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Un embargo total des hydrocarbures russes est impossible pour l'UE, avertit Barbara Pompili

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    Un embargo total des hydrocarbures russes est impossible pour l'UE, avertit Barbara Pompili
    L'Union européenne ne pourra pas interdire l'importation de gaz et pétrole russes, a fait savoir la ministre de la Transition écologique mercredi 9 mars. Contrairement aux États-Unis qui ont pris cette décision mardi, l'UE dépend fortement des hydrocarbures de la Russie.

    Barbara Pompili, qui s’exprimait au titre de la présidence française du Conseil de l’UE, lors d’une visite à l’ONU, a confirmé que les Vingt-Sept allaient prendre « des mesures très lourdes, puisque d’ici la fin de l’année (on doit) réussir à se passer des deux tiers de nos importations » de gaz russe.

    Elle a insisté, lors d’un point-presse sur « l’ampleur de ce que cela veut dire au regard de la dépendance que nous avons aujourd’hui ».

    D’après Barbara Pompili, qui doit rencontrer ce jeudi 10 mars à Washington la ministre de l’Énergie Jennifer Granholm, « le président (américain Joe) Biden a dit lui-même que la situation aux États-Unis et en Europe n’était pas comparable et qu’il n’entendait pas nous demander de prendre le même genre de décision ».
    Les États-Unis importaient très peu d'hydrocarbures russes

    Joe Biden a annoncé mardi un embargo sur les importations américaines d’hydrocarbures russes, tandis que le Royaume-Uni s’est engagé à y parvenir d’ici la fin de l’année.

    Le pétrole russe ne représente que 8 % des importations américaines et les États-Unis n’importent pas de gaz de Russie.

    Pour réduire la dépendance européenne - la Russie représente 45 % des importations européennes de gaz et de charbon et 25 % de celles de pétrole - sans mettre en péril l’économie des pays les plus exposés, Bruxelles a proposé aux Vingt-Sept de diversifier leurs approvisionnements, gonfler leurs réserves et diminuer leur consommation d’énergie.

    La feuille de route sera discutée jeudi et vendredi par les chefs d’État et de gouvernement réunis en sommet à Versailles. Ils devraient s’engager à « sortir de (leur) dépendance aux importations de gaz, pétrole et charbon russes », mais sans calendrier, selon un projet de conclusions consulté par l’AFP.

    « Cette crise géopolitique va durer et c’est pour cela […] que prendre des mesures qui auraient un impact très lourd tout de suite sur nos économies risque de déstabiliser nos sociétés », a encore averti la ministre de la Transition écologique pour qui « on ne peut pas passer de 40 % à rien en cinq minutes ».

    Ouest France
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)
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