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L’Algérie se lance dans une fuite en avant en utilisant tous ses vieux réflexes de dénonciation de la main de l’étranger

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  • L’Algérie se lance dans une fuite en avant en utilisant tous ses vieux réflexes de dénonciation de la main de l’étranger

    Les récentes sorties médiatiques et positions géopolitiques du pouvoir algérien ont interpellé de nombreux observateurs internationaux et experts en relations internationales. Ces derniers perçoivent plus que jamais le régime algérien comme un système de plus en plus isolé sur la scène internationale se réfugiant dans une propagande délirante pour détourner l’attention sur ces problèmes internes.

    « L’Algérie se recroqueville sur elle-même et se lance dans une fuite en avant en utilisant tous ses vieux réflexes de dénonciation de la main de l’étranger pour expliquer les crises qui la parcourent », a analysé à ce propos dans les colonnes du média français Le Journal de Dimanche Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques (Fmes), un institut français de recherche indépendant. Cette fondation est une association au sens de la loi. Pierre Razoux né en 1966 à Toulon, est également un historien français spécialisé dans les conflits contemporains et les relations internationales.

    Et dans les colonnes du Journal de Dimanche, cet expert a estimé que la décision d’Alger de fermer le gazoduc Maghreb-Europe n’aura pas de « gain géopolitique ». « Mais les autorités algériennes s’en moquent, car la hausse des prix du gaz et du pétrole leur donne une marge de manoeuvre face à une opinion en attente de redistribution sociale », a souligné la même source à propos de l’instrumentalisation politique de la question du gaz dans le conflit diplomatique qui oppose actuellement l’Algérie au Maroc.

    « La rivalité entre Alger et Rabat n’est pas nouvelle mais le Maroc, depuis quelques années, a pris l’ascendant ; il est passé d’une posture défensive à une diplomatie offensive en Afrique et en particulier au Sahel », a commenté à également à ce sujet Flavien Bourrat, ancien responsable du programme Maghreb à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem), organisme extérieur français de la direction générale des Relations internationales et de la Stratégie du ministère des Armées.

    Selon le même interlocuteur, « il est possible que l’Algérie imite la Russie dans son utilisation du gaz en tant que levier dans les conflits politiques, comme on l’a vu récemment avec l’Ukraine ou la Moldavie ». « En fermant le gazoduc Maghreb-Europe, le gouvernement algérien punit son voisin marocain et embarrasse les Européens », estime enfin à ce propos le Journal de Dimanche d’après lequel « l’affaire est en tout cas embarrassante pour les Européens, qui voient l’Espagne, la 5e économie de l’Union, tenter de résoudre par elle-même son problème de dépendance énergétique ».
    AlgeriePartPlus

  • #2
    AlgeriePartPlus Un média adulé par les m**tozistes

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