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Huelva : Début du procès d'un gérant accusé d'agressions sexuelles de saisonnières marocaines

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  • Huelva : Début du procès d'un gérant accusé d'agressions sexuelles de saisonnières marocaines

    Et cependant, la dictature marocaine continue d'envoyer ces pauvres femmes esclaves en Espagne car leur situation est moins pire qu'au Maroc paraît-il!

    - Le procès d'un gérant d’une ferme située à Moguer, dans la province de Huelva, soupçonné d'être impliqué dans des affaires liées à l'agression sexuelle de quatre saisonnières marocaine, débutera le vendredi 25 février. Selon à l'agence de presse espagnole EFE, qui cite aussi l'acte d'accusation déposé par le ministère public, les événements de l'incident remontent à la période entre avril et mai 2018, soit lors de l’éclatement de l’affaire Huelva Gate relaté sur Ya...bi.

    En février de l’année dernière, le parquet de Huelva avait requis une peine d’emprisonnement de quatre ans et demi à l’encontre de F.C., reconnu comme «coupable» par le procureur qui a requis 9 mois de prison pour chaque victime de crime de harcèlement sexuel ainsi qu’un an et demi pour l’agression sexuelle.

    Dans une ferme située à Paraje Las Malvinas, à Moguer, quatre saisonnières avaient déposé plainte contre le gérant. Leurs témoignages, recueillis par la police nationale et la garde civile, pointent du doigt le même auteur présumé des abus. De nationalité espagnole, l’individu avait été interpellé par la police nationale puis poursuivi en état de liberté provisoire, suite à la fin de l’enquête menée par le procureur.

    Ce dernier avait expliqué comment l’accusé «entrait dans les maisons où étaient hébergées les saisonnières, sans autorisation». «Il y restait, même pendant que les femmes se lavaient», ajoute l’acte de l’accusation qui raconte certaines des situations que les victimes ont vécues des mains de ce gérant.

    Le procureur avait exigé une interdiction d'approcher ou de communiquer avec les saisonnières, que ce soit à leur domicile et tout endroit où elles se trouvent en cas de retour en Espagne, avec l'imposition d'une distance de plus de 200 mètres. Il avait demandé aussi, en matière de responsabilité civile, une indemnité de 3 000 euros pour les dommages moraux causés par le crime de harcèlement des femmes et de 6 000 euros supplémentaires pour les agressions sexuelles subies.


    Ya...bi

  • #2


    Comble, la dictature marocaine est affidée des violeurs ibériques d'égard à ces esclaves marocaines!

    - Huelva Gate : Le ministère du Travail marocain en mode sapeur-pompier

    Après un premier démenti précipité, le ministère du Travail reconnait une plainte d’une saisonnière marocaine pour agression sexuelle mais minimise l’étendue du scandale de Huelva en ignorant les autres plaintes.

    Le ministère de l'emploi et de l'insertion professionnelle a diffusé via la MAP, le vendredi 8 juin, un communiqué confirmant finalement qu’il y a bien eu agressions sexuelles sur des saisonnières marocaines à Huelva. Cependant, il ne retient qu’une seule plainte, celle «concernant une personne faisant actuellement l’objet d'une enquête judiciaire dans le pays ibérique».

    Publié quelques heures après l’article de Ya...bi, «Huelva Gate : Le combat des saisonnières marocaines ne fait que commencer», le ministère revient sur ce qui semble être unes des révélations faites par José Antonio, porte parole du Syndicat des travailleurs d’Andalousie (SAT) à Huelva.

    Ce dernier, nous avait affirmé qu’outre les centaines de plaintes déposées par les saisonnières marocaines, celles-ci subissent de nombreux abus. Leur salaire était fixé à 40 euros, mais elles n’en percevaient que 36 ou 37 euros. A ceci, le département ministériel précise que «le salaire fixé à 37 euros pour une journée de travail de 6 heures et demie, demeure assujetti aux heures de travail de chaque salarié», justifiant ainsi les ponctions sur salaire dont se plaignents (!) les saisonnières marocaines.

    Des aveux (ou presque) après un long déni

    Par ailleurs, le porte-parole du SAT avait confirmé à Ya...bi que ces femmes vivaient dans des conditions inhumaines, non seulement sur leur lieu de travail, mais aussi au niveau du logement et du traitement qui leur est accordé. Le ministère admet néanmoins, que depuis le début de la campagne agricole des visites de terrain sont organisées afin, «d’assurer le contrôle du respect de la législation du travail en vigueur (salaire, durée de travail et logement)», précise le communiqué.

    Pour autant, le ministère s’en lave rapidement les mains, affirmant que «les entreprises concernées qui attirent la main-d’œuvre étrangère sont tenues ainsi de respecter le cahier des charges fixé par les autorités espagnoles». Tout juste admet-il, que ses services seraient en train de «procéder à l’amélioration des conditions de séjour des ouvrières dans certaines exploitations agricoles, dont le nombre demeure très limité».

    Le ministère préfère s’attarder sur les mérites du programme établi entre le Maroc et l’Espagne ayant permis une augmentation du nombre de saisonnières (15 000 au lieu de 3 000 en moyenne lors des 5 dernières années). Des performances économiques et financières mises en valeur alors qu’il est question ici d’affaire d’agressions sexuelles, de harcèlement, de conditions de travail et de logement comme Ya...bi l’a souligné dans les nombreux articles consacrés au «Huelva Gate».


    Ya...bi

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    • #3
      encore une agression sexuelle ?? arff

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