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La Défense sahraouie a rapporté ce dimanche que ses forces armées ont attaqué le centre de commandement du 65e bataillon de l'armée d'occupation marocaine dans la zone de Laagad, secteur Mahbes.
ECS. Bir Lehlu. | Une dizaine de missiles sahraouis sont tombés ce dimanche au centre de commandement du 65e bataillon de l'armée d'occupation, situé dans le sous-secteur de Laagad, dans la région de Mahbes, au nord du Sahara occidental.
L'offensive sahraouie dans la région de Mahbes a été annoncée hier dans le rapport de guerre quotidien (532) publié par le ministère de la Défense de la République sahraouie. Dans ce contexte, le communiqué militaire a souligné que les forces sahraouies ont mené deux opérations dans la région mentionnée. Le premier d'entre eux visait le centre de commandement du 65e bataillon de l'armée d'occupation, qui a été lourdement bombardé et, par conséquent, d'épais panaches de fumée ont été observés. D'autre part, la deuxième opération armée visait les bases marocaines situées dans le sous-secteur de la zone Rus Sabti et Graret Uld Blal, qui ont également été bombardées.
Dans le même sens, d'autres unités de l'Armée de libération sahraouie ont concentré leurs tirs sur le centre-sud de Mahbes, plus précisément dans la zone d'Agrarat Al-Farsik, Agseib Al-Najla, Agseib Amchagab et Lagseib Lamlas, où les retranchements de les forces d'occupation marocaines.
Récemment, 18 mois de guerre au Sahara Occidental se sont achevés à un moment où la sphère diplomatique semble avoir connu une « bouffée d'air » après les récents événements au Conseil de sécurité de l'ONU et la visite imminente de l'envoyé personnel du SG de l'ONU pour Le Sahara Occidental, malgré le Front POLISARIO et la RASD ont déjà clairement indiqué que la lutte armée ne s'arrêtera qu'à la libération complète du territoire de l'invasion marocaine. Une position qui s'appuie sur le manque de volonté politique du Maroc pour une solution pacifique qui se traduit par les tactiques dilatoires et la répression disproportionnée qu'il a déployées ces trente dernières années depuis la signature du cessez-le-feu en 1991.
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