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Le groupe Wagner pourrait provoquer l’Occident en attaquant les pays baltes

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    LRT | translated by Rayan Temara

    21 févr. 2023

    « Oui, ils peuvent tester les mécanismes de réponse [de l’Occident] et donner au Kremlin une occasion politique de dire qu’il n’a rien à voir avec cela. Comme c’est le cas en Afrique », a déclaré Kęstutis Budrys. [Shutterstock/Kutsenko Volodymyr]

    Langues : English | Deutsch
    Le groupe de mercenaires russes Wagner pourrait chercher à mettre à l’épreuve les mécanismes de défense occidentaux en attaquant les États baltes. C’est ce qu’a déclaré Kęstutis Budrys, conseiller principal en sécurité nationale du président lituanien Gitanas Nausėda.

    Le groupe Wagner est une organisation paramilitaire russe considérée comme la milice privée du président russe Vladimir Poutine, même si de telles entités sont techniquement illégales en Russie.

    Elle est présente dans toute l’Afrique, notamment dans les pays en proie à des conflits internes ou régionaux, et serait également présente dans les Balkans occidentaux. Le groupe Wagner a également été impliqué dans l’invasion russe en Ukraine.

    Le fondateur et propriétaire de Wagner est Yevgeny Prigozhin, un confident du président russe.

    « Oui, ils peuvent tester les mécanismes de réponse [de l’Occident] et donner au Kremlin une occasion politique de dire qu’il n’a rien à voir avec cela. Comme c’est le cas en Afrique », a déclaré M. Budrys dans un entretien accordé au site d’information delfi.lt.

    Les pays occidentaux se sont inquiétés de l’influence croissante du groupe en Afrique après le déploiement de mercenaires au Burkina Faso, en République centrafricaine et au Mali. Le ministre des Affaires étrangères du Kosovo a récemment indiqué que des mercenaires de Wagner étaient présents à la frontière avec la Serbie, laissant entendre qu’ils étaient impliqués dans les récents troubles entre la Serbie et le Kosovo.

    En réponse aux commentaires de M. Budrys, le ministre lituanien des Affaires étrangères, Gabrielius Landsbergis, a déclaré qu’il n’y avait pas de renseignements sur une éventuelle attaque russe.

    « Nous n’avons pas de données qui nous permettraient de dire que la Lituanie est en danger. En lisant ceci, les gens doivent comprendre qu’il n’y a pas de menace directe pour la Lituanie à la frontière pour le moment », a déclaré M. Landsbergis aux journalistes à Bruxelles lundi (20 février).

    Cependant, il a souligné que la menace est toujours bien présente et que la situation peut changer à tout moment.
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