Rien n’arrête les folies de la junte militaire algérienne et de sa création le Polisario. Le prétendu ministre-conseiller de la fantomatique Rasd, Bachir Moustafa Sayed, prédit la démission inéluctable du chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez. «S’il ne démissionne pas, il sera destitué», a-t-il affirmé à la Patrie News, considérant «l’effritement de la coalition gouvernemental et de l’aile même du parti socialiste qui l’a amenée au pouvoir». Pour lui, Pedro Sanchez «ne peut pas tenir longtemps en place, sachant qu’il a misé sur un cheval perdant, à savoir le Maroc, et surtout avec la crise socio-économique qui secoue le pays, après qu’il se soit mis à dos l’Algérie, en plus du rejet catégorique par les institutions de l’Etat et les partis politiques de sa politique intérieure et extérieure, surhaussés par la flambée de prix et le chômage. Et en l’absence d’élections proches, il faut s’attendre à ce qu’il soit déchu par la rue».
Seulement, les prophéties du Polisario sont déconnectées de la réalité. A ce jour, les partis d’extrême gauche ou indépendantistes proches du Polisario n’ont pas présenté de motion de censure ou réclamé la démission de Pedro Sanchez, en riposte à son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara.
Quant aux alliés du Front Polisario, Unidas-Podemos, la Gauche républicaine catalane et EH Bildu, ils ont présenté en avril dernier, pour vote à la Chambre des représentants, une initiative qui fait table rase de l’«organisation d’un référendum» et du «droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».
maroc hebdo
Commentaire