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La guerre en Ukraine est terminée

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  • La guerre en Ukraine est terminée

    Ce matin (24 février 2022) à 4 heure, Vladimir Poutine est apparu sur les écrans russes pour annoncer le commencement d'une « opération militaire spéciale » visant à « démilitariser l'Ukraine ».



    Carte des premières frappes.

    La première partie de l'opération a consisté à détruire l'intégralité de la défense antiaérienne du pays, par une première salve de missiles probablement hypersoniques. Le ciel étant dégagé de toute menace, une seconde vague, réalisée à l'aide de missiles de croisière, a détruit les infrastructures de l'aviation ukrainienne. Le reste des infrastructures militaires est traité progressivement : dépôts de munitions, de matériels, infrastructures la marine, etc. Partout dans le pays sont signalés des incendies dans les zones militaires.





    Missiles de croisière russes.

    Le ministère de la défense russe a précisé que les civils n'avaient rien à craindre, l'ensemble des opérations étant conduit contre des cibles militaires, à l'aide d'armes de haute précision.



    Plusieurs opérations terrestres et aéroportées des forces russes ont démarré après l’annihilation de l'aviation, vers 6h30. Une heure plus tard, des véhicules militaires russes étaient signalés aux faubourgs de Kharkov, Tandis que des troupes et des équipements héliportés ont été débarqués sur la côte de la mer noire, entre la Crimée et le Donbass. La Biélorussie participe activement à l'opération dans le Nord, en particulier dans la région de Lutsk.



    Aucune résistance sérieuse de la part de l'armée ukrainienne n'a été constatée, mis à part sur le front, déjà chaud, du Donbass. Plusieurs sources montrent des colonnes de véhicules de transport militaires ukrainiens quittant leurs positions, en abandonnant les armements sur place. Nous avons confirmation par les autorités de la Roumanie qu'un chasseur Ukrainien Su-27 a déserté, il a été repéré violant l'espace aérien du le pays, puis escorté par deux chasseurs jusqu'à un aérodrome roumain.



    Selon le ministère de la défense russe, quelques avions qui ont échappé à la destruction au sol, où qui se trouvaient en l'air au moment de l'attaque, ont été abattu au-dessus du territoire Ukrainien par la DCA Russe (il s'agirait de 2 bombardiers tactiques Su-24). De même, le ministère annonce que deux drones offensifs turcs, lancés depuis une piste improvisée vers la frontière russe ont été abattus. La vidéo suivante est très probablement celle de l'interception d'un drone Bayraktar.

    Il est peu probable que le conflit ne dure encore très longtemps. En revanche, ce ne sera pas le cas de la guerre de l'information. Déjà ce matin, le site du ministère de la défense russe n'était plus accessible depuis les pays occidentaux. Il faut s'attendre à un déferlement d'éléments de langage et autres analyses frelatées. J'avoue en tant qu'auteur, je regrette que l'opération ait eu lieu avant que je ne publie le dernier volet de ma série sur l'OTAN. Je renvoie donc le lecteur à un futur article pour l'argumentation sourcée de mon propos.

    Personnellement, je n'ai jamais explicitement écarté l'hypothèse d'une opération. Lorsqu'un commentateur de mon précédent article a relayé les messages de l'OTAN sur l'imminence d'une invasion, je lui ai répondu en posant la question « pourquoi faire ? ». C'est ce à quoi je veux répondre maintenant.



    L'enjeu principal de la crise Ukrainienne était l'obtention d'une garantie de sécurité pour la Russie, à savoir que l'Ukraine ne serait jamais membre de l'OTAN. Cela fait suite à 30 ans de trahison continue de la part de l'organisation Atlantique, dont on sait désormais avec certitude qu'elle avait donné sa promesse de non-extension à l'Est lors des négociations sur la dissolution de l'URSS.

    Tout en annonçant "les Russes vont envahir l'Ukraine", les Américains n'ont pas fait un pas en avant pour empêcher le conflit. Il suffisait de donner la garantie espérée aux Russes. Point final. L'autisme profond des diplomates occidentaux ne laissait que deux choix à Poutine. Soit attendre passivement que l'Ukraine rejoigne l'OTAN, dans peu de temps sans doute, soit la guerre, maintenant.

    Il n'y a eu aucune diplomatie de la part des occidentaux, mais un chantage couvert par une propagande d'inversion accusatoire. Ils ont simplement nié le droit de la Russie à avoir des intérêts.

    En plus de cette fenêtre d'action relativement courte avant qu'une opération militaire ne devienne beaucoup plus complexe au plan international (en cas d'appartenant de l'Ukraine à l'OTAN), la situation militaire est très propice aux Russes. Mon précédent article commençait avec ces mots :

    Il y a un phénomène remarquable chez les commentateurs occidentaux qui abordent la question du rapport de force entre l'armée russe et l'OTAN. Il s'agit d'un « oubli » systématique de tout un pan de l'arsenal russe, qui n'a pas d'équivalent en Occident, et qui est capable de mettre en échec la majeure partie des matériels de l'OTAN.

    Je n'ai abordé que rapidement la question des missiles hypersoniques, laissant encore deux domaines technologiques de suprématie russe pour un article suivant. Le premier, les armements antiaériens, capables d'abattre à peu près n'importe quoi dans le ciel et jusque dans l'espace, de manière fiable : missiles de croisière, missiles balistiques, drones, avions, satellites. Le second domaine, c'est celui de la guerre électronique. L'arsenal russe n'a simplement aucun système équivalent dans le monde. Malgré un très fort brouillard de guerre sur ce sujet, la preuve de l'efficacité de ces systèmes est avérée. Ils sont capables de mettre en échec à peu près l'ensemble des matériels occidentaux, avions, navires, et la plupart des munitions ou missiles guidés.

    Cette domination militaire russe est potentiellement temporaire, il n'est pas exclu que l'OTAN finisse par rattraper son retard et arrive à se prémunir des systèmes de guerre électroniques offensifs. Là encore, la fenêtre d'opportunité pour régler la question ukrainienne imposait une action rapide, en position de force.

    Il ne faut pas être naïf quant au but des Etats-Unis dans cette affaire. Ils cherchaient à couper définitivement l'Europe de la Russie. Il faut comprendre que nous européens sommes les principales victimes de cette politique. La situation durera tant que durera l'infestation des gouvernements européens par des individus qu'on nomme pudiquement des « néo-conservateurs ». La France dans ce domaine est la championne. Les britanniques sont « excusables », ils n'ont aucun intérêt à voir se constituer un espace continental qui annulerait l'effet de sa puissance maritime. Les Allemands, lorsqu'on lit entre les lignes, ont tenté de freiné les Américains, eux ont au contraire tout intérêt à la constitution qu'un espace d'échange eurasiatique.



    Le lecteur comprendra que la question, du point de vue français, n'est pas d'être « pro-russe ». Le fait est que ce ne sont pas des cabinets de consultants russes qui aident au pillage des finances publiques, à la destruction du système sociale, à l'accaparement des entreprises stratégiques, etc. Simplement, on ne peut pas reprocher aux russes de défendre leurs intérêts contre les chantages et la rapacité américaine.

  • #2
    Elle ne vient de commencer comment elle est terminée.

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    • #3
      Poutine a pris une bonne décision : protéger la population civile des deux républiques populaires et détruire l'armée ukrainienne.

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      • #4
        Elle ne vient de commencer comment elle est terminée.
        Issabrahimi. Parce que l'armée ukrainienne est détruite ?

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        • #5
          Elghifari

          Tu es sérieux? La guerre ne vient que de commencer.

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          • #6
            El Ghifari ,

            As-tu lu le discours de Poutine? il n'était pas tendre avec tes camarades communistes qui ont trahi la grande Russie.

            Il fait reference à la Russie chretienne orthodoxe..

            Extrait :
            ===========

            Discours du Président de la Fédération de Russie

            21.02.2022

            (Traduction automatique à partir de la retranscription du Kremlin)

            Chers citoyens de Russie ! Chers amis !

            Le thème de mon discours est les événements en Ukraine et pourquoi ils sont si importants pour nous, pour la Russie. Bien sûr, mon adresse s'adresse aussi à nos compatriotes en Ukraine.

            Je vais devoir parler longuement et en détail. La question est très sérieuse.

            La situation dans le Donbas est redevenue critique et aiguë. Et aujourd'hui, je m'adresse directement à vous, non seulement pour faire le point sur ce qui se passe, mais aussi pour vous informer des décisions qui sont prises et des éventuelles étapes ultérieures dans cette direction.

            Je tiens à souligner une fois de plus que l'Ukraine n'est pas pour nous un simple pays voisin. Elle fait partie intégrante de notre propre histoire, de notre culture et de notre espace spirituel. Il s'agit de nos amis, de nos parents, non seulement de nos collègues, amis et anciens collègues de travail, mais aussi de nos parents et des membres de notre famille proche.

            Depuis les temps anciens, les habitants des terres historiques du sud-ouest de l'ancienne Russie se sont appelés Russes et chrétiens orthodoxes. Il en était ainsi avant le XVIIe siècle, lorsqu'une partie de ces territoires a été réunifiée avec l'État russe, et après.

            Il nous semble qu'en principe, nous sommes tous au courant, que nous parlons de faits connus. Toutefois, pour comprendre ce qui se passe aujourd'hui, pour expliquer les motifs des actions de la Russie et les objectifs que nous nous sommes fixés, il est nécessaire de dire au moins quelques mots sur l'histoire de la question.

            Permettez-moi donc de commencer par le fait que l'Ukraine moderne a été entièrement créée par la Russie, ou plus précisément, par la Russie bolchevique et communiste. Le processus a commencé presque immédiatement après la révolution de 1917, et Lénine et ses compagnons d'armes l'ont fait d'une manière très grossière à la Russie elle-même - par la sécession, en arrachant des parties de ses propres territoires historiques. Personne, bien sûr, n'a demandé quoi que ce soit aux millions de personnes qui y vivaient.

            Puis, à la veille et après la Grande Guerre patriotique, Staline avait déjà annexé à l'URSS et transféré à l'Ukraine certaines terres qui appartenaient auparavant à la Pologne, à la Roumanie et à la Hongrie. En guise de compensation, Staline a donné à la Pologne certaines de ses terres allemandes ancestrales et, en 1954, Khrouchtchev a pris la Crimée à la Russie pour une raison quelconque et l'a également donnée à l'Ukraine. En fait, c'est ainsi que s'est formé le territoire de l'Ukraine soviétique.

            Mais je veux maintenant accorder une attention particulière à la période initiale de la création de l'URSS. Je pense que c'est très important pour nous. Nous devrons y aller, comme on dit, de loin.

            Permettez-moi de vous rappeler qu'après la révolution d'octobre 1917 et la guerre civile qui a suivi, les bolcheviks ont commencé à construire un nouvel État et qu'il y a eu pas mal de désaccords entre eux. Staline, qui cumule en 1922 les fonctions de secrétaire général du Comité central du PCR(b) et de commissaire du peuple pour les nationalités, propose de construire le pays sur les principes de l'autonomisation, c'est-à-dire de donner aux républiques - les futures unités administratives-territoriales - de larges pouvoirs au fur et à mesure de leur adhésion à l'État unifié.

            Lénine critique ce plan et propose de faire des concessions aux nationalistes, comme il les appelle à l'époque - les "indépendants". Ce sont les idées de Lénine sur une structure étatique essentiellement confédérative et sur le droit des nations à l'autodétermination jusqu'à la sécession qui ont constitué le fondement de l'État soviétique : d'abord en 1922, elles ont été consacrées dans la Déclaration sur l'Union des républiques socialistes soviétiques, puis, après la mort de Lénine, dans la Constitution de l'URSS de 1924.

            De nombreuses questions se posent immédiatement ici. Et la première d'entre elles, en fait, est la principale : pourquoi était-il nécessaire d'assouvir du haut de l'épaule de l'aubaine les ambitions nationalistes sans cesse croissantes aux confins de l'ancien empire ? Transférer d'immenses territoires, souvent sans lien entre eux, à des unités administratives nouvellement créées, et souvent formées de manière arbitraire - les républiques d'union. Je répète, pour être transféré avec la population de la Russie historique.

            De plus, dans les faits, ces unités administratives ont reçu le statut et la forme d'entités étatiques nationales. Je me demande une fois de plus : pourquoi fallait-il faire des cadeaux aussi généreux dont les nationalistes les plus ardents ne rêvaient même pas auparavant, et en plus donner aux républiques le droit de se séparer de l'État unique sans aucune condition ?


            A première vue, c'est totalement incompréhensible, c'est de la folie. Mais ce n'est qu'à première vue. Il y a une explication. Après la révolution, la tâche principale des bolcheviks était de conserver le pouvoir, c'est-à-dire à n'importe quel prix.

            Pour cela, ils sont allés jusqu'au bout : aux conditions humiliantes du traité de Brest, à une époque où l'Allemagne du Kaiser et ses alliés se trouvaient dans la situation militaire et économique la plus difficile, et où l'issue de la Première Guerre mondiale était en fait prédéterminée, et pour satisfaire toutes les exigences, tous les désirs des nationalistes à l'intérieur du pays.


            Du point de vue du destin historique de la Russie et de son peuple, les principes léninistes de construction de l'État n'étaient pas seulement une erreur, c'était, comme on dit, bien pire qu'une erreur. Après l'effondrement de l'URSS en 1991, cela est devenu très clair.

            Bien sûr, les événements du passé ne peuvent être changés, mais nous devons au moins en parler directement et honnêtement, sans réserve et sans coloration politique. Je ne peux qu'ajouter que les considérations de la conjoncture politique actuelle, aussi spectaculaires et avantageuses qu'elles puissent paraître à un moment donné, ne doivent ou ne peuvent en aucun cas constituer la base des principes fondamentaux de l'État.
            Je n'accuse personne de quoi que ce soit maintenant ; la situation du pays à l'époque et après la guerre civile, à la veille de celle-ci, était incroyablement difficile et critique. Tout ce que je veux dire aujourd'hui, c'est que c'était exactement comme ça. C'est un fait historique. En fait, comme je l'ai déjà dit, la politique bolchevique a abouti à l'émergence de l'Ukraine soviétique, qui, même aujourd'hui, peut être appelée à juste titre "Ukraine de Vladimir Lénine". Il en est l'auteur et l'architecte. Cela est pleinement confirmé par les documents d'archives, y compris les directives sévères de Lénine sur le Donbass, qui a été littéralement comprimé en Ukraine. Et maintenant, des "descendants reconnaissants" ont démoli des monuments à Lénine en Ukraine. Ils appellent ça la décommunisation

            Voulez-vous dé-communiquer ? Eh bien, nous en sommes tout à fait satisfaits. Mais nous ne devons pas, comme on dit, nous arrêter à mi-chemin. Nous sommes prêts à vous montrer ce que signifie une véritable décommunisation pour l'Ukraine.
            Pour en revenir à l'histoire, je répète qu'en 1922, l'URSS a été créée sur le territoire de l'ancien Empire russe. Mais la vie elle-même a montré tout de suite que ni le maintien d'un territoire aussi vaste et complexe, ni sa gouvernance sur les principes amorphes et quasi confédéraux proposés étaient tout simplement impossibles. Ils étaient complètement déconnectés de la réalité et de la tradition historique.

            Par conséquent, la terreur rouge et la transition rapide vers la dictature stalinienne, la domination de l'idéologie communiste et le monopole du pouvoir par le parti communiste, la nationalisation et le système planifié de l'économie nationale ont transformé tout cela en une simple déclaration, une formalité pour les principes déclarés, mais inapplicables, de l'État. En réalité, les républiques de l'Union n'avaient aucun droit souverain, elles n'existaient tout simplement pas. En pratique, un État strictement centralisé et totalement unitaire par nature a été créé.

            Staline, en fait, a pleinement mis en pratique non pas les idées de Lénine, mais précisément ses propres idées sur l'État. Mais il n'a pas introduit les changements appropriés dans les documents systémiques, dans la Constitution du pays, il n'a pas formellement reconsidéré les principes léninistes proclamés de la construction de l'URSS. Apparemment, il n'y avait pas de raison de le faire - tout fonctionnait sous un régime totalitaire, et semblait très beau, attrayant et même super-démocratique en surface.

            Cependant, il est très regrettable que les fantaisies odieuses et utopiques inspirées par la révolution, mais absolument destructrices pour tout pays normal, n'aient pas été rapidement expurgées des fondations de base, formellement légales, sur lesquelles tout notre État a été construit. Personne ne pensait à l'avenir, comme c'était souvent le cas chez nous auparavant.

            Les dirigeants du parti communiste semblaient convaincus qu'ils avaient réussi à former un système de gouvernement solide, qu'ils avaient finalement résolu la question nationale grâce à leurs politiques. Mais les falsifications, la substitution de notions, la manipulation de la conscience publique et la tromperie ont coûté cher. Le bacille de l'ambition nationaliste n'avait pas disparu, et la mine originelle qui avait été posée pour miner l'immunité de l'État contre la contagion du nationalisme n'attendait que ça. Cette mine, je le répète, était le droit de faire sécession de l'URSS.

            Au milieu des années 80, avec des problèmes socio-économiques croissants et une crise évidente de l'économie planifiée, la question nationale devenait de plus en plus aiguë, non pas en raison des attentes et des aspirations non satisfaites du peuple soviétique, mais en raison de l'appétit croissant des élites locales. Cependant, au lieu d'une analyse approfondie de la situation, de l'adoption de mesures adéquates, principalement dans l'économie, ainsi que d'une transformation graduelle, réfléchie et équilibrée du système politique et de la structure de l'État, les dirigeants du PCUS se sont limités à un verbiage flagrant sur la restauration du principe léniniste de l'autodétermination nationale



            Discours intégral

            ICI
            Dernière modification par sako, 25 février 2022, 00h49.

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            • #7
              Le camarade Aba darr El Ghifari est demandé d'urgence , il y a péril en la demeure

              Bonne lecture et bonne nuit.

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              • #8
                Cette invasion tiendra quelques jours voire quelques semaines et c'est réglé

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