A travers une lettre adressée au président du Conseil militaire de transition, le chef de la diplomatie tchadienne, Chérif Mahamat Zène a annoncé sa démission du gouvernement. Tchadinfos en sait un plus sur les raisons.
La démission du ministre des Affaires étrangères est liée à une accumulation de frustration. Depuis les pourparlers de Doha avec les politico-militaires, Chérif Mahamat Zène ne fait qu’avaler des couleuvres. Et la goutte d’eau qui a fait déborder la vase après l’ouverture d’un consulat à Dakhla au Maroc sans son avis, est celle de la désignation du ministre de la Communication, Abdramane Koulamallah, instruit par la hiérarchie, pour s’adresser au corps au diplomatique ce lundi. Le ministre des Affaires étrangères, Chérif Mahmat Zène, en vacances à Dubai, a très mal apprécié. Pour lui, la Secrétaire d’Etat est bien placée pour cet exercice. Et que la désignation du ministre Abdramane Koulamallah est une ingérence inacceptable. Il faut le dire, entre les deux hommes, l’ambiance est électrique depuis un bon moment.
Selon des sources bien introduites, le désormais ex ministre des Affaires étrangères en veut au ministre Abdramane Koulamallah pour avoir gâté tout ce qu’il (Chérif Mahamat Zen) a accompli quand il occupait le portefeuille de la Communication. Sur un message Whatsapp qui a fuité, les deux ministres ont eut des échanges peu commodes. Chérif Mahamat Zen reproche à Abdramane Koulamallah de “vouloir s’immiscer dans ses fonctions et de trop occuper l’espace médiatique“. Le second se défend d’avoir été instruit par la hiérarchie pour faire cette communication tout en gardant son sang froid. Après avoir rendu compte à la hiérarchie, le ministre de la Communication s’est résigné à faire le point de l’évolution du dialogue national inclusif et souverain aux partenaires et diplomates le lundi 19 au lieu de vendredi 16, comme initialement prévu. Le porte-parole du gouvernement espérait ainsi faire baisser la température nous fait savoir une de nos sources.
Dans sa lettre de démission, Chérif Mahamat Zène a bien souligné que son engagement et sa volonté de servir son pays “se trouvent contrariés par des initiatives et actions parallèles » de certains membres du cabinet du PCMT et du gouvernement, « entreprises à mon insu et sur vos instructions ». Des initiatives et interférences « répétitives et intempestives ne visent qu’à entraver l’exercice de mes fonctions et empiéter sur les prérogatives qui sont celles de mon département”. Le désormais ex-chef de la diplomatie tchadienne dénonce une situation “aussi malsaine que confuse et inacceptable, entretenue à dessein et dépouillant le département que je dirige de toutes ses prérogatives et me réduisant à un simple figurant”. D’où sa démission.
Tchadinfos
La démission du ministre des Affaires étrangères est liée à une accumulation de frustration. Depuis les pourparlers de Doha avec les politico-militaires, Chérif Mahamat Zène ne fait qu’avaler des couleuvres. Et la goutte d’eau qui a fait déborder la vase après l’ouverture d’un consulat à Dakhla au Maroc sans son avis, est celle de la désignation du ministre de la Communication, Abdramane Koulamallah, instruit par la hiérarchie, pour s’adresser au corps au diplomatique ce lundi. Le ministre des Affaires étrangères, Chérif Mahmat Zène, en vacances à Dubai, a très mal apprécié. Pour lui, la Secrétaire d’Etat est bien placée pour cet exercice. Et que la désignation du ministre Abdramane Koulamallah est une ingérence inacceptable. Il faut le dire, entre les deux hommes, l’ambiance est électrique depuis un bon moment.
Selon des sources bien introduites, le désormais ex ministre des Affaires étrangères en veut au ministre Abdramane Koulamallah pour avoir gâté tout ce qu’il (Chérif Mahamat Zen) a accompli quand il occupait le portefeuille de la Communication. Sur un message Whatsapp qui a fuité, les deux ministres ont eut des échanges peu commodes. Chérif Mahamat Zen reproche à Abdramane Koulamallah de “vouloir s’immiscer dans ses fonctions et de trop occuper l’espace médiatique“. Le second se défend d’avoir été instruit par la hiérarchie pour faire cette communication tout en gardant son sang froid. Après avoir rendu compte à la hiérarchie, le ministre de la Communication s’est résigné à faire le point de l’évolution du dialogue national inclusif et souverain aux partenaires et diplomates le lundi 19 au lieu de vendredi 16, comme initialement prévu. Le porte-parole du gouvernement espérait ainsi faire baisser la température nous fait savoir une de nos sources.
Dans sa lettre de démission, Chérif Mahamat Zène a bien souligné que son engagement et sa volonté de servir son pays “se trouvent contrariés par des initiatives et actions parallèles » de certains membres du cabinet du PCMT et du gouvernement, « entreprises à mon insu et sur vos instructions ». Des initiatives et interférences « répétitives et intempestives ne visent qu’à entraver l’exercice de mes fonctions et empiéter sur les prérogatives qui sont celles de mon département”. Le désormais ex-chef de la diplomatie tchadienne dénonce une situation “aussi malsaine que confuse et inacceptable, entretenue à dessein et dépouillant le département que je dirige de toutes ses prérogatives et me réduisant à un simple figurant”. D’où sa démission.
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