intégrismes islamistes; sa proximité avec ses voisins du nord, Français et Espagnols au premier chef, doublée aujourd’hui de son adhésion aux Accords d’Abraham par lesquels le Maroc a noué des relations avec Israël…

    Autant d’atouts, croyait-on, qui permettaient à Rabat de faire passer à la trappe ses manquements en termes de respect des droits de l’homme, qui lui ont servi à développer une intransigeance obtuse vis-à-vis du Sahara occidental, qui lui ont permis, en un mot, de passer largement sous les radars de la vigilance internationale.

    Le Temps.ch

  • #2
    It takes two to tango comme disent les americains…

    Si un petit pays insignifiant comme le Maroc a réussi a infiltrer le parlement europeen, cela en dit long sur l’integrité de ce dernier…

    Commentaire


    • #3
      La dictature marocaine prise au piège tel qu'un rat!

      - Le Qatar et le Maroc ont-ils réussi à acheter la bienveillance de plusieurs parlementaires européens ? La cellule investigation de Radio France et le journal belge Le Soir dévoilent les coulisses de ce scandale qui ébranle la démocratie européenne.

      “Tout s’est bien passé. On nous a fait passer comme des VIP !”

      “Vous avez vu les boîtes ?”

      “Oui, on les a vues. Il a mis quelques produits dans les sacs avant de partir.”

      Ce 4 juin 2022, les agents du renseignement belge ne perdent pas une miette de la conversation très codée qu’ils interceptent entre l’ancien eurodéputé socialiste italien Pier Antonio Panzeri et son épouse alors en déplacement au Maroc. Elle vient d’y rencontrer Abderrahim Atmoun, aujourd'hui ambassadeur du Maroc en Pologne. Et pour les enquêteurs, les “produits” évoqués par l’épouse Panzeri seraient de l’argent remis par le diplomate marocain. Plus tard, ils retrouveront 600 000 euros en liquide au domicile bruxellois de Pier Antonio Panzeri et 17 000 euros chez lui en Italie. L’argent gagné pour le compte du Maroc est transféré presque certainement par des enveloppes d’argent liquide transmises par [Abderrahim, ndlr] Atmoun, écrivent dans une note les services secrets belges.

      RFI (extraits)

      A suivre

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      • #4

        Si telle n'était pas la vérité, pourquoi alors les Services secrets belges et européens s'attaqueraient-ils à la dictature marocaine?

        - Monsieur Atmoun ramenait de temps à autre de l’argent, mais pas de manière régulière”, expliquera de son côté sur procès-verbal un ancien collaborateur de Pier Antonio Panzeri, Francesco Giorgi, en décembre 2022. “Monsieur Atmoun venait à Bruxelles ou on se déplaçait chez lui, dans son appartement, à Paris. Quand on allait chercher de l’argent, on disait qu’on allait chercher des cravates ou des costumes”, précise Francesco Giorgi.

        Le contre-espionnage marocain suspecté

        Les services de sécurité belges ont été alertés en 2021 par cinq services de renseignement européens. Depuis, ils soupçonnent l’ex-eurodéputé Pier Antonio Panzeri d’être la cheville ouvrière d’un vaste réseau d’ingérence et de corruption œuvrant au sein des institutions européennes. En juillet 2022, ils transmettent le résultat de leurs investigations au procureur fédéral belge. Ce dernier ouvre une enquête pour corruption et blanchiment d’argent en bande organisée qu’il confie au juge Michel Claise.

        Ibidem

        A suivre

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