C'est une honte que l'Algérie et la Tunisie fassent partie de ce machin saoudie!
- Les vingt-deux membres de la Ligue des États arabes , organisation créée le 22 mars 1945, sont-ils en train de faire mentir l’adage attribué au grand penseur Ibn Khaldoun, selon lequel « les Arabes se sont entendus pour ne jamais s’entendre » ? Après les temps de discorde — on se souvient, par exemple, des insultes échangées entre le roi d’Arabie saoudite et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi lors d’un sommet arabe en février 2003 —, c’est bel et bien une unanimité qui semble désormais unir ces pays. Unanimité dans la retenue et l’inaction mais unanimité tout de même…
Après la mort, lundi 14 mai, de 60 Palestiniens de Gaza abattus par l’armée israélienne, et cela au moment même où les États-Unis inauguraient leur ambassade à Jérusalem, une conférence extraordinaire des ministres des affaires étrangères des pays membres s’est tenue le 17 mai au siège du Caire (la veille, une réunion avait regroupé les délégués permanents). « Beaucoup de parlotte, peu de décisions concrètes et tout le monde est d’accord pour adopter une position de profil bas » résume à ce sujet un diplomate maghrébin.
Ironie de l’histoire, l’Arabie saoudite s’est longtemps méfiée de la Ligue arabe qu’elle jugeait trop dépendante de l’influence égyptienne et de celle du bloc « progressiste ». Cela explique, entre autres, pourquoi le royaume a favorisé la naissance de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le 25 septembre 1969. Installée à Djeddah et représentée aux Nations unies, cette organisation a permis à Riyad de promouvoir son influence politique et religieuse à travers le monde arabo-musulman et de compenser son relatif isolement au sein de la Ligue arabe où des pays comme l’Égypte, l’Irak, la Syrie, la Libye ou l’Algérie jouaient les premiers rôles. Aujourd’hui, comme l’explique encore le diplomate maghrébin, « les diplomates saoudiens donnent le “la” et leurs homologues égyptiens et d’autres pays du Golfe relayent. Les autres acquiescent ou, tout du moins, se taisent. »
Le Monde diplomatique
voir aussi:
Les pays membres de la Ligue arabe (donneesmondiales.com)

- Les vingt-deux membres de la Ligue des États arabes , organisation créée le 22 mars 1945, sont-ils en train de faire mentir l’adage attribué au grand penseur Ibn Khaldoun, selon lequel « les Arabes se sont entendus pour ne jamais s’entendre » ? Après les temps de discorde — on se souvient, par exemple, des insultes échangées entre le roi d’Arabie saoudite et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi lors d’un sommet arabe en février 2003 —, c’est bel et bien une unanimité qui semble désormais unir ces pays. Unanimité dans la retenue et l’inaction mais unanimité tout de même…
Après la mort, lundi 14 mai, de 60 Palestiniens de Gaza abattus par l’armée israélienne, et cela au moment même où les États-Unis inauguraient leur ambassade à Jérusalem, une conférence extraordinaire des ministres des affaires étrangères des pays membres s’est tenue le 17 mai au siège du Caire (la veille, une réunion avait regroupé les délégués permanents). « Beaucoup de parlotte, peu de décisions concrètes et tout le monde est d’accord pour adopter une position de profil bas » résume à ce sujet un diplomate maghrébin.
Ironie de l’histoire, l’Arabie saoudite s’est longtemps méfiée de la Ligue arabe qu’elle jugeait trop dépendante de l’influence égyptienne et de celle du bloc « progressiste ». Cela explique, entre autres, pourquoi le royaume a favorisé la naissance de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le 25 septembre 1969. Installée à Djeddah et représentée aux Nations unies, cette organisation a permis à Riyad de promouvoir son influence politique et religieuse à travers le monde arabo-musulman et de compenser son relatif isolement au sein de la Ligue arabe où des pays comme l’Égypte, l’Irak, la Syrie, la Libye ou l’Algérie jouaient les premiers rôles. Aujourd’hui, comme l’explique encore le diplomate maghrébin, « les diplomates saoudiens donnent le “la” et leurs homologues égyptiens et d’autres pays du Golfe relayent. Les autres acquiescent ou, tout du moins, se taisent. »
Le Monde diplomatique
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Les pays membres de la Ligue arabe (donneesmondiales.com)
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