Introuvable depuis le feu vert du Conseil d'État français à son expulsion, fin août, le prédicateur - né en France et de nationalité marocaine -, a ensuite fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen délivré par un juge d'instruction de Valenciennes (Nord), pour «soustraction à l'exécution d'une décision d'éloignement».
Où en est-on désormais et quelles sont les étapes à venir ? Une coopération judiciaire est en cours entre la justice belge et la justice française. La procédure de remise de l'imam à la France pourrait prendre plusieurs semaines, indique au Figaro une source proche du dossier. Si Hassan Iquioussen accepte d'être remis à la France, la Belgique a dix jours pour s'exécuter. Mais s'il refuse, ce qui est probable, il devra être remis aux autorités françaises dans les 90 jours, comme le détaille un article du quotidien La Libre sur le fonctionnement du mandat d'arrêt européen en Belgique.
Une procédure administrative prendra ensuite le relais. «À la fin de cette procédure judiciaire, il y aura une procédure administrative. Monsieur Iquioussen sera mis en centre de rétention administrative et sera expulsé vers son pays d'origine (le Maroc, NDLR)», a lui-même indiqué le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, vendredi.
Problème, le Maroc a suspendu fin août le «laissez-passer consulaire» qu'il avait délivré au début du mois à l'imam Iquioussen afin de permettre son expulsion par la France vers ce pays. Le Maroc a expliqué cette décision par le fait qu'il «n'y avait pas eu de concertations avec les autorités marocaines», au lendemain de la décision du Conseil d'État ouvrant la voie à son expulsion. L'avenir de cet imam de 58 ans est donc pour l'heure encore très incertain.
le figaro
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