Ou les revendent sur place, en Biélorussie, dans des bazars très spéciaux mis en place pour l'occasion.
«Se servir sur la bête»: les troupes russes, dans leur guerre contre l'Ukraine, semblent avoir fait leur l'expression mieux que quiconque. Sans ici parler des scènes d'horreur que commence à dévoiler son retrait du nord du pays, comme à Boutcha, les mêmes scènes se reproduisent partout où passe l'armée du Kremlin.
Les occupants s'en prennent aux maisons des occupés, squattent les salons, piquent de la nourriture, de l'alcool et, surtout, des objets. Tout y passe: bijoux, vélos, batteries de voitures, matelas ou couvertures, cosmétiques, machines à laver la vaisselle ou le linge, motos et même jouets pour enfants sont subtilisés en masse à leurs propriétaires impuissants.
Pour en faire quoi? Pour certains des militaires concernés, pour les envoyer à la maison, en Russie. C'est ainsi que des caméras de surveillance, dont le contenu a été dévoilé via Twitter par la journaliste biélorusse Hanna Liubakova, ont montré quatre de ces gaillards empaqueter une partie de leur rapine dans un bureau de poste de la Biélorussie voisine, sans doute pour un envoi vers la mère patrie.
Et ceux qui voudraient faire un petit profit plus immédiat, sonnant et trébuchant? Ils ont mis en place des «bazars spéciaux», de petits marchés aux puces spécialisés dans les soldes sur les objets pillés à des civils sans défense, dans des petites villes frontalières de Biélorussie, rapportait il y a quelques jours le ministère de la Défense ukrainien, repris par Business Insider.
«Machine à laver le linge ou la vaisselle, réfrigérateurs, bijoux précieux, voitures, vélos, motos, vaisselle, tapis, œuvres d'art, jouets, cosmétiques»: les étals d'un véritable business du pillage s'installent ainsi dans ces petites municipalités biélorusses, comme Narowlia ou Mazyr. Avant le retrait russe, des convois de camions auraient même été organisés entre les deux pays pour rapatrier en masse ces biens très mal acquis.
«Ce n'est pas une armée, c'est une honte, a commenté sur Twitter Oleg Nikolenko, porte-parole du ministère des Affaires étrangères ukrainien. Nous n'oublierons jamais, et nous ne pardonnerons jamais.»
Source : Korii - 05/04/2022
«Se servir sur la bête»: les troupes russes, dans leur guerre contre l'Ukraine, semblent avoir fait leur l'expression mieux que quiconque. Sans ici parler des scènes d'horreur que commence à dévoiler son retrait du nord du pays, comme à Boutcha, les mêmes scènes se reproduisent partout où passe l'armée du Kremlin.
Les occupants s'en prennent aux maisons des occupés, squattent les salons, piquent de la nourriture, de l'alcool et, surtout, des objets. Tout y passe: bijoux, vélos, batteries de voitures, matelas ou couvertures, cosmétiques, machines à laver la vaisselle ou le linge, motos et même jouets pour enfants sont subtilisés en masse à leurs propriétaires impuissants.
Pour en faire quoi? Pour certains des militaires concernés, pour les envoyer à la maison, en Russie. C'est ainsi que des caméras de surveillance, dont le contenu a été dévoilé via Twitter par la journaliste biélorusse Hanna Liubakova, ont montré quatre de ces gaillards empaqueter une partie de leur rapine dans un bureau de poste de la Biélorussie voisine, sans doute pour un envoi vers la mère patrie.
Et ceux qui voudraient faire un petit profit plus immédiat, sonnant et trébuchant? Ils ont mis en place des «bazars spéciaux», de petits marchés aux puces spécialisés dans les soldes sur les objets pillés à des civils sans défense, dans des petites villes frontalières de Biélorussie, rapportait il y a quelques jours le ministère de la Défense ukrainien, repris par Business Insider.
«Machine à laver le linge ou la vaisselle, réfrigérateurs, bijoux précieux, voitures, vélos, motos, vaisselle, tapis, œuvres d'art, jouets, cosmétiques»: les étals d'un véritable business du pillage s'installent ainsi dans ces petites municipalités biélorusses, comme Narowlia ou Mazyr. Avant le retrait russe, des convois de camions auraient même été organisés entre les deux pays pour rapatrier en masse ces biens très mal acquis.
«Ce n'est pas une armée, c'est une honte, a commenté sur Twitter Oleg Nikolenko, porte-parole du ministère des Affaires étrangères ukrainien. Nous n'oublierons jamais, et nous ne pardonnerons jamais.»
Source : Korii - 05/04/2022
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