Le 7 septembre, à l’issue de violents combats l’ayant opposé aux Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM, lié à al-Qaïda] et au Mouvement pour le salut de l’Azawad [MSA, pro-gouvernemental], l’État islamique au grand Sahara [EIGS] s’est emparé de la ville de Talataye, située à 150 km à l’est de Gao et à 200 km au nord d’Anderamboukane, localité qui, frontalière du Niger, est sous son influence.
Cela étant, si Talataye occupe une position « stratégique » pour contrôler les routes menant vers Gao, Ménaka et Kidal, les jihadistes de l’EIGS ne s’y sont pas attardés. Mais ils sont laissé derrière eux une ville ravagée… et les cadavres d’une quarantaine de civils. Ils « ont brûlé le marché et plusieurs habitations », a témoigné un cadre du MSA auprès de l’AFP.
Les combats de Talataye ont fait suite à ceux d’Anderamboukane où, en juin, l’EIGS a pris le dessus sur le GTIA 8 des Forces armées maliennes [FAMa], une unité constituée principalement de Touaregs et commandée par le général El Hadj Ag Gamou, dont le statut est particulier puisqu’il est aussi le chef du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés [GATIA], allié du MSA.
Justement, dans un message audio diffusé via les réseaux sociaux, ce vétéran du combat contre les groupes jihadistes a appelé les civils à quitter les zones où l’EIGS et le GSIM cherchent à étendre leur influence. « Il n’y a pas de forces armées ni aucun entité pour y garantir la sécurité des populations », a dit le général Gamou en lague tamashek. Ce document a été authentifié par l’AFP auprès d’un proche de l’officier touareg.
Source : OPEX 360 - zone militaire - 15/09/2022
Cela étant, si Talataye occupe une position « stratégique » pour contrôler les routes menant vers Gao, Ménaka et Kidal, les jihadistes de l’EIGS ne s’y sont pas attardés. Mais ils sont laissé derrière eux une ville ravagée… et les cadavres d’une quarantaine de civils. Ils « ont brûlé le marché et plusieurs habitations », a témoigné un cadre du MSA auprès de l’AFP.
Les combats de Talataye ont fait suite à ceux d’Anderamboukane où, en juin, l’EIGS a pris le dessus sur le GTIA 8 des Forces armées maliennes [FAMa], une unité constituée principalement de Touaregs et commandée par le général El Hadj Ag Gamou, dont le statut est particulier puisqu’il est aussi le chef du Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés [GATIA], allié du MSA.
Justement, dans un message audio diffusé via les réseaux sociaux, ce vétéran du combat contre les groupes jihadistes a appelé les civils à quitter les zones où l’EIGS et le GSIM cherchent à étendre leur influence. « Il n’y a pas de forces armées ni aucun entité pour y garantir la sécurité des populations », a dit le général Gamou en lague tamashek. Ce document a été authentifié par l’AFP auprès d’un proche de l’officier touareg.
Source : OPEX 360 - zone militaire - 15/09/2022
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