Les chefs d’Etat de la Cedeao ont notamment décidé de fermer leurs frontières avec le pays et de suspendre toute transaction commerciale dans l’attente d’un nouveau calendrier électoral. La junte au pouvoir rechigne à organiser des élections.
Frapper fort en espérant que la violence du coup amène les effrontés à de meilleures intentions. C’est en substance la stratégie adoptée, dimanche 9 janvier, par les chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest pour contraindre le colonel Assimi Goïta, le chef de la junte malienne, et son gouvernement de transition, à céder la place à un président élu bien plus vite qu’ils ne l’entendent.
Réunis à Accra, la capitale ghanéenne, pour un huitième sommet consacré au Mali depuis le coup d’Etat d’août 2020, les présidents et représentants des pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont en effet lourdement renforcé les sanctions déjà prises en décembre 2021 contre les autorités de Bamako.
Parmi la batterie de nouvelles mesures annoncées « avec application immédiate » : la fermeture des frontières terrestres et aériennes avec le Mali ; la suspension de toute transaction commerciale, à l’exception des produits de première nécessité, des médicaments, des produits pétroliers et de l’électricité, et le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest et dans toutes les banques commerciales de la région.
Source : Le Monde - 10/01/2022
Frapper fort en espérant que la violence du coup amène les effrontés à de meilleures intentions. C’est en substance la stratégie adoptée, dimanche 9 janvier, par les chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest pour contraindre le colonel Assimi Goïta, le chef de la junte malienne, et son gouvernement de transition, à céder la place à un président élu bien plus vite qu’ils ne l’entendent.
Réunis à Accra, la capitale ghanéenne, pour un huitième sommet consacré au Mali depuis le coup d’Etat d’août 2020, les présidents et représentants des pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ont en effet lourdement renforcé les sanctions déjà prises en décembre 2021 contre les autorités de Bamako.
Parmi la batterie de nouvelles mesures annoncées « avec application immédiate » : la fermeture des frontières terrestres et aériennes avec le Mali ; la suspension de toute transaction commerciale, à l’exception des produits de première nécessité, des médicaments, des produits pétroliers et de l’électricité, et le gel des avoirs du Mali à la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest et dans toutes les banques commerciales de la région.
Source : Le Monde - 10/01/2022
Commentaire