L'avocat marocain et ex-ministre des Droits de l'Homme, Mohamed Ziane, a été condamné ce 23 février a écopé de trois ans de prison ferme et des amendes de 5000 dirhams, d'un dirham symbolique pour l'Etat marocain et de 100.000 dirhams à la victime. Le ministère de l’Intérieur a déposé plainte contre lui. Agé de 79 ans.
Mohamed Ziane, 79 ans, grand commis de l’État, était devenu critique à l’égard des autorités, en particulier des services de renseignement. Fondateur du parti marocain libéral, il est poursuivi pour onze chefs d'accusation, dont ceux d'"outrage à des fonctionnaires publics et à la justice", "injure contre un corps constitué", "diffamation", "adultère" ou encore "harcèlement sexuel".
L'ex-bâtonnier de Rabat a accusé en novembre 2020 les services de sécurité d'avoir "truqué" une vidéo pour présenter de façon compromettante une entrevue entre lui et une cliente mariée dans une chambre d'hôtel. Mohamed Ziane a dénoncé un "procès politique".
La vidéo a été diffusée par une web-tv marocaine, ce qui avait fait grand bruit sur les réseaux sociaux. A l'époque, l'avocat avait accusé le patron de la police et des renseignements intérieurs, Abdelatif Hammouchi, d'être responsable du "trucage" des images.
En réponse à ces accusations, le ministère de l'Intérieur a déposé en janvier 2021 une plainte "basée sur des faits matériels concrets, à travers lesquels des institutions de l'État ont été offensées via la diffusion d'accusations et d'allégations fallacieuses, sanctionnées par le Code pénal", selon un communiqué officiel.
"Le tribunal de première instance de Rabat a condamné Monsieur Ziane à trois de prison ferme et à une amende de 5.000 dirham (470 euros)", a précisé son avocate Amal Khalfi .
africanews
Mohamed Ziane, 79 ans, grand commis de l’État, était devenu critique à l’égard des autorités, en particulier des services de renseignement. Fondateur du parti marocain libéral, il est poursuivi pour onze chefs d'accusation, dont ceux d'"outrage à des fonctionnaires publics et à la justice", "injure contre un corps constitué", "diffamation", "adultère" ou encore "harcèlement sexuel".
L'ex-bâtonnier de Rabat a accusé en novembre 2020 les services de sécurité d'avoir "truqué" une vidéo pour présenter de façon compromettante une entrevue entre lui et une cliente mariée dans une chambre d'hôtel. Mohamed Ziane a dénoncé un "procès politique".
La vidéo a été diffusée par une web-tv marocaine, ce qui avait fait grand bruit sur les réseaux sociaux. A l'époque, l'avocat avait accusé le patron de la police et des renseignements intérieurs, Abdelatif Hammouchi, d'être responsable du "trucage" des images.
En réponse à ces accusations, le ministère de l'Intérieur a déposé en janvier 2021 une plainte "basée sur des faits matériels concrets, à travers lesquels des institutions de l'État ont été offensées via la diffusion d'accusations et d'allégations fallacieuses, sanctionnées par le Code pénal", selon un communiqué officiel.
"Le tribunal de première instance de Rabat a condamné Monsieur Ziane à trois de prison ferme et à une amende de 5.000 dirham (470 euros)", a précisé son avocate Amal Khalfi .
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