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Rabat revendique le Sahara Occidental
Les divergences fondamentales associées à l'occupation marocaine du Sahara occidental sont sans doute plus difficiles à combler : elles divisent la région et alimentent les relations hostiles entre le royaume et l'Algérie. Le Maroc exige maintenant de plus en plus une décision de la France sur l'opportunité de soutenir sa revendication sur le Sahara Occidental occupé.
Roi Mohammed VI a clairement indiqué en août que les futures relations internationales du Maroc seraient vues à travers le "prisme" de sa position sur le conflit du Sahara Occidental. Le Maroc le fait avec une confiance en soi renouvelée après que le président américain de l'époque, Donald Trump, a offert à Rabat le cadeau de la reconnaissance en 2020 en échange de l'établissement de relations diplomatiques avec Israël.
Macron veut enfin la réconciliation avec l'Algérie
Mais la France ne s'embarrasse pas non plus de l'Algérie, qui soutient le mouvement indépendantiste sahraoui : le pays, riche en matières premières, n'est pas seulement important dans la crise énergétique. La réconciliation avec l'Algérie en acceptant la domination française et la guerre d'indépendance, qui devrait déboucher sur une nouvelle politique du souvenir, est une affaire qui tient à cœur à Macron.
Il a déjà investi beaucoup d'énergie dans ce domaine (le plus récemment avec une visite d'État de trois jours en Algérie en août), et il en a cruellement besoin au niveau national. Ainsi, la rivalité entre le Maroc et l'Algérie met la France en bedrouille.
Pendant ce temps, le Maroc prépare le terrain pour une nouvelle diversification de ses relations. Par exemple, le ministère marocain de l'Éducation a annoncé fin octobre que les matières scientifiques dans les écoles secondaires devraient être enseignées en anglais.
Ce serait un coup dur pour la francophonie, socle de liens culturels et sociaux étroits entre les deux pays. Et cela pourrait être une indication que la crise actuelle, contrairement aux précédentes, pourrait conduire à un désengagement permanent entre les deux pays.
Rabat erhebt Anspruch auf die Westsahara
Schwieriger zu überbrücken sind wohl die grundsätzlichen Divergenzen, die mit der marokkanischen Besatzung der Westsahara einhergehen: Sie entzweien die Region und alimentieren die feindseligen Beziehungen zwischen dem Königreich und Algerien. Marokko fordert jetzt aber immer deutlicher eine Entscheidung von Frankreich, ob es seinen Anspruch auf die besetzte Westsahara unterstützt.
König Mohammed VI. hatte im August klar gestellt, dass die internationalen Beziehungen Marokkos zukünftig durch das „Prisma“ von deren Haltung zum Westsahara-Konflikt gesehen würden. Marokko tut das mit neuem Selbstbewusstsein, nachdem 2020 der seinerzeitige US-Präsident Donald Trump Rabat das Geschenk der Anerkennung im Gegenzug gegen die Aufnahme diplomatischer Beziehungen mit Israel gemacht hatte.
Macron möchte endlich eine Aussöhnung mit Algerien
Frankreich kann es sich aber auch nicht mit Algerien verscherzen, das die Unabhängigkeitsbewegung der Sahrauis unterstützt: Nicht nur ist das rohstoffreiche Land in der Energiekrise wichtig. Die Aussöhnung mit Algerien durch die Aufarbeitung der französischen Herrschaft und des Unabhängigkeitskriegs, die in eine neue Erinnerungspolitik münden soll, ist eine Herzensangelegenheit Macrons.
Darin hat er bereits viel Energie investiert (zuletzt mit einem dreitägigen Staatsbesuch in Algerien im August), und sie ist innenpolitisch bitter nötig. Damit bringt die Rivalität Marokkos und Algeriens Frankreich in die Bedrouille.
Marokko stellt unterdessen die Weichen für eine weitere Diversifizierung seiner Beziehungen. So hat der marokkanische Bildungsministerium Ende Oktober angekündigt, dass naturwissenschaftliche Fächer in der Oberschule auf Englisch unterrichtet werden sollen.
Dies wäre ein harter Schlag für die Frankophonie, ein Fundament der engen kulturellen und gesellschaftlichen Verbindungen zwischen beiden Ländern. Und es könnte ein Indiz dafür sein, dass die jetzige Krise anders als frühere möglicherweise zu einer dauerhaften Entflechtung zwischen beiden Ländern führen wird.
Schwieriger zu überbrücken sind wohl die grundsätzlichen Divergenzen, die mit der marokkanischen Besatzung der Westsahara einhergehen: Sie entzweien die Region und alimentieren die feindseligen Beziehungen zwischen dem Königreich und Algerien. Marokko fordert jetzt aber immer deutlicher eine Entscheidung von Frankreich, ob es seinen Anspruch auf die besetzte Westsahara unterstützt.
König Mohammed VI. hatte im August klar gestellt, dass die internationalen Beziehungen Marokkos zukünftig durch das „Prisma“ von deren Haltung zum Westsahara-Konflikt gesehen würden. Marokko tut das mit neuem Selbstbewusstsein, nachdem 2020 der seinerzeitige US-Präsident Donald Trump Rabat das Geschenk der Anerkennung im Gegenzug gegen die Aufnahme diplomatischer Beziehungen mit Israel gemacht hatte.
Macron möchte endlich eine Aussöhnung mit Algerien
Frankreich kann es sich aber auch nicht mit Algerien verscherzen, das die Unabhängigkeitsbewegung der Sahrauis unterstützt: Nicht nur ist das rohstoffreiche Land in der Energiekrise wichtig. Die Aussöhnung mit Algerien durch die Aufarbeitung der französischen Herrschaft und des Unabhängigkeitskriegs, die in eine neue Erinnerungspolitik münden soll, ist eine Herzensangelegenheit Macrons.
Darin hat er bereits viel Energie investiert (zuletzt mit einem dreitägigen Staatsbesuch in Algerien im August), und sie ist innenpolitisch bitter nötig. Damit bringt die Rivalität Marokkos und Algeriens Frankreich in die Bedrouille.
Marokko stellt unterdessen die Weichen für eine weitere Diversifizierung seiner Beziehungen. So hat der marokkanische Bildungsministerium Ende Oktober angekündigt, dass naturwissenschaftliche Fächer in der Oberschule auf Englisch unterrichtet werden sollen.
Dies wäre ein harter Schlag für die Frankophonie, ein Fundament der engen kulturellen und gesellschaftlichen Verbindungen zwischen beiden Ländern. Und es könnte ein Indiz dafür sein, dass die jetzige Krise anders als frühere möglicherweise zu einer dauerhaften Entflechtung zwischen beiden Ländern führen wird.
Rabat revendique le Sahara Occidental
Les divergences fondamentales associées à l'occupation marocaine du Sahara occidental sont sans doute plus difficiles à combler : elles divisent la région et alimentent les relations hostiles entre le royaume et l'Algérie. Le Maroc exige maintenant de plus en plus une décision de la France sur l'opportunité de soutenir sa revendication sur le Sahara Occidental occupé.
Roi Mohammed VI a clairement indiqué en août que les futures relations internationales du Maroc seraient vues à travers le "prisme" de sa position sur le conflit du Sahara Occidental. Le Maroc le fait avec une confiance en soi renouvelée après que le président américain de l'époque, Donald Trump, a offert à Rabat le cadeau de la reconnaissance en 2020 en échange de l'établissement de relations diplomatiques avec Israël.
Macron veut enfin la réconciliation avec l'Algérie
Mais la France ne s'embarrasse pas non plus de l'Algérie, qui soutient le mouvement indépendantiste sahraoui : le pays, riche en matières premières, n'est pas seulement important dans la crise énergétique. La réconciliation avec l'Algérie en acceptant la domination française et la guerre d'indépendance, qui devrait déboucher sur une nouvelle politique du souvenir, est une affaire qui tient à cœur à Macron.
Il a déjà investi beaucoup d'énergie dans ce domaine (le plus récemment avec une visite d'État de trois jours en Algérie en août), et il en a cruellement besoin au niveau national. Ainsi, la rivalité entre le Maroc et l'Algérie met la France en bedrouille.
Pendant ce temps, le Maroc prépare le terrain pour une nouvelle diversification de ses relations. Par exemple, le ministère marocain de l'Éducation a annoncé fin octobre que les matières scientifiques dans les écoles secondaires devraient être enseignées en anglais.
Ce serait un coup dur pour la francophonie, socle de liens culturels et sociaux étroits entre les deux pays. Et cela pourrait être une indication que la crise actuelle, contrairement aux précédentes, pourrait conduire à un désengagement permanent entre les deux pays.
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