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Un Grand Maghreb malade et dépressif ou définitivement mort?

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  • Un Grand Maghreb malade et dépressif ou définitivement mort?

    Tiens donc, la presse marocaine relance le débat sur la feur Union du Maghreb arabe? Faudrait-il en déduire que la dictature marocaine soit en totale banqueroute afin réanimer ce jujet?


    - Rhétorique en faveur de l’intégration régionale

    C’est depuis longtemps un axiome chez les gouvernants de chaque pays maghrébin de brandir leur engagement rhétorique en faveur de l’intégration régionale tout en étouffant souvent sans vergogne les principes et les perspectives d’unité. Le roi Mohammed VI du Maroc a mis fin à cette mascarade en janvier 2017 en proclamant devant les chefs d’État africains lors du 28e sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba que « l’Union du Maghreb arabe (UMA) est morte ».

    Dix mois plus tard à Abidjan, comme pour enfoncer le clou, le monarque a profité du 5e sommet Union africaine – Union européenne (UA-UE) pour diriger à nouveau son artillerie rhétorique sur l’UMA, cette carcasse putride d’une institution qui « n’existe pas ». Pour ceux qui s’accrochent encore ou prétendent se soucier du « rêve maghrébin » d’intégration, l’instinct est de crier au fatalisme, car l’effet « jeter l’éponge » éteindra les dernières lueurs d’espoir d’unité que les peuples du Maghreb pourraient encore partager. « Nous croyons toujours à l’intégration maghrébine pour des raisons historiques, culturelles, politiques et économiques », a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, en réponse aux propos du roi Mohammed VI.

    La vérité déprimante, cependant, est que la complainte du Roi sur la disparition de l’UMA n’est que le reflet de l’humeur de résignation de plus en plus palpable au Maghreb ainsi que de la frustration croissante face à l’hypocrisie de ceux qui prêchent l’évangile de l’intégration régionale sans rien faire pour la concrétiser. Même la Tunisie, dont le président d’alors, Moncef Marzouki, s’efforçait encore en 2012 d’insuffler à l’Union maghrébine l’esprit d’unité ravivé aux premiers jours du printemps arabe, a changé de vitesse, se concentrant sur le renforcement de ses relations bilatérales avec ses voisins et, comme le Maroc, sur la poursuite de liens profonds avec les économies africaines en pleine croissance. Alors, comment en est-on arrivé à ce point de résignation ?

    Quelle est la prochaine étape pour le Maghreb dans le paysage géopolitique durci actuel, de plus en plus déchiré par des intérêts multiples et divergents ? Les deux pays suffisamment conséquents pour ancrer le Maghreb restent à couteaux tirés. Le Maroc et l’Algérie ne s’entendent sur presque rien, et leurs querelles et récriminations n’ont fait qu’empirer. Malheureusement, les démons de leur discorde semblent peu à peu posséder leur propre public qui, par intermittence, se lance des insultes dans les forums des médias sociaux et les événements sportifs et de divertissement.

    (...).

    Si les cinq pays du Maghreb étaient intégrés, chacun d’entre eux verrait son PIB augmenter d’au moins 5 %. Un rapport de la Banque mondiale sur l’intégration économique au Maghreb a estimé qu’une intégration plus poussée, comprenant la libéralisation des services et la réforme des règles d’investissement, aurait augmenté le PIB réel par habitant entre 2005 et 2015 de 34 % pour l’Algérie, 27 % pour le Maroc et 24 % pour la Tunisie.

    A suivre

    Article 19.ma (extraits)

  • #2
    Selon nos amis Marocains, ce grand maghreb dépressif et malade a un bon poumon économique qui est Casablanca.

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    • #3
      A mon avis il ne faut plus parler de Maghreb arabe ou UMA (voulu par les saoudiens) d’abord parceque les habitants sont majoritairement amazigh et cela implique leurs marginalisation ...

      on devrait normalement dire Afrique du nord ou Maghreb arabe-amazigh (MAA)ou Maghreb unis (MU) tout court

      deuxièmement avec l’hostilité de la junte et son obsession maladive sur Maroc penser à une soit disant union serait vraiment absurde L’uma a été condamné par le junte algéroise depuis bien longtemps

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      • #4
        Il faut savoir que l'échec -heureux à mon avis- de la pseudo Union du Maghreb arable (UMA) découle de la parodie du maroquin et assassin feu Hassan II. En effet, sa plaisanterie de vouloir faire adhérer la dictature à l'Union européenne avait constitué le couperet fatidique.

        Et puis, un pays arriéré et de surcroît musulman au sein l'union européenne tient de la gauloiserie de mauvais goût!

        - Quand Rabat demanda l’adhésion à la Communauté européenne

        En 1984, le Maroc a demandé d’adhérer à la Communauté économique européenne. Une initiative qui démontre la vocation du Maroc comme trait d’union entre l’Afrique et l’Europe et qui sera suivie de plusieurs accords renforçant le partenariat UE-Maroc.

        C’est un document officiel qui porte ma signature”, révélait feu SM Hassan II à Paul Balta, alors journaliste du quotidien “le Monde” qui s’interrogeait si la demande d’entrée du Maroc à la Communauté économique européenne (CEE) était “une boutade” ou une question à prendre au sérieux.

        Dans une interview publiée le 10 novembre 1984, le Souverain défunt avait expliqué ce choix, assurant que le Maroc était bien préparé et que ce n’était pas une mésalliance. Feu SM Hassan II est revenu plus en détail sur cette question dans le discours du Trône du 3 mars 1985.

        Avec une distance de seulement 13 KM, l’arrimage européen du Maroc est géographiquement incontestable. La connexion de son économie à l’Europe, le poids de sa diaspora dans le Vieux continent et les liens culturels et historiques renforcent en effet la légitimité de cette aspiration.
        (...).
        Le 1er octobre 1987, le Conseil européen rejeta la candidature marocaine aux termes de l’article 237 du traité CEE qui stipule que “tout État européen peut demander à devenir membre de la Communauté”. L’appartenance géographique à l’Europe était à l’évidence une condition sine qua non pour toute adhésion. À la suite de ce refus, de nouvelles négociations avaient été engagées pour élargir les dispositions de l’Accord commercial de 1976.

        BAB.ma

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