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Bon annif à Guerguerat
Il y a deux ans jour pour jour, le Maroc a mené une agression militaire contre des Sahraouis civils
qui manifestaient pacifiquement pour réclamer la fermeture définitive de la brèche illégale érigée dans la région d’El Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental occupé.
Par cette attaque ignoble au niveau d’une zone tampon, le Maroc a violé délibérément l’accord de cessez-le-feu conclu en 1991 sous l’égide de l’ONU. L’application dudit accord devait amener à organiser à référendum d’autodétermination du peuple sahraoui mais l’occupant œuvre depuis à maintenir la situation de statuquo et mettre la communauté internationale devant le fait accompli. Cela avec la complicité de certaines puissances occidentales, la France en premier lieu. Le Maroc fait fi du droit international. Mais ses politiques n’ont ni affaibli ni dissuadé le peuple sahraoui qui reste attaché à son droit à l’autodétermination.
Son respect au Droit international n’a jamais été mis en doute mais l’agression menée contre des manifestants pacifiques a obligé, son représentant légitime, le Front Polisario, à reprendre les armes.
Depuis, les combats sont quasi quotidiens. L’armée populaire de libération sahraouie (APLS) annonce des attaques de manière régulière. Dans le clan adverse, l’occupant essaye de dissimuler la vérité et imposer un blackout médiatique. Les journalistes, les militants des droits de l’homme, les Envoyés spéciaux des différent SG de l’ONU sont interdits de se rendre dans les territoires sahraouis occupés. L’ancien SG de l’ONU, Ban Ki-moon, qui voulait se rendre dans la région fin 2015 début 2016, a lui aussi été empêché de se rendre à El-Ayoune occupée. Il a été déclaré «persona non grata» par Rabat et la communauté internationale n’avait pas réagi. Comme de coutume, l’actuel Envoyé spécial de SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan De Mistura, a, lui aussi, été interdit de s’y rendre. Il a présenté son rapport avant l’adoption de la résolution 2654 (2022) le 27 octobre. Ignorant ces remarques ainsi que celles du Front Polisario, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est contenté de souligner qu’il convient de parvenir à une «solution réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara occidental, occupé par le Maroc.
Le Conseil a appelé à la reprise des négociations sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir «à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». Le Conseil ne souligne, toutefois pas, les mécanismes en mesure d’obliger l’occupant à se conformer à la légalité internationale. Cette résolution résulte, «comme ses devancières depuis la remise en cause par la puissance occupante de ses engagements envers le plan de règlement porté par la résolution n° 690 (1991) d’un exercice laborieux de rédaction dépourvu de la volonté d’orienter et de stimuler des efforts destinés à préserver la nature de la question du Sahara occidental et à lui appliquer scrupuleusement la doctrine et les bonnes pratiques des Nations unies en matière de décolonisation», a réagi notre pays. De son côté, la Russie, qui s’était abstenue lors du vote, a expliqué que la résolution ne reflète pas la situation sur le terrain et «ne va sans doute pas contribuer aux efforts» de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU.
horizons.dz
Il y a deux ans jour pour jour, le Maroc a mené une agression militaire contre des Sahraouis civils
qui manifestaient pacifiquement pour réclamer la fermeture définitive de la brèche illégale érigée dans la région d’El Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental occupé.Par cette attaque ignoble au niveau d’une zone tampon, le Maroc a violé délibérément l’accord de cessez-le-feu conclu en 1991 sous l’égide de l’ONU. L’application dudit accord devait amener à organiser à référendum d’autodétermination du peuple sahraoui mais l’occupant œuvre depuis à maintenir la situation de statuquo et mettre la communauté internationale devant le fait accompli. Cela avec la complicité de certaines puissances occidentales, la France en premier lieu. Le Maroc fait fi du droit international. Mais ses politiques n’ont ni affaibli ni dissuadé le peuple sahraoui qui reste attaché à son droit à l’autodétermination.
Son respect au Droit international n’a jamais été mis en doute mais l’agression menée contre des manifestants pacifiques a obligé, son représentant légitime, le Front Polisario, à reprendre les armes.
Depuis, les combats sont quasi quotidiens. L’armée populaire de libération sahraouie (APLS) annonce des attaques de manière régulière. Dans le clan adverse, l’occupant essaye de dissimuler la vérité et imposer un blackout médiatique. Les journalistes, les militants des droits de l’homme, les Envoyés spéciaux des différent SG de l’ONU sont interdits de se rendre dans les territoires sahraouis occupés. L’ancien SG de l’ONU, Ban Ki-moon, qui voulait se rendre dans la région fin 2015 début 2016, a lui aussi été empêché de se rendre à El-Ayoune occupée. Il a été déclaré «persona non grata» par Rabat et la communauté internationale n’avait pas réagi. Comme de coutume, l’actuel Envoyé spécial de SG de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan De Mistura, a, lui aussi, été interdit de s’y rendre. Il a présenté son rapport avant l’adoption de la résolution 2654 (2022) le 27 octobre. Ignorant ces remarques ainsi que celles du Front Polisario, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est contenté de souligner qu’il convient de parvenir à une «solution réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara occidental, occupé par le Maroc.
Le Conseil a appelé à la reprise des négociations sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU, sans conditions préalables et de bonne foi, en vue de parvenir «à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». Le Conseil ne souligne, toutefois pas, les mécanismes en mesure d’obliger l’occupant à se conformer à la légalité internationale. Cette résolution résulte, «comme ses devancières depuis la remise en cause par la puissance occupante de ses engagements envers le plan de règlement porté par la résolution n° 690 (1991) d’un exercice laborieux de rédaction dépourvu de la volonté d’orienter et de stimuler des efforts destinés à préserver la nature de la question du Sahara occidental et à lui appliquer scrupuleusement la doctrine et les bonnes pratiques des Nations unies en matière de décolonisation», a réagi notre pays. De son côté, la Russie, qui s’était abstenue lors du vote, a expliqué que la résolution ne reflète pas la situation sur le terrain et «ne va sans doute pas contribuer aux efforts» de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU.
horizons.dz
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