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GAZ : la crise s’aggrave pour l’Europe

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  • GAZ : la crise s’aggrave pour l’Europe

    La crise ou plutôt la guerre, du gaz a pris des proportions qui font frémir d’inquiétude les Européens depuis deux jours. En réalité, si depuis le début de la crise russoukrainienne, le gaz fait partie des motifs majeurs qui alimentent la hantise chez les 27 de l’UE, c’est en fait depuis le mois de juin dernier que la situation s’est mise à vraiment se gâter. Pour les Européens, s’entend. Sous l’égide des États-Unis, les Européens s’étaient tôt mis à prospecter parmi les probables futures sources d’approvisionnement dans la perspective de la substitution du gaz russe. Ils se sont mis à sillonner le monde et, ainsi, ils avaient fait de l’Algérie une des plausibles solutions pour participer à compenser l’absence du gaz tout dans l’histoire, et les Européens, contrairement à ce qu’ils avaient prévu dans leur scénario, n’ont pas le beau rôle. Les développements intervenus depuis lundi mettent les Occidentaux et leurs alliés dans une position pour le moins stressante. La situation a commencé à se corser en juin dernier pour Ils se sont mis à sillonner le monde et, ainsi, ils avaient fait de l’Algérie une des plausibles solutions pour participer à compenser l’absence du gaz russe dès le début du mois de février... russe dès le début du mois de février, soit avant que la guerre entre la Russie et l’Ukraine éclate. Ainsi, et parmi d’autres, la solution algérienne commençait à prendre de l’épaisseur après qu’il eut été révélé par l’agence Reuters que le gouvernement américain avait pris l’initiative de s’informer auprès de la compagnie italienne Eni, la française Total Energies ainsi que d’autres compagnies opérant en Algérie comme les Norvégiens d’Equinor ou encore les Américains d’Oxy pour savoir si davantage de gaz peut provenir d’Algérie au cas où... L’amenuisement du débit de gaz russe en direction de l’Europe, nous y sommes donc. Sauf qu’il n’est pas dû à un boycott européen, ce qui change les Occidentaux avec le début de la réduction des livraisons de gaz à travers le gazoduc Nord Stream 1. Une réduction du débit que la compagnie russe Gazprom justifiait par des problèmes de maintenance de l’installation nés de la rétention de turbines au Canada, pays qui a imposé des sanctions contre la Russie. Un problème confirmé par les Allemands de Siemens Energy qui, comme le rapportaient plusieurs agences, ont déclaré : «En raison des sanctions imposées par le Canada, il est actuellement impossible pour Siemens Energy de livrer des turbines à gaz révisées aux clients. Nous avons informé les gouvernements canadien et allemand et nous travaillons à une solution». Les travaux de maintenance du gazoduc Nord Stream 1 programmés depuis lundi dernier condamnent les Européens à se passer du gaz russe pendant une dizaine de jours, mais de l’Allemagne à l’Italie, en passant par la France et l’Espagne, tous savent désormais que les choses ne se passeront plus comme avant, la Russie ayant démontré qu’elle a les moyens de se passer du marché européen, et les travaux de maintenance du gazoduc peuvent prendre plus de temps que prévu. Des développements qui ont mis, ces dernières 72 heures, les pays membres de l’Union européenne les plus influents dans tous leurs états. À commencer par l’Allemagne, première économie des 27 de l’UE et membre le plus dépendant du gaz russe, qui s’attend à une rupture totale de l’approvisionnement en gaz russe et se prél’Economie, Robert Habeck, alors que «l’économie allemande connaîtra des difficultés majeures et les Allemands risquent de ne pas pouvoir chauffer leurs maisons à l’approche de l’hiver», prévenait le ministre canadien des Ressources naturelles, rejoignant les analyses qui font état de potentielles «conséquences dramatiques» sur l’économie allemande qui ne s’est jamais révélée aussi fébrile et aussi dépendante d’autres pays qui, eux, ont eu la bonne idée depuis de longues années de diversifier leurs sources d’approvisionnement, à l’instar de la France qui a assuré ses arrières en renouvelant, par le biais de l’énergéticien Engie, par exemple, son accord avec l’Algérie, il y a une semaine, pour la fourniture de gaz à travers le gazoduc Medgaz, tout comme l’ont fait les Italiens d’Eni, il y a quelques mois déjà, En tous les cas, la crise du gaz est partie pour prendre une tournure dramatique, pas que pour l’Allemagne. pare à une pénurie. Il faut savoir que l’Allemagne, avant la guerre en Ukraine, était dépendante du gaz russe à hauteur de 55%. Et malgré leur effort pour réduire cette dépendance, 35% de son gaz viendrait toujours aujourd'hui de la Russie. «Nous devons nous préparer au pire», a averti le ministre allemand de avec même une option pour une augmentation des quantités. En tous les cas, la crise du gaz est partie pour prendre une tournure dramatique, pas que pour l’Allemagne. Ainsi, en France ce sont pas moins de 5 700 usines qui verraient leur activité fortement ralentie.

    Azedine Maktour
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

  • #2
    10 jours test.

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