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L'Algérie "va mal" et cherche l'exacerbation des tensions avec le Maroc

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    L'Algérie "va mal" et cherche l'exacerbation des tensions avec le Maroc

    https://fr.hespress.com/wp-content/u...05/Algerie.jpgYasmine Saihmardi 17 mai 2022 - 16:33

    La stratégie des dirigeants algériens visant à détourner l’attention de la population vers un conflit inventé avec le Maroc, a été relevée dans une longue analyse du magazine britannique The Economist. Le média affirme qu’après le Hirak, aujourd’hui l’Algérie est dans une situation encore pire que sous l’ère Bouteflika.

    Dans un article intitulé « les dirigeants algériens en difficulté attisent les tensions avec le Maroc », le média britannique dresse de manière claire et limpide les contours de la stratégie des dirigeants algériens et estime que le « conflit » qui oppose l’Algérie au Maroc n’est qu’un écran de fumée présenté à la population pour masquer une gouvernance illogique et protéger la « Issaba ».

    « L’Algérie va mal », affirme The Economist qui relève des aberrations et des irrégularités dans le champ décisionnel du pays qui détourne le regard des opportunités de développement pour ne concentrer ses efforts que sur le Maroc.

    « Ils peuvent espérer qu’une crise avec les voisins détournera l’attention des problèmes à la maison », a noté le média de référence en Grande-Bretagne dressant un constat clair que la rivalité entre les deux pays vient du côté l’Algérie.

    Et de revenir sur le mouvement national du Hirak en 2019 qui a précipité la chute de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika (qui avait été poussé par les généraux à se présenter pour un 5ème mandat alors qu’il était diminué par un AVC depuis 2014).

    Le Hirak a réussi à renverser Abdelaziz Bouteflika après 20 ans au pouvoir, et les manifestants avaient l’espoir de voir émerger une vraie démocratie dans le pays. « Au lieu de cela, sa chute n’a fait qu’officialiser le règne du pouvoir, une clique d’hommes gris qui ont dirigé le pays dans l’ombre tout au long du règne de Bouteflika », tance The Economist.

    « Ils n’ont pas fait grand-chose pour réformer une économie souterraine (la rente du gaz et du pétrole, ndlr) ou lutter contre la corruption. Le chômage avoisine les 12%, et est plus élevé pour les jeunes. L’inflation a atteint 8,5 % l’année dernière », critique le média.

    Pendant ce temps, les dirigeants algériens se complaisent dans les contrats d’achat d’armes. Avec un budget de défense de 9,1 milliards de dollars, l’Algérie est le sixième plus grand importateur d’armes au monde, et l’achat d’armes représente plus de 5% de son PIB, indique la même source. Et d’expliquer que « les Algériens semblent moins enclins au conflit que leurs dirigeants ».

    Les jeunes en Algérie préfèrent que leur gouvernement se concentre sur l’emploi et l’économie plutôt que de menacer et entrer en conflit avec leur voisin le Maroc, souligne la publication.

    Au lieu d’alimenter des tensions avec le Maroc, l’Algérie devrait profiter de l’opportunité de cette nouvelle conjoncture internationale de crise énergétique liée au conflit entre l’Ukraine et la Russie, conseille le média britannique.
    ’heure devrait être à l’optimisme pour le dixième plus grand producteur de gaz naturel au monde », s’étonne l’auteur de l’article qui rappelle que les Européens cherchent à stopper leur dépendance à l’énergie russe en cherchant de nouveaux fournisseurs.

    « En tant que troisième fournisseur du continent (et 80% de ses exportations en hydrocarbures allant vers l’Europe, ndlr), elle (l’Algérie) devrait investir dans de nouvelles capacités pour produire et transporter davantage de produits. Au lieu de cela, elle menace d’en envoyer moins » vers l’Espagne pour la punir de son rapprochement avec le Maroc, note encore la même source.

    L’Espagne reçoit toujours les exportations algériennes via un pipeline sous-marin plus petit qui contourne le Maroc, après que le plus grand gazoduc, le GME, a été fermé par l’Algérie, rappelle l’auteur, en poursuivant que le mois dernier, l’Algérie a également menacé de fermer le second gazoduc, après que le Maroc a demandé à l’Espagne de lui envoyer du gaz en inversant le flux du gazoduc Maroc-Espagne (GME) devenu inactif.

    The Economist rappelle que la décision de fermer le GME par l’Algérie est liée au différend autour du Sahara, où, « le Maroc a gagné du terrain tant sur le plan militaire que diplomatique ».

    « L’Algérie a déclaré qu’elle arrêterait toutes les exportations de gaz vers l’Espagne si elle le faisait », indique la publication. « C’est peut-être de la fanfaronnade: L’Algérie ne veut pas perdre l’argent espagnol. Dans tous les cas, le discours incendiaire de l’Algérie a beaucoup à voir avec sa politique intérieure troublée », poursuit The Economist.

    Pour l’auteur de l’article, la « crise avec le Maroc est un moyen de rallier des Algériens de plus en plus frustrés », mais « les Algériens bien connectés disent que l’affrontement avec leur voisin pourrait même basculer dans la guerre ».

    En outre, il rappelle qu’en dépit des agressions de l’Algérie vis à vis du Maroc, « le Roi Mohammed VI a tenté de faire baisser la température l’an dernier, appelant au dialogue dans son discours annuel du trône. Mais l’Algérie semble moins encline à la réconciliation.

    Les dirigeants algériens ont « même blâmé le Maroc pour les incendies dévastateurs de l’été dernier » a relevé le site d’informations qui fait une lecture historique des événements ayant conduits à cette relation difficile entre les deux pays, en s’attardant sur le soutien de l’Algérie à la milice séparatiste du polisario.

    « Dans les années 1970, l’Algérie a commencé à soutenir le Front Polisario, un groupe de guérilla en quête d’indépendance pour le Sahara » anciennement colonisé par l’Espagne puis retourné au Maroc en 1975 suite à la Marche Verte, explique The Economist qui lie le dossier du Sahara à la fermeture du gazoduc GME et aux décisions « incendiaires » de l’Algérie.


    Source : the Economist et hespress

  • #2
    Je suis sur que même si le Maroc offre le Sahara au polisario et la junte, cette dernière va refuser. Etre en conflit au Maroc est leur survie au pouvoir (+alibi pour les transaction d'armement)

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    • #3
      C'est le fondement même d'un régime militaire.

      Quand le hirak demande un régime civil en Algérie ils savent pourquoi

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      • #4
        Je suis sur que même si le Maroc offre le Sahara au polisario et la junte, cette dernière va refuser. Etre en conflit au Maroc est leur survie au pouvoir (+alibi pour les transaction d'armement)
        Ce conflit est plutôt un gage de survie pour la monarchie charlataniste et sataniste.
        J'aime surfer sur la vague du chaos.

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        • #5
          Ce conflit est plutôt un gage de survie pour la monarchie charlataniste et sataniste.

          Je suis sur que même si le Maroc offre le Sahara au polisario et la junte, cette dernière va refuser. Etre en conflit au Maroc est leur survie au pouvoir (+alibi pour les transaction d'armement)

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          • #6
            Personne n'a dit que the Economist était du makhzen comme le FMI la banque mondiale le journal l'équipe.......

            Ou même un article commandé par Jamal Debbouze

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