Le Maroc parmi les 30 pays qui « paient des armées du Net »
Le rapport annuel 'Freedom on the Net' du groupe de réflexion Freedom House a inscrit le Maroc parmi les 30 pays dans le monde qui utilisent des « commentateurs pro-gouvernementaux rémunérés » pour façonner leurs opinions en ligne. Trolls, bots, fake news servent à harceler les journalistes, inonder les réseaux sociaux d'opinions inventées et éroder la confiance dans d'autres médias
Au moins 30 gouvernements dans le monde emploient des “armées du clavier” pour propager la propagande et attaquer les voix qui leurs sont critiques, selon un rapport annuel de Freedom House, dont le Maroc qui figure sur la liste aux côtés de l’Egypte, de l’Arabie saoudite, du Soudan, de la Syrie et des Emirats arabes unis pour ce qui est de la zone MENA.
Ils comprennent des commentateurs rémunérés, des trolls, des bots et de fausses nouvelles, qui sont utilisées pour harceler les journalistes, inonder les médias sociaux d’opinions inventées et éroder la confiance dans d’autres médias. Les auteurs du rapport ont averti que les techniques étaient devenues beaucoup plus avancées et répandues ces dernières années, et que de fausses informations avaient été utilisées pour tenter d’influencer les élections dans 18 pays.
« L’utilisation de commentateurs rémunérés et de bots politiques pour diffuser la propagande gouvernementale a été mise au point par la Chine et la Russie, mais elle est maintenant devenue mondiale », a déclaré Michael Abramowitz, président de Freedom House. « Les effets de ces techniques de diffusion rapide sur la démocratie et l’activisme civique sont potentiellement dévastateurs ».
Les 30 pays, dont le Maroc, payant les « faiseurs d’opinion » sont en hausse par rapport à 26 l’année dernière, 24 en 2015 et 22 en 2013, ce qui montre qu’il devient une tactique de plus en plus courante.
Le rapport Freedom on the Net attribue à chaque pays un « score de liberté sur Internet », basé sur des critères tels que l’accès à Internet, le niveau de fausses informations et le contrôle des médias en ligne.
Cette année, le Maroc a été classé 32e, avec une note de 45 %, soit un point de moins par rapport au classement 2016, ce qui le place parmi les pays « partiellement libres », devant le Liban et derrière l’Ukraine.
Le Desk
Le rapport annuel 'Freedom on the Net' du groupe de réflexion Freedom House a inscrit le Maroc parmi les 30 pays dans le monde qui utilisent des « commentateurs pro-gouvernementaux rémunérés » pour façonner leurs opinions en ligne. Trolls, bots, fake news servent à harceler les journalistes, inonder les réseaux sociaux d'opinions inventées et éroder la confiance dans d'autres médias
Au moins 30 gouvernements dans le monde emploient des “armées du clavier” pour propager la propagande et attaquer les voix qui leurs sont critiques, selon un rapport annuel de Freedom House, dont le Maroc qui figure sur la liste aux côtés de l’Egypte, de l’Arabie saoudite, du Soudan, de la Syrie et des Emirats arabes unis pour ce qui est de la zone MENA.
Ils comprennent des commentateurs rémunérés, des trolls, des bots et de fausses nouvelles, qui sont utilisées pour harceler les journalistes, inonder les médias sociaux d’opinions inventées et éroder la confiance dans d’autres médias. Les auteurs du rapport ont averti que les techniques étaient devenues beaucoup plus avancées et répandues ces dernières années, et que de fausses informations avaient été utilisées pour tenter d’influencer les élections dans 18 pays.
« L’utilisation de commentateurs rémunérés et de bots politiques pour diffuser la propagande gouvernementale a été mise au point par la Chine et la Russie, mais elle est maintenant devenue mondiale », a déclaré Michael Abramowitz, président de Freedom House. « Les effets de ces techniques de diffusion rapide sur la démocratie et l’activisme civique sont potentiellement dévastateurs ».
Les 30 pays, dont le Maroc, payant les « faiseurs d’opinion » sont en hausse par rapport à 26 l’année dernière, 24 en 2015 et 22 en 2013, ce qui montre qu’il devient une tactique de plus en plus courante.
Le rapport Freedom on the Net attribue à chaque pays un « score de liberté sur Internet », basé sur des critères tels que l’accès à Internet, le niveau de fausses informations et le contrôle des médias en ligne.
Cette année, le Maroc a été classé 32e, avec une note de 45 %, soit un point de moins par rapport au classement 2016, ce qui le place parmi les pays « partiellement libres », devant le Liban et derrière l’Ukraine.
Le Desk
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