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The Economist : un conflit opposant l’Algérie au Maroc pourrait menacer dangereusement la sécurité de l’Europe

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  • The Economist : un conflit opposant l’Algérie au Maroc pourrait menacer dangereusement la sécurité de l’Europe

    The Economist, le célèbre magazine d’actualité hebdomadaire britannique, imprimé simultanément dans six pays et considéré comme l’un des hebdomadaires de référence à l’échelle mondiale, a planché sur le scénario catastrophique d’une guerre pouvant opposer l’Algérie au Maroc. Un conflit jugé énormément menaçant pour la sécurité de l’Europe, estime à ce propos The Economist dans une longue analyse publiée le 14 mai dernier.

    A en croire l’analyse de cette publication prestigieuse, les « deux pays semblent prêts à entrer en conflit », en expliquant l’Algérie et le Maroc ont les deuxième et troisième plus grandes armées d’Afrique. Avec un budget de défense de 9,1 milliards de dollars, l’Algérie est le sixième plus grand importateur d’armes au monde. Le Maroc a dépensé 5,4 milliards de dollars pour ses forces armées l’année dernière, soit une augmentation d’environ un tiers par rapport à 2019. Il se classe dans le top 10 mondial pour la part des dépenses militaires dans le PIB; celle de l’Algérie est de 5,6% contre 4,2% pour le Maroc. Les deux pays du Maghreb sont donc deux pays hyper-militarisés qui entretiennent des relations très tendues pouvant s’embraser dans une spirale infernale de malentendus non-résolus.

    « Les Algériens semblent moins enclins au conflit que leurs dirigeants », souligne toutefois à ce sujet The Economist d’après lequel les plus jeunes en Algérie préfèrent que leur gouvernement se concentre sur l’emploi et l’économie plutôt que de brandir des sabres contre leur voisin le Maroc

    Cette situation suscite effectivement des tensions en Europe. « Les Européens, eux aussi, se méfient des événements qui se déroulent de l’autre côté de la Méditerranée », note à ce sujet la même source selon laquelle les pays européens redoublent d’efforts pour investir au Maghreb et ramener le calme dans cette partie sensible du monde. L’Europe privilégie notamment un rapprochement stratégique avec l’Algérie en raison de ses ressources gazières.

    L’année dernière, l’Espagne a importé plus de 40% de son gaz naturel d’Algérie. Une rupture frapperait fort, au moment où les prix de l’énergie sont déjà très élevés. La guerre en Ukraine a incité l’Espagne à renoncer au gaz russe. Elle ne peut pas se permettre de perdre un autre fournisseur. « En plus de cela, un conflit entre les maghrébins voisins pourrait signifier une vague de migrants. En bref, personne n’y gagnerait », explique dans ce sillage The Economist.

    Au lieu d’alimenter des tensions avec le Maroc, l’Algérie devrait profiter de l’opportunité de cette nouvelle conjoncture internationale, analyse à ce propos The Economist. « L’heure devrait être à l’optimisme pour le dixième plus grand producteur de gaz naturel au monde », précise la même source en rappelant que l’invasion de l’Ukraine par la Russie a poussé les gouvernements européens à se précipiter pour trouver de nouveaux approvisionnements, sachant que l’Algérie envoie plus de 80% de ses exportations de gaz en Europe. La majeure partie étant acheminée vers l’Espagne et l’Italie.

    « En tant que troisième fournisseur du continent, l’Algérie devrait investir dans de nouvelles capacités pour produire et transporter davantage de gaz. Au lieu de cela, elle menace d’en envoyer moins » vers l’Espagne pour la punir de son rapprochement avec le Maroc. Cette attitude est qualifiée en filigrane d’insensée par The Economist qui formule de très sévères critiques contre les actuels dirigeants algériens et leur médiocre bilan. « Ils n’ont pas fait grand-chose pour réformer une économie ou lutter contre la corruption. Le chômage avoisine les 12%, et est plus élevé pour les jeunes. L’inflation a atteint 8,5 % l’année dernière », affirme enfin The Economist qui conclut son analyse en relevant qu’une « crise avec le Maroc est un moyen de rallier des Algériens de plus en plus frustrés ».
    Algeriepartplus

  • #2
    edit....

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    • #3
      Qui a payé l'abonnement d'Abdou Samar chez The Economist

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      • #4
        je vais m'arrêter sur le titre c'est tout


        Algeria’s ailing rulers stir tension with Morocco

        They may hope that a crisis with the neighbours will distract from problems at home

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        • #5
          Pour rappel : Le monde entier sait parfaitement que le Sahara est une cause nationale pour le Maroc ( C'est compréhensible aussi pour le polisario )

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          • #6
            Alger peut décider ce qu'elle veut, faire la guerre ou pas. On est prêt, et on défendra le pays jusqu'au dernier homme, mais je crois que les supporters de Raja feront l'affaire.
            "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

            Commentaire


            • #7
              Alger peut décider ce qu'elle veut, faire la guerre ou pas. On est prêt, et on défendra le pays jusqu'au dernier homme, mais je crois que les supporters de Raja feront l'affaire.
              Alger montre ses muscles uniquement face aux opposants .... elle ne peut rien faire à l'echelle internationale .

              Je comprends un peu pourquoi le Maroc n'ose pas réagir contre les diplomates DZ ( elli fihoum yekfihoum ) .

              Je suis persuadé que le régime Algérien finira par demander pardon au Makhzen ( rappelez vous de ce que je dis dixit Anouar Malek ) .

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              • #8
                Algeriepartplus
                YassineMansouripartplus.
                J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                • #9
                  Pardon publiquement, je ne pense pas. Mais ils feront comme Boumedienne, ils appeleront un emissaire egyptien ou saoudien pour aller demander au Maroc de renouer le dialogue en catimini pour sauver la face...

                  Je pense que cette fois ci, Rabat n'acceptera que si l'agenda est défini à l'avance, avec comme resultat la fin du polisario.

                  L'autre choix qu'ils ont c'est de se lancer dans une aventure guerrière contre le Maroc, ce que je leur déconseille vivement.

                  Comme j'ai dit depuis Guergarate, toutes les humiliations à venir n'etaient pas nécessaires, parce que le resultat sera le meme : c'était finito à Guergarate, Alger aurait du accuser sa perte, tirer les consequences et chercher a sortir la tete semi-haute en demandant un acces à la mer et en réactivant les accord deja signés avec le Maroc en 1972.

                  Mais laissons les tourner en rond encore, depenser leur temps et argent encore plus
                  Dernière modification par ayoub7, 16 mai 2022, 13h29.
                  "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

                  Commentaire


                  • #10
                    Et ben The Economist est pro-Makhzen

                    En tout cas le constat est sans appel : La junte pour faire oublier ses problèmes internes (manque d'eau, queue matinale poudre de lait) elle alimente les hostilités avec le Maroc

                    Commentaire


                    • #11
                      Une blague...une guerre entre la grande Algérie et le marouc....

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                      • #12
                        Ce serait effectivement une blague, dans le registre Hagrouna
                        "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                        • #13
                          Pardon publiquement, je ne pense pas. Mais ils feront comme Boumedienne, ils appeleront un emissaire egyptien ou saoudien pour aller demander au Maroc de renouer le dialogue en catimini pour sauver la face...
                          Biensur que c'est option sérieuse pour la junte militaire .

                          Je pense que cette fois ci, Rabat n'acceptera que si l'agenda est défini à l'avance, avec comme resultat la fin du polisario.
                          Plus besoin, puisque le plan d'inclure les indépendantistes dans la liste des terroristes a déjà pris son chemin .

                          L'autre choix qu'ils ont c'est de se lancer dans une aventure guerrière contre le Maroc,
                          il faudra encore encore compter sur des alliés pour espérer une défense en cas d’échec .... la Russie est déjà occupée

                          En plus , si Alger cherchait la guerre , elle aurait pu demander aux camionneurs Algériens d’emprunter toujours la route vers la Mauritanie passant par le Sahara et menacer le Maroc de guerre en cas d'attaque de ses citoyens ..... ce qu'elle n'a pas osé faire

                          Mais laissons les tourner en rond encore, depenser leur temps et argent encore plus
                          Le régime sentira le fond tout seul et comme un grand

                          Commentaire


                          • #14
                            conseil aux lecteurs.
                            Vaut mieux aller lire la version originale de l'Économiste
                            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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