20 Mars 2022
« Je réaffirme mon attachement à la défense du peuple sahraoui et aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unis » a écrit hier Yolanda Diaz sur Twitter, précisant que « toute solution au conflit doit passer par le dialogue et le respect de la volonté démocratique du peuple sahraoui. Je vais continuer à travailler là-dessus ».
Elle s’est démarquée publiquement du revirement autant spectaculaire qu’inattendu du gouvernement espagnol sur le dossier du Sahara occidental.
Pourtant, elle occupe une position importante au sein de l’Exécutif présidé par Pedro Sánchez : elle est deuxième vice-présidente depuis 2021 et ministre du Travail et de l’Economie sociale depuis janvier 2020.
Elle est surtout devenue, à 50 ans à peine, une personnalité politique influente et populaire en Espagne.
Elle est considérée comme « l’étoile montante » de la gauche, notamment grâce à ses performances dans le secteur qu’elle administre, dont l’aboutissement de sa réforme sur le travail, l’adoption du principe du chômage partiel pendant la pandémie, reconnaissance de la présomption de salariat aux livreurs…
C’est dire que son positionnement clair en faveur du respect du droit international et aux résolutions des Nations unies, dans le conflit qui oppose le Maroc au Sahara occidental, pèseront lourdement sur les répercussions de l’alignement soudain du gouvernement espagnol sur les thèses marocaines.
Pour le rappel des faits, le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albaresa a affirmé, hier dans une déclaration à la presse à Barcelone : « L’Espagne considère que l’initiative, présentée en 2007 (par le Maroc) est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différent (entre le Royaume chérifien et le Sahara occidental, ndlr) ».
En avril 2007, le Maroc a soumis, à l’ONU, un projet d’autonomie du Sahara occidental, qui sous-entendait l’annexion de ses territoires au Royaume.
Le volte-face des espagnols, qui s’étaient inscrits jusqu’alors dans la démarche onusienne, ne pouvait que représenter, pour ce pays, une aubaine. Le ministère des Affaires étrangères marocain a, d’ailleurs, anticipé de quelques heures sur cette annonce, en conférant à l’Espagne « des positions positives et des engagements constructifs ».
La présidence sahraouie a soutenu, pour sa part : « la position exprimée par le gouvernement espagnol est ben contradiction avec la légalité internationale. Les Nations unies, l’Union africaine, la Cour internationale de justice, la Cour européenne de justice et toutes les organisations régionales et continentales ne reconnaissent pas la « prétendue » souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ».
Le ministère des affaires étrangères algérien, qui s’est dit « étonné par le revirement brusque des autorités espagnoles » a rappelé immédiatement l’ambassadeur d’Algérie accrédité à Madrid pour explication.
lapatrienews.
« Je réaffirme mon attachement à la défense du peuple sahraoui et aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unis » a écrit hier Yolanda Diaz sur Twitter, précisant que « toute solution au conflit doit passer par le dialogue et le respect de la volonté démocratique du peuple sahraoui. Je vais continuer à travailler là-dessus ».
Elle s’est démarquée publiquement du revirement autant spectaculaire qu’inattendu du gouvernement espagnol sur le dossier du Sahara occidental.
Pourtant, elle occupe une position importante au sein de l’Exécutif présidé par Pedro Sánchez : elle est deuxième vice-présidente depuis 2021 et ministre du Travail et de l’Economie sociale depuis janvier 2020.
Elle est surtout devenue, à 50 ans à peine, une personnalité politique influente et populaire en Espagne.
Elle est considérée comme « l’étoile montante » de la gauche, notamment grâce à ses performances dans le secteur qu’elle administre, dont l’aboutissement de sa réforme sur le travail, l’adoption du principe du chômage partiel pendant la pandémie, reconnaissance de la présomption de salariat aux livreurs…
C’est dire que son positionnement clair en faveur du respect du droit international et aux résolutions des Nations unies, dans le conflit qui oppose le Maroc au Sahara occidental, pèseront lourdement sur les répercussions de l’alignement soudain du gouvernement espagnol sur les thèses marocaines.
Pour le rappel des faits, le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albaresa a affirmé, hier dans une déclaration à la presse à Barcelone : « L’Espagne considère que l’initiative, présentée en 2007 (par le Maroc) est la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution de ce différent (entre le Royaume chérifien et le Sahara occidental, ndlr) ».
En avril 2007, le Maroc a soumis, à l’ONU, un projet d’autonomie du Sahara occidental, qui sous-entendait l’annexion de ses territoires au Royaume.
Le volte-face des espagnols, qui s’étaient inscrits jusqu’alors dans la démarche onusienne, ne pouvait que représenter, pour ce pays, une aubaine. Le ministère des Affaires étrangères marocain a, d’ailleurs, anticipé de quelques heures sur cette annonce, en conférant à l’Espagne « des positions positives et des engagements constructifs ».
La présidence sahraouie a soutenu, pour sa part : « la position exprimée par le gouvernement espagnol est ben contradiction avec la légalité internationale. Les Nations unies, l’Union africaine, la Cour internationale de justice, la Cour européenne de justice et toutes les organisations régionales et continentales ne reconnaissent pas la « prétendue » souveraineté marocaine sur le Sahara occidental ».
Le ministère des affaires étrangères algérien, qui s’est dit « étonné par le revirement brusque des autorités espagnoles » a rappelé immédiatement l’ambassadeur d’Algérie accrédité à Madrid pour explication.
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