Le Canada se tourne vers le Maroc pour recruter des éducatrices, afin de pallier la pénurie de main-d’œuvre qui touche le secteur de la petite enfance Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) a organisé à Marrakech une mission de recrutement international (CPE), aux fins de combler les besoins de main-d’œuvre dans le secteur de la petite enfance. « Notre propre équipe est limitée à 13 éducatrices, incluant trois qui n’ont qu’un statut de remplaçante, mais qui sont à l’horaire à toutes les semaines, a expliqué la directrice intérimaire du CPE « Chez Ma tante », Mélanie Bernard, actuellement dans le royaume avec Alexandre Bessette, conseiller en marketing territorial à la Municipalité des Îles. Ça veut dire qu’on n’a personne en “back-up”. Si une éducatrice tombe malade demain matin, on n’a personne pour la remplacer qui ne travaille pas déjà. » Actuellement, elle exploite seulement 60 places de garderie dans un établissement au lieu de 107 places de garderie dans trois installations différentes, en raison de la pénurie de main-d’œuvre
En tout, 1000 CV ont été reçus à la suite du lancement de la campagne de recrutement. Mais il n’y a que cinq éducatrices d’origine marocaine, qui seront recrutées pour des raisons de logistique d’intégration. À Marrakech, la responsable a rencontré les 35 candidates retenues lors d’une première sélection. La suite ? Une fois rentrée au Canada, elle organisera une deuxième ronde d’interviews par visioconférence, avec un nombre encore plus restreint.
Bladi
En tout, 1000 CV ont été reçus à la suite du lancement de la campagne de recrutement. Mais il n’y a que cinq éducatrices d’origine marocaine, qui seront recrutées pour des raisons de logistique d’intégration. À Marrakech, la responsable a rencontré les 35 candidates retenues lors d’une première sélection. La suite ? Une fois rentrée au Canada, elle organisera une deuxième ronde d’interviews par visioconférence, avec un nombre encore plus restreint.
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