Répression, kidnapping et emprisonnements des Sahraouis: M. Abdelaziz écrit à Ki-moon
Bir Lehlu (territoires sahraouis libérés), 26/05/2008 (SPS) Le Président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, a appelé le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a "intervenir d'urgence" pour protéger les étudiants sahraouis de l'université de Marrakech, soumis le 14 mai dernier par les autorités marocaines à "une répression féroce, les enlèvements et les emprisonnements arbitraires".
"Alors que nous condamnons énergiquement ces pratiques barbares du Gouvernement marocain contre des citoyens civils qui réclament avec courage leurs droits légitimes garantis par la Charte des Nations unies, nous insistons auprès du représentant de la communauté internationale que vous êtes pour protéger nos fils sous l'occupation, dans l'attente de la décolonisation de leur territoire", a écrit M. Abdelaziz dans une lettre à M. Ki-moon, parvenue à SPS.
Le Président sahraoui a indiqué que des forces composées de plusieurs corps de polices et paramilitaires marocains ont chargé contre les étudiants sahraouis dans le campus universitaire de Marrakech "avec une férocité aveugle", causant ainsi "plusieurs victimes" dans les rangs des étudiants des deux sexes, à la suite d'un sit-in organisé pour soutenir leurs compatriotes emprisonnés dans les geôles marocaines.
La lettre cite les exemples des étudiants El Ouali ElGhadimi, jeté du 4ème étage, hospitalisé avec plusieurs fractures et menacé de paralysie, Abdallahi Chaiyba, balancé du troisième étage et qui se trouve dans un état critique, également dans le même hôpital (Iben Rouchd de Marrakech) que son compatriote ElGhadimi.
Le texte fait état aussi de l'enlèvement de l'étudiant sahraoui, Khalihenna Abou Elhoussein, de la même université, le 13 mai dernier, à quatre heures du matin pour le soumettre des heures durant à des interrogatoires musclés dans les locaux de la police, pour la quatrième fois depuis le 16 avril dernier.
Des autres cas d'enlèvements isolés à Dakhla tel que Chiaa Hmeyen et Abdati Taleb Oumar et autre Sami Oumar, qui a été conduit directement à la tristement Carcl negra (prison noire) d'El Aaiun, ont été cité par la lettre.
M. Abdelaziz relève également le cas de garde-à-vue de défenseurs sahraouis de droits humains, Chreiyef Bouayla et Mrabih Youssef, soumis depuis très longtemps aux interrogatoires dans les locaux de la police sans jugement.
Huit autres prisonniers politiques sahraouis dans la prison d'Agadir y croupissent toujours depuis février dernier dans des conditions infrahumaines, soumis aux tortures et autres pratiques touchant à la dignité humaine, et sans jugement, relève la lettre. (SPS)
Bir Lehlu (territoires sahraouis libérés), 26/05/2008 (SPS) Le Président de la République sahraouie, Mohamed Abdelaziz, a appelé le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a "intervenir d'urgence" pour protéger les étudiants sahraouis de l'université de Marrakech, soumis le 14 mai dernier par les autorités marocaines à "une répression féroce, les enlèvements et les emprisonnements arbitraires".
"Alors que nous condamnons énergiquement ces pratiques barbares du Gouvernement marocain contre des citoyens civils qui réclament avec courage leurs droits légitimes garantis par la Charte des Nations unies, nous insistons auprès du représentant de la communauté internationale que vous êtes pour protéger nos fils sous l'occupation, dans l'attente de la décolonisation de leur territoire", a écrit M. Abdelaziz dans une lettre à M. Ki-moon, parvenue à SPS.
Le Président sahraoui a indiqué que des forces composées de plusieurs corps de polices et paramilitaires marocains ont chargé contre les étudiants sahraouis dans le campus universitaire de Marrakech "avec une férocité aveugle", causant ainsi "plusieurs victimes" dans les rangs des étudiants des deux sexes, à la suite d'un sit-in organisé pour soutenir leurs compatriotes emprisonnés dans les geôles marocaines.
La lettre cite les exemples des étudiants El Ouali ElGhadimi, jeté du 4ème étage, hospitalisé avec plusieurs fractures et menacé de paralysie, Abdallahi Chaiyba, balancé du troisième étage et qui se trouve dans un état critique, également dans le même hôpital (Iben Rouchd de Marrakech) que son compatriote ElGhadimi.
Le texte fait état aussi de l'enlèvement de l'étudiant sahraoui, Khalihenna Abou Elhoussein, de la même université, le 13 mai dernier, à quatre heures du matin pour le soumettre des heures durant à des interrogatoires musclés dans les locaux de la police, pour la quatrième fois depuis le 16 avril dernier.
Des autres cas d'enlèvements isolés à Dakhla tel que Chiaa Hmeyen et Abdati Taleb Oumar et autre Sami Oumar, qui a été conduit directement à la tristement Carcl negra (prison noire) d'El Aaiun, ont été cité par la lettre.
M. Abdelaziz relève également le cas de garde-à-vue de défenseurs sahraouis de droits humains, Chreiyef Bouayla et Mrabih Youssef, soumis depuis très longtemps aux interrogatoires dans les locaux de la police sans jugement.
Huit autres prisonniers politiques sahraouis dans la prison d'Agadir y croupissent toujours depuis février dernier dans des conditions infrahumaines, soumis aux tortures et autres pratiques touchant à la dignité humaine, et sans jugement, relève la lettre. (SPS)
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