La CAF a retiré l’organisation de la CAN en 2025 à la Guinée qui n’est pas prête pour accueillir un tel évènement sportif. Dans la foulée, un appel à candidatures a été lancé dès l’annonce du retrait de la CAN 2025 à la Guinée.
Le 10 février prochain, la CAF de Patrice Motsepe désignera le pays qui abritera la CAN 2025 et selon les prévisions, le Maroc sera le pays hôte en dépit des velléités de l’Algérie pour obtenir l’organisation de cette édition.
Après des années d’investissements massifs dans le développement du Football, le Royaume du Maroc veut accueillir la Coupe d’Afrique des Nations en 2025. La candidature marocaine a été retenu avec mention très bien et sera soumise au vote des Fédérations africaines lors d’une réunion de la CAF prévue le 10 février. Les autres candidats pour cette édition 2025 sont l’Algérie, la Zambie, l’Afrique du Sud ainsi que le Nigeria et le Bénin qui ont une candidature commune.
Pourquoi le Maroc est le grand favori ?
Récemment, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a indiqué que “chaque région aura la possibilité d’organiser une Can. Nous ne pouvons pas attribuer successivement l’organisation de la Can à la même région.” Une précision importante qui exclut d’ores et déja la candidature commune du Nigeria et du Bénin compte tenu du fait que la Côte d’Ivoire accueillera la phase finale de la CAN 2023 en janvier 2024.
L’Afrique du Sud a, quant à ell,e accueilli la CAN il y a dix ans, trois ans après avoir organisé la Coupe du monde de la FIFA. Ensuite, la Zambie, voudrait accueillir la CAN pour la première fois et défend son dossier en donnant l’exemple de la CAN U20 de 2017 organisée dans le pays.
Enfin, l’Algérie, qui accueille actuellement le CHAN “de la honte”, tente d’utiliser ce tournoi comme vitrine pour affirmer sa volonté d’accueillir l’événement 2025. Seulement, la politisation de ce tournoi, le manque d’infrastructures de qualité et les querelles internes sous les yeux de la CAF minimisent les chances algériennes.
De plus, l’Algérie a organisé la CAN en 1990 alors que le Maroc n’a pas accueilli la CAN depuis 1988. Si le Royaume Chérifien obtienne l’organisation de la CAN 2025, l’Algérie ne pourra pas candidater pour l’édition 2027 ni pour celle de 2029. Elle devra attendre après le Mondial 2030 pour espérer abriter l’événement continental.
Les avantages du Maroc
Le dossier marocain semble assez lourd, d’autant plus que le pays est devenu une plateforme incontournable pour le football africain et international, comme en atteste l’organisation de la CAN Féminine en 2022 et la nouvelle édition du Mondial des clubs prévue en février 2023.
La candidature du Maroc est soutenue par un récent boom des infrastructures sportives et hôtelières. Le pays compte désormais pas moins de 200 terrains en gazon synthétique, 20 stades avec gazon naturel et éclairage, cinq centres d’entraînement régionaux, sans oublier le très célèbre complexe de football Mohammed VI qui éclipse à lui seul toutes les infrastructures des autres candidats.
Le Maroc, champion de la diplomatie sportive
De plus, au niveau diplomatie sportive, le Maroc mise sur sa relation saine avec le continent. On se rappellera que la FRMF a signé depuis 2015 plus de 40 partenariats avec des Fédérations africaines.
Depuis, le Maroc a accueilli plus de 12 sélections africaines pour des compétitions amicales lors de la dernière fenêtre Fifa. Et après la non homologation de certains stades des pays africains, le Maroc a mis à disposition ses stades à plus de 10 fédérations africaines pour y jouer leurs matchs officiels, comme le Burkina Faso et la Guinée équatoriale, le Soudan…
Certains partenariats ont été élargis permettant au Maroc de développer des projets de construction de terrains de football dans certains pays sans oublier les dons d’équipements sportifs, avec des milliers de ballons donnés à plus de 20 fédérations.
Le Maroc et la Zambie collaborent, l'Algérie vainement
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Zambie et Maroc signent un protocole d’accord élargi
Trois pays sur les cinq candidats se dégagent dans la course à l’organisation de la CAN 2025, à savoir l’Algérie, le Maroc et la Zambie. L’Afrique du Sud a candidaté pour la forme alors que le dossier commun du Bénin et le Nigeria sera écarté pour cette édition car la Côte d’Ivoire, qui se trouve dans la même zone, abrite l’édition 2023 prévue en janvier 2024.
La candidature algérienne jouait déja des coudes. Désormais, elle tiendra la corde malgré ses tentatives de séduire les membres de la CAF durant le CHAN de la honte qu’elle organise en ce moment.
L’attribution de la CAN 2025 se jouera certainement entre le Maroc et la Zambie avec un net avantage pour le Royaume Chérifien, largement favori selon tous les observateurs.
Le Maroc l’est encore plus depuis que la Fédération zambienne de football (FAZ) et la Fédération royale marocaine de football (FRM) ont renouvelé leur accord de développement du football pour une période de deux années supplémentaires. Le président de la FAZ, Andrew Kamanga et son homologue marocain, Fouzi Lekjaa ont scellé l’accord à Rabat en fin de semaine dernière.
Zambie et Maroc signent un protocole d’accord élargi
Une partie des accords du protocole d’accord est ancrée sur la promotion de la coopération entre les deux fédérations sur le développement du football dont le modèle marocain fait référence en Afrique.
“La formation du personnel technique et administratif aux fins de formation et d’observation des événements, des programmes et des matchs. Le développement de programmes, d’événements et d’ateliers de formation, l’organisation de matchs amicaux et la promotion du développement du football des jeunes“, lit-on dans l’accord.
Une partie des avantages immédiats de l’accord sera l’opportunité pour trois entraîneurs zambiens de suivre la formation tant convoitée de quatre ans pour l’obtention de la Licence Pro de la CAF à Rabat.
Le Maroc restera également ouvert à l’accueil des équipes nationales zambiennes pour des stages de préparation dans le cadre du protocole d’accord. Le président des FAZ, Andrew Kamanga, a déclaré que le Maroc s’était révélé un partenaire valable pour la Zambie, comme en témoignent les camps préparatoires que diverses équipes nationales ont organisés dans le passé.
“Il s’agit d’une étape supplémentaire dans notre programme de développement du football, le protocole d’accord offrant des opportunités de transfert de connaissances et de soutien pour développer le football des jeunes et des femmes, ainsi qu’un soutien technique“, a déclaré Kamanga.
“En mars, nous envoyons trois entraîneurs pour le cours Licence Pro CAF. De plus, le Maroc dispose d’un vaste bassin d’entraîneurs qualifiés qui sont disponibles pour soutenir certaines de nos équipes de Super League qui pourraient demander une assistance technique.”
Il ajoute : “En vertu de cet accord, la Zambie et le Maroc organiseront des matches amicaux internationaux pour les équipes masculines et féminines seniors dans le cadre de la préparation des engagements internationaux.”
Avant le tournoi WAFCON, les Copper Queens avaient effectué un stage de préparation au Maroc tandis que les Chipolopolo avaient également effectué leurs préparatifs des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2022 au Royaume Chérifien.
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