22 Janvier 2022
Première conclusion faite de l’ONU depuis la tacite tournée de Staffan de Mistura dans la région.
Ce dernier, envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara Occidental, semble avoir pris la pleine mesure de la gravité et de la complexité de ce problème à la suite du périple de de Mistura au Maroc, dan les camps de réfugiés, en Mauritanie et en Algérie.
« Il est temps pour les parties de comprendre la nécessité d’un dialogue, de chercher une solution et pas seulement de maintenir un processus sans fin sans espoir de résolution », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. A priori, il ne s’agit là que d’un appel à blanc. Celui-ci restera en effet sans écho.
L’échec de l’ONU à résoudre ce problème, en forçant la main et en adoptant des résolutions contraignantes contre ceux qui foulent aux pieds le droit international a fini par encourager l’impunité. Dans son court et creux appel, le chef de l’ONU ne fait que trahir son impuissance. Il n’y évoque même la reprise du conflit armé. Ni même l’impérieuse nécessité de faire respecter les droits de l’Homme dans les territoires occupés.
Cette fois-ci, ce ne sera pas reparti pour un nouveau « tour de manège » qui risque de durer encore un demi-siècle, sachant que l’actuel statut-quo arrange grandement les affaires de la force occupante marocain.
Cet appel signifie en creux également que l’ONU se désengage par rapport à ses précédentes résolutions concernant la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, et classement du Sahara Occidental en tant que « territoire non-autonome » et donc, illégalement occupé par le Maroc.
Voilà pourquoi le Polisario, à commencer par la jeunesse sahraouie chauffée à blanc, avaient sans doute raison de dire à de Mistura qu’il n’y aura pas de trêve avant que la MINURSO n’ait été dotée d’un calendrier précis et de prérogatives plus larges…
Wassim Benrabeh
Première conclusion faite de l’ONU depuis la tacite tournée de Staffan de Mistura dans la région.
Ce dernier, envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara Occidental, semble avoir pris la pleine mesure de la gravité et de la complexité de ce problème à la suite du périple de de Mistura au Maroc, dan les camps de réfugiés, en Mauritanie et en Algérie.
« Il est temps pour les parties de comprendre la nécessité d’un dialogue, de chercher une solution et pas seulement de maintenir un processus sans fin sans espoir de résolution », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. A priori, il ne s’agit là que d’un appel à blanc. Celui-ci restera en effet sans écho.
L’échec de l’ONU à résoudre ce problème, en forçant la main et en adoptant des résolutions contraignantes contre ceux qui foulent aux pieds le droit international a fini par encourager l’impunité. Dans son court et creux appel, le chef de l’ONU ne fait que trahir son impuissance. Il n’y évoque même la reprise du conflit armé. Ni même l’impérieuse nécessité de faire respecter les droits de l’Homme dans les territoires occupés.
Cette fois-ci, ce ne sera pas reparti pour un nouveau « tour de manège » qui risque de durer encore un demi-siècle, sachant que l’actuel statut-quo arrange grandement les affaires de la force occupante marocain.
Cet appel signifie en creux également que l’ONU se désengage par rapport à ses précédentes résolutions concernant la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, et classement du Sahara Occidental en tant que « territoire non-autonome » et donc, illégalement occupé par le Maroc.
Voilà pourquoi le Polisario, à commencer par la jeunesse sahraouie chauffée à blanc, avaient sans doute raison de dire à de Mistura qu’il n’y aura pas de trêve avant que la MINURSO n’ait été dotée d’un calendrier précis et de prérogatives plus larges…
Wassim Benrabeh
Commentaire