D’après l’enquête, le commando démantelé la semaine dernière n’avait pas seulement pour projet de s’emparer du Bundestag, il avait aussi établi une liste de personnes cibles dont le chancelier allemand et la ministre des affaires étrangères, Annalena Baerbock.
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Il ne s’est écoulé qu’une semaine depuis le démantèlement de la cellule d’extrême droite qui planifiait un coup d’Etat en Allemagne. Mais l’enquête a suffisamment avancé pour qu’on ait une idée déjà assez précise de ce que tramaient les vingt-cinq personnes arrêtées, mercredi 7 décembre, par la police allemande.
C’est d’abord l’identité des conjurés que l’on connaît plus précisément. Le jour du coup de filet, l’attention des médias s’est concentrée sur trois personnalités : le prince Heinrich XIII von Reuss, un septuagénaire descendant d’une vieille famille aristocratique de Thuringe, censé prendre la tête du gouvernement à l’issue du putsch ; Birgit Malsack-Winkemann, une magistrate berlinoise, députée du parti d’extrême droite AfD de 2017 à 2021, à qui devait être confié le ministère de la justice ; et Rüdiger von Pescatore, un ancien commandant parachutiste chargé du volet militaire de l’opération.
Une semaine plus tard, le reste du groupe est mieux connu. Parmi les personnes arrêtées, on recense un membre du commando des forces spéciales de la Bundeswehr (KSK), deux officiers à la retraite, un ancien policier de Hanovre, Michael Fritsch, candidat aux élections législatives de 2021 sous la bannière Die Basis (« la base ») – un petit parti créé pendant la pandémie de Covid-19 par des opposants aux restrictions et aux vaccins. Aussi, un chef cuisinier de Munich assez en vue, Frank Heppner, interpellé dans un hôtel de luxe à Kitzbühel (Autriche), qui devait assurer le ravitaillement des putschistes, ou encore deux anciens maires de petites villes situées dans le sud de la Saxe, près de la frontière tchèque – Christian Wendler, un paysagiste encarté à l’AfD, et Frank Richter, un garagiste pratiquant la naturopathie, membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU).
Le Monde
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C’est d’abord l’identité des conjurés que l’on connaît plus précisément. Le jour du coup de filet, l’attention des médias s’est concentrée sur trois personnalités : le prince Heinrich XIII von Reuss, un septuagénaire descendant d’une vieille famille aristocratique de Thuringe, censé prendre la tête du gouvernement à l’issue du putsch ; Birgit Malsack-Winkemann, une magistrate berlinoise, députée du parti d’extrême droite AfD de 2017 à 2021, à qui devait être confié le ministère de la justice ; et Rüdiger von Pescatore, un ancien commandant parachutiste chargé du volet militaire de l’opération.
Une semaine plus tard, le reste du groupe est mieux connu. Parmi les personnes arrêtées, on recense un membre du commando des forces spéciales de la Bundeswehr (KSK), deux officiers à la retraite, un ancien policier de Hanovre, Michael Fritsch, candidat aux élections législatives de 2021 sous la bannière Die Basis (« la base ») – un petit parti créé pendant la pandémie de Covid-19 par des opposants aux restrictions et aux vaccins. Aussi, un chef cuisinier de Munich assez en vue, Frank Heppner, interpellé dans un hôtel de luxe à Kitzbühel (Autriche), qui devait assurer le ravitaillement des putschistes, ou encore deux anciens maires de petites villes situées dans le sud de la Saxe, près de la frontière tchèque – Christian Wendler, un paysagiste encarté à l’AfD, et Frank Richter, un garagiste pratiquant la naturopathie, membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU).
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