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Les raisons de la rancœur de l’Algérie contre le Maroc expliquée par Frédéric Encel

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  • Les raisons de la rancœur de l’Algérie contre le Maroc expliquée par Frédéric Encel

    Dans une chronique intitulée «Derrière la brouille avec le Maroc, les mauvais choix d'Alger» publiée dans lexpress.fr, Frédéric Encel* explique pourquoi le Maroc constitue toujours un complexe pour l’Algérie.

    01 FÉV 2022, 19:34
    L'OBSERVATEUR

    Dans son décryptage paru ce mardi 1er février dans lexpress.fr, Frédéric Encel met l’accent sur les « lourds contentieux » entre « les frères ennemis », le Maroc et l’Algérie. L’auteur de l’atlas des frontières précise que « les reproches et les revendications proviennent surtout d'Alger ».

    L’auteur ne trouve d’autres explications à la rupture des liens diplomatiques avec Rabat, que «l'amertume algérienne devant la réussite de son voisin». Un voisin que le régime algérien représente «comme archaïque car monarchique, et faible de ne pas s'être décolonisé par la guerre», poursuit-il. Et d’ajouter : «la dynastie chérifienne a réussi l'exploit - quasi unique dans l'immense espace arabe - de demeurer indépendante face à l'Empire turc ottoman comme devant les puissances européennes, incarnant (un demi-siècle seulement) un simple protectorat jusqu'au retour à la pleine souveraineté dès 1956». Frédéric Encel explique que cette posture à la fois "viriliste" et victimaire du régime d'Alger permet à la caste des généraux, au pouvoir presque sans discontinuer depuis l'indépendance, d'autolégitimer sa propre férule et la répression de toute contestation.

    Par ailleurs, l’auteur relève que le choix opéré par le Roi Mohammed VI de reconnaître non plus seulement symboliquement, mais aussi constitutionnellement une triple culture, notamment arabe, berbère et juive, « exaspère le pouvoir algérien ». Ce dernier, fait-il remarquer, est « arc-bouté sur un narratif strictement étato-national et arabe ».

    Printemps kabyle

    Frédéric Encel souligne que le pouvoir algérien n'a jamais réglé socialement ni culturellement sa propre question berbère, et craint un nouveau printemps kabyle d'une ampleur inégalée.

    Plus prosaïquement, L’autre pose cette grande question : « L'amertume récurrente d'Alger ne provient-elle pas de l'échec d'un régime ayant adopté quantité de mauvais choix ? ». Sa réponse : « Le rejet de l'apprentissage du français après l'indépendance, qui a affaibli les capacités commerciales et l'aura diplomatique du pays - les professeurs d'arabe "importés" d'Egypte ayant ramené avec eux le fanatisme des Frères musulmans en contribuant à la terrible guerre civile de la décennie 1990 ; un système économique rentier, dirigiste et corseté par le FLN et l'armée qui a plombé un pays pourtant riche en hydrocarbures, dont les retombées n'ont jamais bénéficié à la population - d'où la récurrence et la force des mobilisations sociales jusqu'au récent Hirak ; le jusqu'au-boutisme dans le soutien politico-militaire aux militants sahraouis et dans l'intransigeance inopérante sur le conflit israélo-palestinien, qui isole un peu plus diplomatiquement un Etat déjà entouré à l'est et au sud d'États faillis... »

    Malgré tout, « en termes géostratégiques, l'Algérie verrait d'un bon oeil une "bi-océanité", autrement dit un accès privilégié à l'Atlantique via un Etat sahraoui qui lui serait redevable, sinon inféodé, tant elle aurait soutenu ses promoteurs. L'annexion et le solide contrôle du Sahara occidental ex-espagnol par le Maroc - déjà reconnus par nombre de capitales, y compris désormais Washington - interdisent évidemment cette perspective. », relève l'expert en géopolitique et spécialiste du Moyen-Orient.

    Première victime : le peuple algérien

    En indiquant que les Algériens voient en face de leur pays, leur voisin, le Maroc, qui, sans ressource naturelle commercialisable (sauf les peu lucratifs phosphates), a progressé en deux décennies, sur les plans aussi bien de la diplomatie, des infrastructures ou du commerce, en Afrique subsaharienne francophone notamment, s'offrant le luxe d'une chute sans violences du courant islamiste aux dernières législatives.

    Et Frédéric Encel de conclure : « au fond, si le Maroc est le commode bouc émissaire de cet entêtement dans l'échec du régime d'Alger, c'est bien le peuple algérien qui en est, hélas, la victime. »

    * Maître de conférences à Sciences-Po Paris et professeur à la Paris School of Business

  • #2
    Encore un autre pseudo-analyste grassement payé par l'argent du Hashish royale

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    • #3
      Pas vraiment d'accord avec toi . Son analyse peut plaire ou non je la trouve assez juste, le seul bémol que je met concerne la chute du PJD au élections. C'est simple à comprendre pourtant que quelque soit le parti au pouvoir au Maroc, ce n'est que fictif, le pouvoir est sur le siège de droite de la Bugatti avec un frère Azaitar au volant..Le Maroc ne permet à aucun parti politique de gouverner, et le palais royal fera toujours tout pour empêcher l'émergence d'une élite politique alternative.

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      • #4
        du grand toz d'un parfait anonyme.

        Le Maroc, c'est la pauvreté et les inégalités.
        Les Algériens ne sont pas fous pour envier un tel pays...
        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

        Commentaire


        • #5
          du grand toz d'un parfait anonyme.

          Le Maroc, c'est la pauvreté et les inégalités.
          Les Algériens ne sont pas fous pour envier un tel pays...
          Du grand,toz sur ta face de chiyate, tu ne connais pas Frederic Encel google le espèce de chiyate. Gallek parfait anonyme.
          Pour ta gouverne, c'est en Algérie ou il n'y a pas d'huile, de lait, de smid, d'eau courante, de viande ou le peuple crève de faim. Et tu oses parler des marocains qui vivent mille fois mieux que les algériens.
          Quand on a à la tête du pays une mafia de de trafiquants, de tueurs et d'incompétents, on se l'a boucle. Gallek tu veux te comparer au Maroc.

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          • #6
            Ce faussaire au service d l'entreprise de la colonisation israélienne a été démasqué. Quoi de plus normal pour un tel déchet de pondre une diarrhée pour le makhzen.

            qui se ressemble s'assemble.

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            Frédéric Encel : entre fausses idées reçues et vraie désinformation

            Édito
            26 septembre 2013
            Le point de vue de Pascal Boniface
            Le livre de Frédéric Encel est un petit bijou de désinformation. L’auteur s’était déjà fait remarqué pour ses dons en la matière (cf. "Les intellectuels faussaires"), mais son dernier livre, "De quelques idées reçues sur le monde contemporain" (éditions Autrement, août 2013), est un sommet.

            Un universitaire neutre et objectif ?

            Il commence en insistant sur sa vocation universitaire. Je ne connais aucun autre auteur qui se croit obligé d’exciper à ce point ses titres et fonctions académiques. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Encel tient à passer pour un universitaire neutre et objectif, uniquement guidé par le souci de qualité scientifique afin de mieux distiller – pensant être masqué – une propagande au service du gouvernement israélien.

            Il est vrai qu’il a rédigé une thèse et qu’il a obtenu une habilitation à diriger des recherches malgré les plus vives réserves d’un membre du jury [1]. Il n’a pas dû encadrer beaucoup de thèses depuis, il n’a jamais obtenu la qualification du Conseil national des universités. Son enseignement principal est à l’École supérieure de gestion (ESG).

            Il n’a donc jamais eu de poste de titulaire dans une université. Les différents titres de professeur qu’il met en avant ne concernent en fait que quelques heures complémentaires qu’il pouvait faire. Suffisant pour impressionner quelques crédules mais pas pour masquer que tout ceci ne fait pas un revenu fixe. Nul doute que Caroline Fourest, qui aime bien accuser l’IRIS d’être financé par des pays étrangers [2], nous éclaircira sur les financements d’Encel. Un vrai sujet d’étude.

            Une étrange vision du conflit israélo-palestinien…

            Dans le livre, le chapitre consacré au conflit israélo-palestinien est un monument de propagande. Il est inclus dans une partie intitulée "Obsession proche-orientale". Il est amusant que ce titre soit utilisé par quelqu’un qui écrit uniquement sur la région. Si obsession il y a, elle est celle d’Encel. L’argument de l’obsession proche-orientale, opposé à ceux qui osent critiquer Israël, est classique chez ses défenseurs inconditionnels. Ce sont pourtant eux qui font du conflit israélo-palestinien la grille de lecture centrale de tout ce qui se passe dans le monde et le cœur de leurs préoccupations, et qui, curieusement, accusent d’obsession les autres.

            Il s’étonne qu’il y avait au cours de la première Intifada, déclenchée en 1987, davantage de correspondants étrangers en Cisjordanie et à Gaza (soit l’équivalent d’un département français moyen de 2 millions d’âmes) que sur tout le continent africain où il y a 1 milliard d’habitants touchés par des guerres endémiques. Mais Frédéric Encel a "des éléments de réponse" : il recommande tout simplement à "certains obsédés du conflit de consulter les mannes de la psychanalyse". C’est clair et net. Si vous vous inquiétez de la répression de l’armée israélienne c’est que vous êtes bon pour l’asile.

            Il nous explique que pendant la Guerre froide, on pouvait légitimement parler de menace sur la paix du monde à propos des conflits armés de haute intensité entre Israël et ses voisins de 1948 à 1978. Mais, nous dit-il, après les Accords de Camp David, "la rivalité Jérusalem-Ramallah n’a jamais débordé de son cadre spatial fort réduit." Une simple rivalité ! Donc rien de grave docteur. "La cause palestinienne est instrumentalisée par les dictatures nationalistes aux abois et les terroristes islamistes", poursuit-il.

            C’est l’argument classique de la propagande likoudnik. On est bien sûr pour la paix (hélas les Palestiniens ne savent pas saisir l’occasion), mais si elle ne survenait pas, pas d’inquiétude. Le conflit est mineur et simplement surdimensionné médiatiquement. Mais mis à part les responsables de la droite et de l’extrême-droite israélienne, et leur relais d’opinion, tout le monde reconnait le caractère central du conflit en termes stratégiques. Nicolas Sarkozy, pourtant considéré comme un ami d’Israël, l’a affirmé à chaque fois qu’il évoquait le conflit.

            … et de ses répercussions

            Encel poursuit en affirmant que le printemps arabe a eu lieu sans lien avec la question palestinienne. Évidemment, chaque peuple fait sa révolution dans un cadre national. On ne veut pas renverser son gouvernement pour qu’Israël se désengage des territoires palestiniens. Mais tous les spécialistes du monde arabe – absolument tous – quelle que soit leur analyse du conflit israélo-palestinien, savent que le soutien à la cause palestinienne est partagé dans tout le monde arabe.

            Reste "le problème délicat de l’importation du conflit dans les villes d’Europe", nous alerte notre sémillant universitaire. Elle n’est pas créée par les appels réguliers du CRIF à la solidarité inconditionnelle avec Israël. Non, la responsabilité repose sur "des militants d’extrême-gauche ou islamistes, la stigmatisation haineuse et parfois délictueuse d’Israël, ainsi de certaines campagnes de boycott à l’égard de produits israéliens et de ses prétendus soutiens (juifs) […] Une manœuvre irresponsable qui accroît la tentation du communautarisme et aggrave l’antisémitisme dans certaines banlieues défavorisées."

            Au fond, le conflit israélo-palestinien, c’est "un conflit, en définitive, ni plus original, complexe ou dangereux qu’un autre au regard de l’histoire et la géographie actuelle des relations internationales."

            Sur le Rwanda, du pro-Kagamé intégral

            Encel, qui dénonce l’obsession proche-orientale, est pour sa part très concerné par le Rwanda, auquel il consacre deux chapitres. L’un d’entre eux, "Au Rwanda la France a fait tout ce qu’elle pouvait", semble avoir été directement écrit par le service de communication du président Kagamé, dont on connait les liens avec Israël.

            Il écrit que la France a fourni dès 1990 un appui militaire important. "La présence active et constante de plusieurs centaines de soldats d’élite, trois années durant, permet à l’armée rwandaise de résister et aux régimes de se maintenir tout en mettant en place des mécanismes qui conduiront au génocide des Tutsies de l’intérieur du pays."

            L’armée française est donc accusée d’avoir aidé au génocide. Paris aurait agi pour empêcher une poussée anglo-saxonne et interdire le retour au pays d’ex Tutsies. "Des centaines de militaires français participent au strict quadrillage du pays et aidant aux vérifications d’identité sur les routes du barrage. Or, lorsque ces derniers sont tenus par les miliciens hutus fanatisés, des Tutsies sont régulièrement battus, violés, voire assassinés." Si on comprend bien, sous les yeux des soldats français, complices silencieux.

            "Enfin, lorsque 90% des civils tutsies victimes du génocide ont déjà été assassinés, l’Élysée considère soudain comme extrêmement urgent d’intervenir. L’opération turquoise se met alors en branle." Frédéric Encel nous explique que la France "a soutenu trois années durant un pouvoir hutu raciste et despotique au sein duquel se construisait très manifestement la machine est génocidaire à venir". Selon lui, évoquer le massacre des Hutus par les Tutsies après le premier génocide revient à du négationnisme.

            Il n’est bien sûr pas non plus question de parler de la déstabilisation de la RDC et des millions de morts. Rappelons que la guerre en RDC, dont le Rwanda fut l’un des facteurs majeurs, a fait plus de 5 millions de morts et que, récemment, même les États-Unis ont fait pression sur Kagamé pour qu’il cesse d’alimenter la guerre en RDC. Mais Encel ne va pas critiquer Kagamé pour si peu.

            Un vrai "battant"

            C’est donc un magnifique exemple de désinformation que l’on pourra enseigner dans toutes les universités et écoles de guerre. Fini le temps où Encel affichait ses convictions likoudnik et se référait sans cesse à Jabotinsky. Il cache désormais toutes ses attaches communautaires, se présente comme un universitaire neutre et objectif, modéré et partisan de la paix, pour mieux servir la propagande de Netanyahou. Il est intéressant de voir qui se laisse prendre au piège.


            Avec ce livre, il mérite bien le titre de "battant" de la communauté dans les médias, que lui avait décerné l’an dernier Edward Amiach, candidat dans la circonscription qui contient Israël aux élections législatives pour les Français de l’étranger.



            Mais une fois n’est pas coutume, Encel se montre modeste vis-à-vis de cette distinction.



            [1] Le professeur Jean-Paul Chagnollaud, voir "Les intellectuels faussaires".
            [2] Par exemple dans l’émission "Les grandes gueules" de RMC le 6 juin 2011
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              En indiquant que les Algériens voient en face de leur pays, leur voisin, le Maroc, qui, sans ressource naturelle commercialisable (sauf les peu lucratifs phosphates), a progressé en deux décennies, sur les plans aussi bien de la diplomatie, des infrastructures ou du commerce, en Afrique subsaharienne francophone notamment, s'offrant le luxe d'une chute sans violences du courant islamiste aux dernières législatives.
              N'est ce pas ceci ce que je ne cesse de repeter, au mot près...

              C'est devenu tellement flagrant que j'en ricane à chaque fois

              Et c'est pour cela que l'on est dans la phase des insultes...
              Dernière modification par ayoub7, 02 février 2022, 11h14.
              "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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              • #8
                Derriere chaque soutien du pouvoir corrompu de mimi6 se cache un sionisé et Frédérique Ancel est un des plus acharné.
                ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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                • #9
                  Frederic Encel est en effet un propagandiste au service d’Israel. On n’a pas besoin de lui.

                  Par contre… beaucoup de verités dans son texte.

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                  • #10
                    C'est fou à quel point le Makhzen fricote avec les pires pourritures dans le but de répandre sa propagande: racistes, pédophiles, extrème-droire, sionistes..que la lie de l'humanité

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                    • #11
                      Il paraît que ce monsieur Encel soit un faussaire. Perso, j'ai du mal avec lui
                      KechMarra centrum

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                      • #12
                        L'extrême droite aussi a une opinion.
                        Une opinion ordure mais ca reste une opinion.
                        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                        • #13
                          C'est fou à quel point le Makhzen fricote avec les pires pourritures
                          Le Makhzen va se gêner.

                          Du moment que qu'elles tapent sur le régime mafieux, toutes les pourritures sont bonnes à prendre.

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                          • #14
                            Le régime mafieux d'Alger est 10x meilleur et plus sain que le vôtre. C'est juste pour vous dire dans quelle mouise vous-êtes !

                            Au moins, le régime d'Alger n'a pas produit des jeunes à fleur d'age en perte de dignité qui font la manche sur les trottoires. Le régime d'Alger n'a pas tué cette dignité chez les Algériens. Donc vous pouvez balayer devant votre porte avant de chercher des poux chez les autres.
                            La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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                            • #15
                              "Le régime d'Alger n'a pas tué cette dignité chez les Algériens. "

                              Non, il a tué des algériens tout court

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