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Guerre d'Ukraine les position adoptées par les pays du Maghreb

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  • Guerre d'Ukraine les position adoptées par les pays du Maghreb

    Cautionnez-vous la position de votre pays envers la guerre d'Ukraine et rangez-vous derrière sa position ou condamnez-vous l'agression russe de l'Ukraine?

    Pour ma part, qu'importe la position de l'Algérie, d'esprit sain, je condamne avec la plus grande énergie l'agression russe à l'encontre de l'Ukraine!

    Votre opinion?

    - TUNISIE: oui et non?

    Guerre en Ukraine : Tunis se livre à un délicat numéro d’équilibriste

    On ne se met pas à dos la Russie, seconde puissance militaire mondiale. Tel est le crédo de la Tunisie écartelée entre son souhait de ne pas mettre à mal ses relations avec Moscou, sans pour autant se fâcher avec les Occidentaux. Difficile équilibre…


    En effet, la neutralité historique de la Tunisie a été mise à mal par les pressions exercées sur elle par les Etats-Unis et les pays de l’Union européenne. Au moment même où elle frappe avec insistance au portes du FMI.

    La Tunisie avait-elle le choix?

    Pourtant, notre pays, à l’instar de nombreux pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, s’est jusqu’à présent abstenu de critiquer ouvertement Moscou pour son invasion de l’Ukraine. Mais, presque à reculons, notre pays a voté, hier mercredi lors de l’Assemblée générale de l’ONU, en faveur d’une résolution intitulée « Agression contre l’Ukraine ». Laquelle « exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine. Et qu’elle retire immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires ». Tout en condamnant « la décision de la Russie d’accentuer la mise en alerte de ses forces nucléaires ».

    Savoir sur quel pied danser

    La vérité c’est que la diplomatie tunisienne ne savait pas sur quel pied danser dans cette affaire.

    En effet, officiellement, la Tunisie a dit « suivre avec préoccupation l’évolution rapide des événements en Ukraine ». Et la hausse des tensions dans la région a appelé toutes les parties concernées à « faire prévaloir le dialogue ». Ainsi qu’à « privilégier les voies pacifiques. Afin de préserver la paix et la sécurité dans le monde ». Soit.

    De même, le président de la République s’est borné pour sa part à évoquer, lors du Conseil ministériel de jeudi dernier, le rapatriement des Tunisiens en Ukraine. Et ce, sans piper mot de l’invasion russe et sans condamner l’agresseur.

    Mais, surprise. L’ambassade d’Ukraine en Tunisie annonçait dans un communiqué officiel publié le 24 février que l’ambassadeur Volodymyr Khomanets avait rencontré le ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jerandi. Et ce, en présence des chefs des missions diplomatiques de la Pologne et de la Roumanie.

    Or, lors de cette rencontre, ajoute le communiqué, le chef de la diplomatie tunisienne « a condamné l’agression armée de la Russie contre l’Ukraine et soutenu l’intégrité territoriale de l’État ukrainien »

    Pourtant, le communiqué du MAE qui a fait suite à cette rencontre n’a rien mentionné de cela. Il évoquait les préoccupations de la Tunisie et le plan de rapatriement des Tunisiens bloqués en Ukraine. Mais aucune mention d’une quelconque condamnation de la Russie…

    Qui croire?

    L'économiste Maghreb

    -Maroc: neutre ou pas?

    Sur la question ukrainienne, le Maroc ne veut plus suivre l’Europe

    DÉCRYPTAGE - L’ampleur de la déception du royaume se lit dans les conflits ouverts ces dernières années avec l’Espagne et l’Allemagne, le froid régnant sur ses relations avec la France et l’Union européenne, mais aussi dans sa dernière condamnation timide de l’attaque russe.

    Ce n’est que trois jours après le début de l’offensive russe en Ukraine que le Maroc a exprimé sa position, à mots feutrés. Samedi 26 février, ce pays a officiellement affirmé «suivre avec inquiétude» les événements, avant de réitérer son «soutien à l’intégrité territoriale des États membres des Nations unies» et son «attachement» au principe de «non-recours à la force pour le règlement de différends entre États». Une condamnation à reculons de cette invasion, dans laquelle le Maroc réussit le tour de force de ne pas mentionner directement la Russie.

    Le soutien timoré du Maroc à l’Ukraine et par là même à l’Europe de la part d’un l’allié indéfectible de la France et de l’Union européenne s’est encore exprimé à l’Onu mercredi où le Royaume a refusé de soutenir la résolution contre la Russie. Mais le Maroc s’est lassé de l’inaction voire de la fragilité du soutien de l’UE et de ses États membres à sa cause nationale: la reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara occidental.

    Le Figaro. fr (extraits)

    - Conflit ukrainien : la neutralité comme doctrine

    Des éléments qui renseignent sur l’intérêt que portent les opérateurs économiques russes pour le marché marocain. Un attrait qui devrait se renforcer compte tenu de la situation géopolitique qui a fortement limité les opportunités d’investissement des entreprises russes à l’international.

    Bien que, par la force des choses, la politique des sanctions économiques à l’encontre de Moscou, dirigée par Washington, représente une opportunité pour Rabat, cela relèverait d’une lecture au premier degré de la situation d’interpréter la posture du Maroc comme un choix calculé.
    (...).
    La neutralité du Royaume dans le conflit qui secoue actuellement l’Europe de l’Est, et dont l’intensité a réussi à reléguer la pandémie au second plan, est loin d’être un mouvement opportuniste, mais s’inscrit dans la continuité d’une posture diplomatique déjà mise en oeuvre lors de la crise entre l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et le Qatar ou encore en Libye.

    Le choix de la neutralité relève, pour rappel, de la souveraineté décisionnelle du Royaume que rien n’oblige à s’aliéner aucune des parties d’un conflit qui se joue dans un autre continent et dont les implications concernent en premier lieu l’Europe, l’OTAN et l’Eurasie. Cela dit, rien n’empêche le Royaume d’engranger les dividendes issus de cette situation, ce qui relève du bon sens et des principes de realpolitik.

    L'Opinion.ma

    A suivre









  • #2
    Algérie: sa neutralité est une honte! Elle qui a toujours défendu le pays l'agressé (Cf. Sahara Occidental, Palestine, Yémen) à cette fois, l'Algérie rentrerait-elle dans le rang?

    - L’Algérie, égale à elle-même

    Le vote algérien a évidemment été l’un des plus scrutés. Premier allié de la Russie sur le continent, Alger s’est abstenu, montrant ainsi que sa diplomatie restait égale à elle-même, digne et souveraine. En pleine « guerre du gaz », et alors que l’Europe compte sur le gaz algérien, l’Algérie a montré qu’on ne pouvait lui dicter sa conduite à tenir.

    Les pays occidentaux, selon Vladimir Poutine, « ont recours à la pression, à l’intimidation et au chantage contre des gouvernements souverains africains. Ils utilisent de telles méthodes pour tenter de se redonner une influence et une domination perdues dans leurs anciennes colonies sous une nouvelle forme et ainsi pouvoir en tirer le maximum de profits en exploitant le continent ». L’Algérie, seul pays à avoir sorti ses colons par les armes, semble définitivement ne pas être concernée par cette remarque.

    Historiquement dans l’axe d’Alger, l’Afrique du Sud s’est elle aussi abstenue de voter. Pour Pretoria, c’est surtout « l’africanité » de sa diplomatie qui prévaut. L’Afrique du Sud ne s’implique diplomatiquement, de par son histoire, que lorsque les causes panafricaines sont menacées.

    -Maroc : une absence qui en dit long
    (...).
    Quant au Maroc, l’absence du royaume peut être considéré comme un manque de leadership. La stratégie diplomatique du Maroc semble de plus en plus brouillée. L’importation des céréales du Maroc des deux belligérants d’Europe de l’Est et la crise gazière après la rupture des relations avec l’Algérie poussent Rabat à réfléchir avant de prendre position.

    - Bravo à la Tunisie!:
    (...).
    Autre pays africain à avoir condamné la Russie à l’ONU : la Tunisie, qui se désolidarise d’une tradition diplomatique de neutralité. Autrefois, la Tunisie, n’ayant pas d’autonomie énergétique, avait l’intelligence d’user de cette neutralité au moment des votes sur les questions géopolitiques très complexes. Aujourd’hui, où en est-elle ? Après avoir échoué à s’attirer les faveurs des bailleurs occidentaux pour sauver les finances du pays, Tunis tente de se ranger du côté de l’Occident.

    Jeune Afrique


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    • #3
      Avez-vous peur de représailles par vos pays respectifs si vous vous positionnez sur le conflit ukrainien et ceci expliquerait votre mutisme?


      - Pourquoi le Maroc s'est abstenu de voter la résolution de l'ONU sur l'Ukraine

      Le Maroc reste fidèle au principe du respect de « l'intégrité territoriale des pays membres des Nations unies », et au principe de la « neutralité positive », indique le ministère des Affaires étrangères dans un bref communiqué. Il dénonce l'usage de la force pour résoudre les conflits et mentionne sa participation aux aides humanitaires pour le peuple ukrainien.
      Dans les médias, plusieurs éditorialistes et experts marocains développent l'idée qu'un « vote ou pas du Maroc n'allait pas changer grand-chose » et qu'au regard de l'alliance classique entre la Russie et l'Algérie, Rabat n'allait pas faire ce « cadeau à Alger » en offensant Moscou, fournisseur essentielle du Royaume en matières premières.

      Autre argument donné : le Maroc serait fatigué de ses partenaires européens qui ne soutiennent pas assez Rabat sur la question du Sahara face aux indépendantistes du Polisario.
      Or la Russie, dotée du droit de veto à l'Assemblé générale de l'ONU, s'abstient depuis des années de voter les résolutions sur le Sahara occidental. Ce qu'apprécie Rabat qui tente, selon des observateurs, de lui renvoyer l'ascenseur. Surtout qu'un nouveau vote doit avoir lieu à l'ONU en avril prochain.

      À cela s'ajoute les tensions de ces deux dernières années avec l'Espagne et l'Allemagne. Et le coup de froid avec la France depuis l'affaire Pegasus.
      Le Maroc cherche depuis des années à varier ses partenaires stratégiques et économiques. Des accords le lient désormais à l'Inde, la Chine et la Russie, que le roi Mohammed VI a visités.
      Le Maroc essaie donc de bâtir un équilibre entre ses principes et ses intérêts, et de ménager la chèvre et le chou. Mais face à la guerre en Ukraine qui semble s'installer dans le temps, face aux pressions croissantes des États-Unis et de l'UE, il parait difficile à Rabat de tenir l'équilibre.

      C'est dans ce contexte que Wendy Sherman, la sous-secrétaire d'État américaine, entame une tournée dans plusieurs pays, parmi lesquels le Maroc et l'Algérie, pour discuter de l'Ukraine. Sa tournée comprend également la Turquie et l'Égypte. Elle espère obtenir le ralliement de ces pays à la position occidentale.

      Le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avait, « condamné l’invasion militaire » et « exhorté » les deux parties à « un cessez-le-feu ».

      Afric-Monde

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      • #4
        Mince alors quand un agresseur remercie son alter ego!

        - Guerre en Ukraine: Vladimir Poutine remercie le Maroc

        Le président russe Vladimir Poutine a adressé ses remerciements au Maroc pour la position de Rabat depuis le déclenchement du conflit en Ukraine et surtout après l’absence du Maroc lors du vote à l’ONU d’une résolution sur la situation en date du 2 mars dernier.

        Selon des sources de Maghreb-Intelligence, le président russe a transmis ce message de remerciement aux autorités marocaines par les canaux diplomatiques. Un message qui n’a pas été officialisé, ni par Moscou, ni par Rabat.

        L’assemblée générale des Nations Unies a adopté, le 2 mars, une résolution sur la situation entre l’Ukraine et la fédération de Russie. Le Royaume du Maroc a décidé de ne pas participer au vote de cette résolution.

        « La non-participation du Maroc ne saurait faire l’objet d’aucune interprétation par rapport à sa position de principe concernant la situation entre la fédération de Russie et l’Ukraine, telle que réaffirmée dans le communiqué du ministère des AE, en date du 26 février 2022. En effet, le Royaume du Maroc continue de suivre avec inquiétude et préoccupation l’évolution de la situation entre l’Ukraine et la Fédération de Russie », avait expliqué la diplomatie marocaine.

        « Il regrette l’escalade militaire qui a fait, malheureusement, à ce jour, des centaines de morts et des milliers de blessés et qui a causé des souffrances humaines des deux côtés, d’autant que cette situation impacte l’ensemble des populations et des Etats de la région et au-delà », ajoute la même source.

        La même position du Maroc a été adoptée par dix autres pays.

        Maghreb intelligent

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        • #5
          Relevons que pour une fois, la dictature marocaine et l'Afrique du Sud sont sur une position réciproque. Chose rare et qui mérite d'être signalée.

          - Guerre en Ukraine : pourquoi l’Afrique du Sud ne veut pas prendre parti

          ANALYSE. Le pays est l’un des 35 à s’être abstenus lors du vote aux Nations unies de la résolution exigeant que la Russie cesse son intervention, comme 14 autres pays africains.

          Alors que la majorité des pays du globe ont condamné mercredi 2 mars l'invasion de l'Ukraine par la Russie, exigeant dans une résolution qu'elle « retire immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires », un certain nombre de nations se sont abstenues de s'exprimer, et parmi elles : l'Afrique du Sud. « La résolution que nous avons étudiée aujourd'hui ne crée pas un environnement propice au dialogue démocratique et à la médiation », a justifié l'ambassadeur d'Afrique du Sud aux Nations unies.

          Dans la nation arc-en-ciel, ce vote « blanc » n'est pas une surprise. Depuis le début du conflit en Ukraine. Le président Cyril Ramaphosa appelle à une « médiation », plutôt qu'au retrait des troupes russes. Même discours pour son parti, l'ANC, qui estime que ce n'est pas dans la ligne du parti d'exiger des Russes un tel retrait.

          « Ce n'est pas dans la tradition ou dans l'histoire du parti de condamner, » explique Candice Moore, politologue à l'université de Witswatersrand, à Johannesburg. « Les seules fois où l'Afrique du Sud a pris parti, c'est avec la Palestine et le Sahara occidental. Le parti est très fier de son histoire et de la façon dont il a résolu le conflit à la fin de l'apartheid. Il se voit toujours plutôt comme un acteur qui peut partager son expertise avec des pays dans la même situation. »

          Le Point.fr

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          • #6
            - Ukraine : l'Afrique du sud prend position

            En Afrique du Sud, où la neutralité est habituellement de mise, la ministre des Affaires étrangères a pris position sur le conflit en Ukraine. Une déclaration relative qui provoque quelques remous au sein du parti ANC.

            Ukraine : l'Afrique du sud prend position | TV5MONDE - Informations

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            • #7
              On ne sait pas très bien qu'est la position de la dictature marocaine d'égard au conflit ukrainien car les articles des piètres journaux alaouites divergent.

              - Maroc-Russie : Le cordon coupé

              En continuant de s’attaquer à son intégrité territoriale, Moscou n’a laissé d’autre choix à la partie marocaine que de prendre position en faveur de l’Ukraine, qui elle-même fait l’objet depuis le 24 février 2022 des mêmes atteintes en plein coeur de son territoire par l’armée russe. Sans compter qu’au plan moral, c’était de toute façon le choix à faire.

              Pas de condamnation ouverte, certes, de la part du Maroc de l’invasion en cours depuis le 24 février 2022 par la Russie de l’Ukraine, et même une absence à la séance de vote de la résolution de ce 2 mars 2022 de l’Assemblée générale des Nations unies “exige[ant] que la Fédération de Russie cesse immédiatement d’employer la force contre l’Ukraine et s’abstienne de tout nouveau recours illicite à la menace ou à l’emploi de la force contre tout État Membre”. Mais à bien lire la réaction, en date du 26 février 2022, du ministère des Affaires étrangères sur les réseaux sociaux, il est clair que c’est ce dont il s’agit.
              (...).
              Partenariat d’exception”?
              Toujours est-il que par précaution et du fait du statut de la Russie en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, sous l’autorité duquel se goupille notamment le dossier du Sahara marocain, Rabat pouvait bien, à l’instar d’une multitude d’autres pays, se retenir de se prononcer; c’est oublier que la partie russe a elle-même et depuis fort longtemps franchi le Rubicon: en effet, pourquoi y aller encore avec le dos de la cuillère alors que la Russie remet désormais directement en cause l’intégrité de votre territoire? Car après près de trois ans à s’abstenir systématiquement de voter -depuis fin avril 2017- en faveur des résolutions du Conseil de sécurité sur la situation concernant le Sahara marocain au prétexte qu’elles avantagent les thèses marocaines, la directrice du département de l’information et de la presse du ministère des Affaires étrangères russe, Maria Zakharova, avait fini le 10 juin 2021 par appeler à l’organisation d’un soi-disant référendum d’“autodétermination” dans les provinces concernées, tout en balayant d’un revers de main la décision du président américain Donald Trump du 10 décembre 2020 de reconnaître la marocanité des provinces concernées.
              (...).
              La Russie a choisi son camp: qu’elle n’en veuille pas au Maroc d’en faire de même, d’autant qu’il à fait l’objet dans son histoire des projets irrédentistes de ses voisins espagnol au nord et français depuis l’Algérie -les villes de Sebta et Mélilia continuent à ce jour, rappelons-le, d’être occupées par l’Espagne (!)-, il a bien des raisons propres à lui d’appuyer l’Ukraine et son peuple...

              Maroc Hebdo

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              • #8
                Ouf que c'est lourd
                impossible de tout lire Alors RAS lol
                Gone with the Wind.........

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