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Conflit Espagne-Algérie : Albares se plaint encore à l’UE

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    Conflit Espagne-Algérie : Albares se plaint encore à l’UE




    by Yasmina C
    juillet 3, 2022
    lalgerieaujordhui


    Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a de nouveau évoqué les relations «tendues» entre l’Algérie et l’Espagne, misant encore et toujours sur l’Union européenne pour convaincre les dirigeants algériens de mettre fin à la crise.

    «On fait confiance à la discrétion et aux efforts de Bruxelles pour résoudre la crise avec l’Algérie, notamment en ce qui concerne le volet commercial», dit-il. Le ministre des Affaires étrangères espagnol réitère la volonté de son gouvernement d’avoir «les meilleures relations» avec Alger basées sur le «respect mutuel». Albares reconnaît, par ailleurs, qu’il y a un blocus des opérations commerciales avec l’Algérie. «Le commerce avec l’Algérie est très affecté», a-t-il insisté avant de nous apprendre que le secrétaire d’État au Commerce est chargé de réunir des informations sur les difficultés que rencontrent les entreprises espagnoles pour commercer avec notre pays. «Ces informations seront transmises à la Commission européenne puisque «les instruments et la politique commerciale appartiennent», à Bruxelles, précise-t-il. Une approche déjà critiqué par l’opposition espagnole, à sa tête le PP qui y voit un aveu de faiblesse et d’incompétence. «Incapable de régler un conflit, il y va pleurer dans les bras de l’UE et les supplier de venir réparer les dégâts de leur politique hasardeuse et aventureuse», disait Feijoo, leader du Parti Populaire et favori à la succession de Sanchez.

    La question qui embarrasse…

    Interrogé expressément pour savoir si le gouvernement entretient un quelconque contact avec l’Algérie, qui a convoqué son ambassadeur à Madrid pour des consultations le 19 mars dernier, le ministre s’est une nouvelle fois dégonflé, comme à de précédentes occasions. «La diplomatie exige de la discrétion», s’est-il contenté de répondre. Pressé par les journalistes pour donner plus d’informations aux Espagnols et aux entreprises affectées par la tension entre son pays et l’Algérie, résultat de la décision unilatérale de Sanchez de trahir les Sahraouis et les Espagnols, en se ralliant aux thèses de Rabat, Albares répondit : «Ce n’est pas par les médias qu’il faut faire passer des messages», demandant par la suite de la compréhension pour ne pas donner plus de détails sur la question de savoir si lui-même ou l’ambassadeur d’Espagne à Alger sont en contact avec les autorités algériennes. En réponse à cette question, la diplomatie algérienne a été on ne peut plus claire : «Les relations pourraient revenir à la normale après le départ de ce gouvernement», ou en un mot : pas de dialogue avec l’Espagne tant que Madrid maintient sa position sur le Sahara.

    L’Algérie n’est pas le Maroc !

    Toujours sous la pression des médias, du patronnant et des Espagnols qui craignent des répercussions encore plus néfastes à l’approche de l’hiver, Albares, qui, semble-t-il, n’a plus d’arguments, a une nouvelle fois insisté sur la «volonté du gouvernement d’avoir les meilleures relations avec l’Algérie », bien qu’il ait précisé que, «comme avec tous les autres voisins, lesdites relations doivent être fondées «sur le respect mutuel, le principe du gagnant-gagnant de bénéfice mutuel, la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures des uns et des autres», faisant référence à la décision de Sanchez de soutenir le plan marocain sur le Sahara Occidental. Sur ce, Albares a rappelé les principes contenus dans le Traité d’amitié entre l’Algérie et l’Espagne dont la suspension a été annoncée par Alger le 8 juin. «Il n’est pas interdit d’avoir de bonnes relations avec un voisin et un autre», en référence claire au rapprochement de son pays avec le Maroc, pays avec lequel l’Algérie a rompu ses relations en août dernier. «Nous voulons la même relation avec l’Algérie qu’avec tous nos voisins », a-t-il souhaité. Cependant, l’Algérie n’est pas le Maroc. Les relations espagnoles avec le Maroc ne peuvent être les mêmes qu’avec l’Algérie. L’histoire, la géographie, les principes fondamentaux de la nation, la politique étrangère, les positions, le poids, et même les relations commerciales ne sont pas les mêmes. L’Algérie ne peut donc, être pour l’Espagne ce qu’est pour elle le Maroc présentement.
    Y. C.

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  • #2
    Je trouve qu'il a une tête de belle mère spécialisée dans le comerage.

    Ah oui pour info il y aura des responsables de l'Otan lors du défilé militaire de ce 5 juillet..
    J'aime surfer sur la vague du chaos.

    Commentaire

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