Etonnant qu'au Maroc, les affaires de viols, agressions sexuelles, font florès? Comment expliquer ce phénomène propre à la dictature alaouite?
- Devant la cour d’appel, l’ancien rédacteur en chef du journal « Akhbar Al Yaoum » a catégoriquement nié avoir eu « une quelconque relation » avec le plaignant.
Le journaliste marocain Soulaimane Raissouni, condamné à cinq ans de prison pour « agression sexuelle », a clamé son innocence lors de sa première comparution, lundi 10 janvier, devant la cour d’appel de Casablanca. Connu pour ses éditoriaux critiques envers les autorités, M. Raissouni, 49 ans, est accusé d’« agression sexuelle » par un jeune militant LGBTQ. Des faits qu’il conteste, assurant qu’il est poursuivi « à cause de ses opinions ». Arrêté en mai 2020, l’ancien rédacteur en chef d’Akhbar Al Yaoum, un journal en cessation de paiement depuis mars dernier, avait boycotté son procès en première instance, de février à juillet 2021.
Son comité de soutien au Maroc a dénoncé un procès « à caractère politique et revanchard ». Reporters sans frontières (RSF) a réclamé un procès « équitable ». Les autorités marocaines, elles, affirment que M. Raissouni a bénéficié d’un procès « équitable » et que les poursuites « n’ont rien à voir avec son travail journalistique ». Lors du procès, le plaignant a plaidé pour son « droit à la justice », niant toute instrumentalisation visant à cibler le journaliste.
(...).
Deux autres journalistes marocains, Omar Radi et Taoufik Bouachrine, ont été condamnés à de lourdes peines de prison ferme pour des agressions sexuelles qu’ils nient. M. Radi est également accusé d’« espionnage ». Le Maroc occupe la 136e place sur 180 pays du classement mondial de la liberté de la presse de RSF-.
Le Monde.fr
- Devant la cour d’appel, l’ancien rédacteur en chef du journal « Akhbar Al Yaoum » a catégoriquement nié avoir eu « une quelconque relation » avec le plaignant.
Le journaliste marocain Soulaimane Raissouni, condamné à cinq ans de prison pour « agression sexuelle », a clamé son innocence lors de sa première comparution, lundi 10 janvier, devant la cour d’appel de Casablanca. Connu pour ses éditoriaux critiques envers les autorités, M. Raissouni, 49 ans, est accusé d’« agression sexuelle » par un jeune militant LGBTQ. Des faits qu’il conteste, assurant qu’il est poursuivi « à cause de ses opinions ». Arrêté en mai 2020, l’ancien rédacteur en chef d’Akhbar Al Yaoum, un journal en cessation de paiement depuis mars dernier, avait boycotté son procès en première instance, de février à juillet 2021.
Son comité de soutien au Maroc a dénoncé un procès « à caractère politique et revanchard ». Reporters sans frontières (RSF) a réclamé un procès « équitable ». Les autorités marocaines, elles, affirment que M. Raissouni a bénéficié d’un procès « équitable » et que les poursuites « n’ont rien à voir avec son travail journalistique ». Lors du procès, le plaignant a plaidé pour son « droit à la justice », niant toute instrumentalisation visant à cibler le journaliste.
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Deux autres journalistes marocains, Omar Radi et Taoufik Bouachrine, ont été condamnés à de lourdes peines de prison ferme pour des agressions sexuelles qu’ils nient. M. Radi est également accusé d’« espionnage ». Le Maroc occupe la 136e place sur 180 pays du classement mondial de la liberté de la presse de RSF-.
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