A mon avis, les germes de l'aigreur par la dictature marocaine envers l'Algérie découle de l'indépendance algérienne à laquelle la dictature alaouite n'a toujours pas digérée. En effet, selon même feu Medhi Ben Barka, le royaume chérifien s'était montré lâche d'égard à la Révolution et partant, il (royaume chérifien) n'est pas habilité à réclamer le sud algérien qui, historiquement, ne lui a jamais appartenu itou le Sahara Occidental (Cf. décision de la Cour européenne de justice).
Donc, qui de l'Algérie ou de la dictature marocaine souscrit la haine envers son voisin?
Selon vous?
- La haine jusqu’ici cantonnée aux médias et aux organes du pouvoir algérien a fini par gagner la pelouse d’un terrain de football, enterrant en deux coups de pelle l’esprit sportif et ses valeurs sacrées ainsi que la fraternité entre peuples. Le sport, jusque-là espace préservé des tensions politiques entre les deux pays, a fini par capituler et céder sous la pression de la propagande.
La fraternité entre voisins, ce doux mirage qui laissait encore à penser aux Marocains que l’Algérie était déchirée en deux, le peuple frère d’un côté et de l’autre la junte militaire au pouvoir, s’estompe de plus en plus.
Car après avoir visionné ces terribles images, d’une violence rare, qui donnent à voir le gardien de but marocain assailli et tabassé par plusieurs joueurs de l’équipe adverse, cet autre joueur marocain couché à qui on assène des coups de pieds, chaussés de godasses, sur la tête et le cou, mettant sa vie en péril, cette foule de supporteurs qui envahit le terrain pour en découdre avec les joueurs marocains, ces forces de l’ordre qui n’interviennent pas pour sécuriser les joueurs… on en vient à douter aujourd’hui, fortement, de cette scission entre le peuple et la junte qui le dirige, autant qu’on doute qu’il faille vraiment dissocier l’homme de l’artiste pour mieux excuser ses actes odieux.
Alors que le Maroc pratique de longue date la politique de la main tendue, ces images témoignent d’un fait devenu incontestable: la machine à propagande qui tourne à plein régime en Algérie depuis des décennies a fini par récolter les fruits de son labeur. La haine anti-Maroc, totalement aveugle et absurde, germe désormais dans l’esprit de la jeune génération.
(...).
Elle s’exprime désormais fièrement dans les micro-trottoirs réalisés dans la rue algérienne, où les badauds se voient tendre le micro pour insulter «le Marrok» et «les Mrarkas», ce peuple de sionistes, pour accuser les Marocaines, ces sorcières, de défaites sportives algériennes et, dernièrement, pour appeler l’émir du Qatar à inviter le Polisario à l’occasion de la Coupe du monde de football et espérer ainsi que le Maroc annule sa participation comme il s’est retiré du sommet de Tunis… Tout y passe pour salir l’image d’un pays et de ses habitants. Mais le plus frappant dans ces images récoltées en Algérie, c’est le jeune âge des interviewés.
Le 360.ma (extraits)
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" Nous préférons de pas avoir de patrie que d’être Marocains "
Donc, qui de l'Algérie ou de la dictature marocaine souscrit la haine envers son voisin?
Selon vous?
- La haine jusqu’ici cantonnée aux médias et aux organes du pouvoir algérien a fini par gagner la pelouse d’un terrain de football, enterrant en deux coups de pelle l’esprit sportif et ses valeurs sacrées ainsi que la fraternité entre peuples. Le sport, jusque-là espace préservé des tensions politiques entre les deux pays, a fini par capituler et céder sous la pression de la propagande.
La fraternité entre voisins, ce doux mirage qui laissait encore à penser aux Marocains que l’Algérie était déchirée en deux, le peuple frère d’un côté et de l’autre la junte militaire au pouvoir, s’estompe de plus en plus.
Car après avoir visionné ces terribles images, d’une violence rare, qui donnent à voir le gardien de but marocain assailli et tabassé par plusieurs joueurs de l’équipe adverse, cet autre joueur marocain couché à qui on assène des coups de pieds, chaussés de godasses, sur la tête et le cou, mettant sa vie en péril, cette foule de supporteurs qui envahit le terrain pour en découdre avec les joueurs marocains, ces forces de l’ordre qui n’interviennent pas pour sécuriser les joueurs… on en vient à douter aujourd’hui, fortement, de cette scission entre le peuple et la junte qui le dirige, autant qu’on doute qu’il faille vraiment dissocier l’homme de l’artiste pour mieux excuser ses actes odieux.
Alors que le Maroc pratique de longue date la politique de la main tendue, ces images témoignent d’un fait devenu incontestable: la machine à propagande qui tourne à plein régime en Algérie depuis des décennies a fini par récolter les fruits de son labeur. La haine anti-Maroc, totalement aveugle et absurde, germe désormais dans l’esprit de la jeune génération.
(...).
Elle s’exprime désormais fièrement dans les micro-trottoirs réalisés dans la rue algérienne, où les badauds se voient tendre le micro pour insulter «le Marrok» et «les Mrarkas», ce peuple de sionistes, pour accuser les Marocaines, ces sorcières, de défaites sportives algériennes et, dernièrement, pour appeler l’émir du Qatar à inviter le Polisario à l’occasion de la Coupe du monde de football et espérer ainsi que le Maroc annule sa participation comme il s’est retiré du sommet de Tunis… Tout y passe pour salir l’image d’un pays et de ses habitants. Mais le plus frappant dans ces images récoltées en Algérie, c’est le jeune âge des interviewés.
Le 360.ma (extraits)
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" Nous préférons de pas avoir de patrie que d’être Marocains "
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