Le Premier ministre espagnol continue d’essuyer des revers. Après l’échec de son plan énergétique pour l’Europe, son incapacité à gérer le dossier de l’immigration clandestine et l’absence de solution pour freiner l’inflation galopante, Sanchez est en chute libre dans les sondages et perd le soutien politique de l’UE et de ses Etats membres.
Après le président français Emmanuel Macron qui a adopté un discours ferme face à l’insistance du Premier ministre espagnol de lancer le projet Midcat jugé «inutile», c’est au tour de la Commission européenne d’infliger une nouvelle gifle à Sanchez en exprimant un refus catégorique de «financer» le projet.
Mardi 06 septembre, la porte-parole de la Commission européenne Tim McPhie a fermé toute possibilité de financement de ce projet cher à Sanchez en affirmant lors d’une conférence de presse que «le Midcat ne figurait pas sur la liste des projets d’intérêt commun (PIC) de l’UE». «Ce que je peux dire très simplement à ce sujet, c’est que tout projet d’infrastructure transfrontalière supplémentaire qui relie la péninsule ibérique au reste de l’Europe doit être analysé par les États membres concernés et le promoteur», a-t-elle déclaré. Une déclaration qui vient mettre fin à un rêve longtemps entretenu pour faire bercer l’opinion publique espagnole.
Un rêve qui ne peut résister au froid d’un hiver qui s’annonce déjà glacial, et le gouvernement s’est rendu à l’évidence en sollicitant ses voisins français et italien pour l’approvisionner en gaz à l’approche de l’hiver.
Outre l’échec du projet de transformation de l’Espagne en arrière-base énergétique de l’Europe, le Premier ministre espagnol a également perdu sur l’un des dossiers qui ont été au centre des préoccupations de la Communauté européenne au sujet du contrôle de l’immigration clandestine depuis Ceuta et Melilla. Un dossier sur lequel le Premier ministre espagnol a fortement investi. D’après les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur espagnol jusqu’au mois d’août dernier, «le nombre total de migrants clandestins ayant traversé les clôtures de Ceuta et Melilla est de 1837, soit une augmentation de 25,3% par rapport à l’année dernière (c’est-à-dire avant le deal entre Sanchez et le roi de Maroc)», rapporte le journal espagnol El Confidencial.
La multiplication des échecs de Pedro Sanchez et son gouvernement, sur le plan économique avec une inflation galopante de 10%, l’échec de la politique énergétique, et enfin son plan de lutte contre l’immigration clandestine, est d’un poids important dans les sondages d’opinion. Selon les dernières estimations du Centre de recherche sociologique (CIS), «la popularité de Sanchez a fléchi durant ces dernières semaines en perdant près de 1,5 million d’électeurs», et cela, à une année seulement des élections législatives.
Après le président français Emmanuel Macron qui a adopté un discours ferme face à l’insistance du Premier ministre espagnol de lancer le projet Midcat jugé «inutile», c’est au tour de la Commission européenne d’infliger une nouvelle gifle à Sanchez en exprimant un refus catégorique de «financer» le projet.
Mardi 06 septembre, la porte-parole de la Commission européenne Tim McPhie a fermé toute possibilité de financement de ce projet cher à Sanchez en affirmant lors d’une conférence de presse que «le Midcat ne figurait pas sur la liste des projets d’intérêt commun (PIC) de l’UE». «Ce que je peux dire très simplement à ce sujet, c’est que tout projet d’infrastructure transfrontalière supplémentaire qui relie la péninsule ibérique au reste de l’Europe doit être analysé par les États membres concernés et le promoteur», a-t-elle déclaré. Une déclaration qui vient mettre fin à un rêve longtemps entretenu pour faire bercer l’opinion publique espagnole.
Un rêve qui ne peut résister au froid d’un hiver qui s’annonce déjà glacial, et le gouvernement s’est rendu à l’évidence en sollicitant ses voisins français et italien pour l’approvisionner en gaz à l’approche de l’hiver.
Outre l’échec du projet de transformation de l’Espagne en arrière-base énergétique de l’Europe, le Premier ministre espagnol a également perdu sur l’un des dossiers qui ont été au centre des préoccupations de la Communauté européenne au sujet du contrôle de l’immigration clandestine depuis Ceuta et Melilla. Un dossier sur lequel le Premier ministre espagnol a fortement investi. D’après les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur espagnol jusqu’au mois d’août dernier, «le nombre total de migrants clandestins ayant traversé les clôtures de Ceuta et Melilla est de 1837, soit une augmentation de 25,3% par rapport à l’année dernière (c’est-à-dire avant le deal entre Sanchez et le roi de Maroc)», rapporte le journal espagnol El Confidencial.
La multiplication des échecs de Pedro Sanchez et son gouvernement, sur le plan économique avec une inflation galopante de 10%, l’échec de la politique énergétique, et enfin son plan de lutte contre l’immigration clandestine, est d’un poids important dans les sondages d’opinion. Selon les dernières estimations du Centre de recherche sociologique (CIS), «la popularité de Sanchez a fléchi durant ces dernières semaines en perdant près de 1,5 million d’électeurs», et cela, à une année seulement des élections législatives.
Commentaire