Maroc : Quand des citoyens mènent une «vie primitive semblable à celle des hommes des cavernes»
9 juin 2022
![](https://lapatrienews.dz/wp-content/uploads/2022/06/Pauvrete-au-Maroc-720x420.jpg)
Tous les rapports établis par des organismes spécialisés, l’attestent : au Maroc, des millions de personnes vivent dans l’extrême pauvreté alors que d’immenses richesses sont concentrées dans les mains de quelques minorités.
«Le Maroc est le pays le plus inégalitaire du Nord de l’Afrique et parmi la moitié des pays les plus inégalitaires de la planète», écrit à titre illustratif, le dernier rapport Oxfam sur les inégalités dans le monde.
![](https://lapatrienews.dz/wp-content/uploads/2022/06/Pauvrete-au-Maroc-720x420.jpg)
Ce constat est vite appuyé par l’Observatoire national (marocain) du développement humain qui relève à ce propos, que chez certains ménages, la pauvreté se trouve accentuée, d’autres y tombent subitement et de façon parfois dramatique.
L’exemple le plus dramatique de cette pauvreté, nous vient d’une région située derrière les montagnes du Haut Atlas, où les citoyens vivant dans les grottes et une souffrance sans fin, mènent une «vie primitive semblable à celle des hommes des cavernes» à cause de l’absence des commodités les plus basiques, et des conditions climatiques difficiles ayant fait de leur vie une tragédie.
Il s’agit en effet des habitants du Maroc profond, appelé communément «le Maroc oublié».
« Dans cette région, la vie est primitive et l’homme aussi, à cause de l’absence des services les plus basiques, écrit l’agence de presse «Step News» dans son reportage consacré au « Maroc oublié», où «la misère s’affiche sur les visages de ceux qui vivent dans cette région» reculée, les conditions de vie étant difficiles et les habitants marginalisés.
L’agence de presse basée aux Etats-Unis y a fait remarquer, «qu’il n’y a pas de place pour l’éducation, ni pour les services médicaux, encore moins pour les routes, le transport et les services publics…».
« Ceux qui se trouvent dans ces zones «vivent encore dans des grottes, et d’autres vivent une vie de bédouins, préférant migrer à la recherche de moyens de subsistance (…)», note encore «Step News».
En hiver, avec les chutes de neige et des pluies, la vie se complique davantage, « avec en conséquence l’accès aux villages voisins qui devient impossible », note encore l’agence de presse.
Ces zones, que le colonisateur français appelait en 1912 «le Maroc inutile», faute de richesses, sont toujours considérées comme inutiles par le régime du Makhzen, les habitants étant toujours marginalisés alors que les gouvernements successifs au Maroc n’ont rien fait, depuis six décennies, pour apprivoiser le climat rude de cette région et la doter d’un minimum de commodités.
Dans ce contexte, l’agence Step News a fait savoir que «60 ans après la fin du colonialisme français et de ses politiques discriminatoires, les gouvernements marocains successifs ne prennent toujours pas en considération le ‘Maroc inutile’, faisant de cette région des zones marginalisées».
Malgré l’extrême pauvreté et les disparités sociales au royaume, les habitants du «Maroc oublié» sont toujours en attente de vraies réformes, espérant que les responsables de leur pays daignent enfin répondre à leurs préoccupations.
De nombreux médias internationaux ont déjà évoqué les problèmes et difficultés auxquels sont confrontés les habitants du «Maroc oublié». Une population condamnée à une vie de souffrances sans fin.
APS
9 juin 2022
![](https://lapatrienews.dz/wp-content/uploads/2022/06/Pauvrete-au-Maroc-720x420.jpg)
Tous les rapports établis par des organismes spécialisés, l’attestent : au Maroc, des millions de personnes vivent dans l’extrême pauvreté alors que d’immenses richesses sont concentrées dans les mains de quelques minorités.
«Le Maroc est le pays le plus inégalitaire du Nord de l’Afrique et parmi la moitié des pays les plus inégalitaires de la planète», écrit à titre illustratif, le dernier rapport Oxfam sur les inégalités dans le monde.
![](https://lapatrienews.dz/wp-content/uploads/2022/06/Pauvrete-au-Maroc-720x420.jpg)
Ce constat est vite appuyé par l’Observatoire national (marocain) du développement humain qui relève à ce propos, que chez certains ménages, la pauvreté se trouve accentuée, d’autres y tombent subitement et de façon parfois dramatique.
L’exemple le plus dramatique de cette pauvreté, nous vient d’une région située derrière les montagnes du Haut Atlas, où les citoyens vivant dans les grottes et une souffrance sans fin, mènent une «vie primitive semblable à celle des hommes des cavernes» à cause de l’absence des commodités les plus basiques, et des conditions climatiques difficiles ayant fait de leur vie une tragédie.
Il s’agit en effet des habitants du Maroc profond, appelé communément «le Maroc oublié».
« Dans cette région, la vie est primitive et l’homme aussi, à cause de l’absence des services les plus basiques, écrit l’agence de presse «Step News» dans son reportage consacré au « Maroc oublié», où «la misère s’affiche sur les visages de ceux qui vivent dans cette région» reculée, les conditions de vie étant difficiles et les habitants marginalisés.
L’agence de presse basée aux Etats-Unis y a fait remarquer, «qu’il n’y a pas de place pour l’éducation, ni pour les services médicaux, encore moins pour les routes, le transport et les services publics…».
« Ceux qui se trouvent dans ces zones «vivent encore dans des grottes, et d’autres vivent une vie de bédouins, préférant migrer à la recherche de moyens de subsistance (…)», note encore «Step News».
En hiver, avec les chutes de neige et des pluies, la vie se complique davantage, « avec en conséquence l’accès aux villages voisins qui devient impossible », note encore l’agence de presse.
Ces zones, que le colonisateur français appelait en 1912 «le Maroc inutile», faute de richesses, sont toujours considérées comme inutiles par le régime du Makhzen, les habitants étant toujours marginalisés alors que les gouvernements successifs au Maroc n’ont rien fait, depuis six décennies, pour apprivoiser le climat rude de cette région et la doter d’un minimum de commodités.
Dans ce contexte, l’agence Step News a fait savoir que «60 ans après la fin du colonialisme français et de ses politiques discriminatoires, les gouvernements marocains successifs ne prennent toujours pas en considération le ‘Maroc inutile’, faisant de cette région des zones marginalisées».
Malgré l’extrême pauvreté et les disparités sociales au royaume, les habitants du «Maroc oublié» sont toujours en attente de vraies réformes, espérant que les responsables de leur pays daignent enfin répondre à leurs préoccupations.
De nombreux médias internationaux ont déjà évoqué les problèmes et difficultés auxquels sont confrontés les habitants du «Maroc oublié». Une population condamnée à une vie de souffrances sans fin.
APS
Commentaire