Au-delà des textes, le pouvoir du roi du Maroc procède du droit divin. Jusqu’en 2011, le monarque était un personnage sacré, statutairement à mi-chemin entre l’humain et la divinité
Depuis, cette disposition constitutionnelle a été abandonnées sauf qu’à y regarder de plus près, la version originale de la nouvelle Constitution stipule que le peuple doit toujours au roi respect et "tawqir", terme arabe évoquant une attitude à mi-chemin entre la révérence et l’adoration et, surtout, expression historiquement utilisée pour distinguer le lignage prophétique dont se réclament les rois du Maroc depuis des siècles
En 2020, une peine de 4 ans de prison ferme assortie d’une amende de 20 000 dirhams a été prononcée à l’encontre d’un jeune étudiant Omar Ikhrichi, accusé d’avoir critiqué le roi Mohammed VI. Il a été poursuivi pour diffamation, outrage et injures à l’encontre des valeurs sacrées du pays.
Un autre jeune youtubeur “Moul Kaskita" a écopé d’une peine de 4 ans de prison ferme et d’une amende de 40 000 dirhams pour avoir critiqué le roi Mohammed VI et les institutions de l’État à travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux
Donc est-il possible de critiquer le roi Mohamed VI au Maroc sans prendre de risques ?
Depuis, cette disposition constitutionnelle a été abandonnées sauf qu’à y regarder de plus près, la version originale de la nouvelle Constitution stipule que le peuple doit toujours au roi respect et "tawqir", terme arabe évoquant une attitude à mi-chemin entre la révérence et l’adoration et, surtout, expression historiquement utilisée pour distinguer le lignage prophétique dont se réclament les rois du Maroc depuis des siècles
En 2020, une peine de 4 ans de prison ferme assortie d’une amende de 20 000 dirhams a été prononcée à l’encontre d’un jeune étudiant Omar Ikhrichi, accusé d’avoir critiqué le roi Mohammed VI. Il a été poursuivi pour diffamation, outrage et injures à l’encontre des valeurs sacrées du pays.
Un autre jeune youtubeur “Moul Kaskita" a écopé d’une peine de 4 ans de prison ferme et d’une amende de 40 000 dirhams pour avoir critiqué le roi Mohammed VI et les institutions de l’État à travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux
Donc est-il possible de critiquer le roi Mohamed VI au Maroc sans prendre de risques ?
Commentaire