La version espagnole diffère grandement de la version mensongère de la dictature marocaine.
- Dans cette demande d’archivage - à laquelle LA RAZÓN a eu accès -, la défense de l’ancienne ministre affirme que Ghali et son fils sont arrivés en Espagne le 18 avril « sur un avion officiel de la présidence algérienne » et « sous la protection de l’accord hispano-algérien en vigueur en termes de survols de l’État ». Avec ces locaux, souligne-t-il, « ils ont reçu le traitement correspondant à une délégation officielle (par exemple, ne pas facturer de taxes d’aéroport) ».
Pas besoin de tamponner le passeport
Les délégations officielles, affirme-t-il, « ne sont jamais soumises au contrôle douanier à leur arrivée en Espagne et en ce qui concerne le contrôle des passeports, elles sont exemptées dans la pratique du contrôle d’identité et ne procèdent, en application de la réglementation Schengen, qu’à l’estampillage des passeports ». Mais, en l’espèce, ajoute-t-il, en application du code Schengen , « il n’était pas nécessaire de tamponner ni la carte de titre de séjour du fils ni le passeport diplomatique de Brahim Ghali », qui selon ce règlement communautaire était considéré comme « une personnalité étrangère, compte tenu de l’importance qu’il lui confère dans l’État requérant d’aide humanitaire et de son arrivée dans un avion de cet État ».
Et c’est que depuis l’Algérie, rappelle-t-il, il a été demandé « par téléphone au plus haut niveau diplomatique » que le gouvernement espagnol accueille Ghali dans notre pays, une question qui a été discutée « entre les plus hauts responsables diplomatiques des deux Etats ».
(...).
Quoi qu’il en soit, dit-il, le chef du Front Polisario « a reconnu la nationalité espagnole d’origine depuis décembre 2004, de sorte que son entrée en Espagne ne pourrait jamais être illégale en soi compte tenu de son statut de citoyen espagnol ».
Une décision qui, selon lui, était fondée « sur des raisons légales, raisonnables et proportionnées à la situation ». « Il s’agissait de s’occuper le plus rapidement possible d’un patient en situation d’extrême gravité, atteint d’une maladie contagieuse, de répondre à une demande d’aide humanitaire faite d’État en État, et d’essayer de protéger avec réserve et secret, non seulement la vie privée du patient lui-même, mais aussi l’intérêt de l’Espagne dans le domaine de la politique étrangère. »
La Razon
- Dans cette demande d’archivage - à laquelle LA RAZÓN a eu accès -, la défense de l’ancienne ministre affirme que Ghali et son fils sont arrivés en Espagne le 18 avril « sur un avion officiel de la présidence algérienne » et « sous la protection de l’accord hispano-algérien en vigueur en termes de survols de l’État ». Avec ces locaux, souligne-t-il, « ils ont reçu le traitement correspondant à une délégation officielle (par exemple, ne pas facturer de taxes d’aéroport) ».
Pas besoin de tamponner le passeport
Les délégations officielles, affirme-t-il, « ne sont jamais soumises au contrôle douanier à leur arrivée en Espagne et en ce qui concerne le contrôle des passeports, elles sont exemptées dans la pratique du contrôle d’identité et ne procèdent, en application de la réglementation Schengen, qu’à l’estampillage des passeports ». Mais, en l’espèce, ajoute-t-il, en application du code Schengen , « il n’était pas nécessaire de tamponner ni la carte de titre de séjour du fils ni le passeport diplomatique de Brahim Ghali », qui selon ce règlement communautaire était considéré comme « une personnalité étrangère, compte tenu de l’importance qu’il lui confère dans l’État requérant d’aide humanitaire et de son arrivée dans un avion de cet État ».
Et c’est que depuis l’Algérie, rappelle-t-il, il a été demandé « par téléphone au plus haut niveau diplomatique » que le gouvernement espagnol accueille Ghali dans notre pays, une question qui a été discutée « entre les plus hauts responsables diplomatiques des deux Etats ».
(...).
Quoi qu’il en soit, dit-il, le chef du Front Polisario « a reconnu la nationalité espagnole d’origine depuis décembre 2004, de sorte que son entrée en Espagne ne pourrait jamais être illégale en soi compte tenu de son statut de citoyen espagnol ».
Une décision qui, selon lui, était fondée « sur des raisons légales, raisonnables et proportionnées à la situation ». « Il s’agissait de s’occuper le plus rapidement possible d’un patient en situation d’extrême gravité, atteint d’une maladie contagieuse, de répondre à une demande d’aide humanitaire faite d’État en État, et d’essayer de protéger avec réserve et secret, non seulement la vie privée du patient lui-même, mais aussi l’intérêt de l’Espagne dans le domaine de la politique étrangère. »
La Razon
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