Tweet
Cette fois-ci, la crise entre Paris et Alger risque de durer plus longtemps que prévu car elle est alimentée par de nouvelles tensions totalement inédites dans l’histoire des relations bilatérales entre les deux pays. Et c’est un ancien ambassadeur français en poste à Alger qui le dit sans aucun faux fuyant.
« C’est une façon de manifester notre mauvaise humeur après avoir été bernés, baladés pendant quatre ans », a confié ainsi l’ancien ambassadeur français en Algérie, Xavier Driencourt, dans les colonnes du quotidien français Le Parisien lorsqu’il a été interrogé le 5 octobre dernier à propos des nouvelles turbulences qui ont secoué les relations algéro-françaises notamment à la suite des déclarations très virulentes d’Emmanuel Macron faites le 30 septembre dernier depuis l’Elysée contre le régime algérien et ses principaux hauts responsables.
« Macron, depuis février 2017, a fait de nombreux pas vers l’Algérie », a fait encore savoir Xavier Driencourt, un fin connaisseur de l’Algérie et de ses complexités. D’après ce diplomate chevronné, la France a voulu marquer ainsi sa « lassitude », voire son « exaspération » vis-à-vis de « l’immobilisme » algérien.
« Emmanuel Macron a fait chacun des gestes qui permettraient d’ouvrir une nouvelle page dans nos relations avec l’Algérie, détaillait-on encore. Mais il faut que cette volonté soit réciproque. La réalité, c’est que sur la question cruciale des visas de l’immigration ou de la lutte contre les mouvements terroristes, nous avons besoin d’obtenir davantage de signaux clairs, de progrès dans la coopération bilatérale », a expliqué encore à ce sujet Xavier Driencourt qui a exercé à Alger de 2008 à 2012 puis de 2017 à 2020.
L’ancien ambassadeur français en Algérie a confié enfin qu’il sera désormais difficile de renouer des liens d’ici la prochaine élection présidentielle. « Sauf miracle, ça ne s’améliorera pas d’ici là, professe-t-il. J’avais connu une crise entre 2 008 et 2 010 et Raffarin avait alors été nommé monsieur Algérie. Ça ne sera pas possible cette fois-ci. La tension n’était pas la même », a-t-il prévenu en dernier lieu dans les colonnes du quotidien Le Parisien.
algeriepartplus
« C’est une façon de manifester notre mauvaise humeur après avoir été bernés, baladés pendant quatre ans », a confié ainsi l’ancien ambassadeur français en Algérie, Xavier Driencourt, dans les colonnes du quotidien français Le Parisien lorsqu’il a été interrogé le 5 octobre dernier à propos des nouvelles turbulences qui ont secoué les relations algéro-françaises notamment à la suite des déclarations très virulentes d’Emmanuel Macron faites le 30 septembre dernier depuis l’Elysée contre le régime algérien et ses principaux hauts responsables.
« Macron, depuis février 2017, a fait de nombreux pas vers l’Algérie », a fait encore savoir Xavier Driencourt, un fin connaisseur de l’Algérie et de ses complexités. D’après ce diplomate chevronné, la France a voulu marquer ainsi sa « lassitude », voire son « exaspération » vis-à-vis de « l’immobilisme » algérien.
« Emmanuel Macron a fait chacun des gestes qui permettraient d’ouvrir une nouvelle page dans nos relations avec l’Algérie, détaillait-on encore. Mais il faut que cette volonté soit réciproque. La réalité, c’est que sur la question cruciale des visas de l’immigration ou de la lutte contre les mouvements terroristes, nous avons besoin d’obtenir davantage de signaux clairs, de progrès dans la coopération bilatérale », a expliqué encore à ce sujet Xavier Driencourt qui a exercé à Alger de 2008 à 2012 puis de 2017 à 2020.
L’ancien ambassadeur français en Algérie a confié enfin qu’il sera désormais difficile de renouer des liens d’ici la prochaine élection présidentielle. « Sauf miracle, ça ne s’améliorera pas d’ici là, professe-t-il. J’avais connu une crise entre 2 008 et 2 010 et Raffarin avait alors été nommé monsieur Algérie. Ça ne sera pas possible cette fois-ci. La tension n’était pas la même », a-t-il prévenu en dernier lieu dans les colonnes du quotidien Le Parisien.
algeriepartplus
)
Commentaire