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Le parti communiste turc appelle à un rassemblement à Istanbul le 12 septembre : Şimdi sosyalizm zamanı !
Le Parti communiste turc (TKP) a appelé à un rassemblement sur la place Kartal, à Istanbul, le dimanche 12 septembre 2021, en déclarant
: "Ne tardez pas, ne vous attardez pas, ne vous contentez pas de moins !" La déclaration dit : "Si nous ne voulons pas vivre dans un pays où nos ressources sont pillées, où les gens deviennent sans valeur et où la nature est massacrée au nom du profit, nous devons d'abord nous débarrasser de cet ordre."
La déclaration de TKP, qui dit : "Ce pays n'a plus un jour à perdre", est la suivante ;
"Le dimanche 12 septembre 2021, à 17 heures, nous invitons les gens brillants de ce pays, les inflexibles, à dire 'C'est maintenant le temps du socialisme' sur la place Kartal ! Ce pays n'a plus un jour à perdre... Si nous ne voulons pas vivre dans un pays où nos ressources sont pillées, où les gens deviennent sans valeur et où la nature est massacrée au nom du profit, nous devons d'abord nous débarrasser de cet ordre. Alors que certaines personnes ajoutent de la richesse à leur richesse et mènent une vie luxueuse grâce à la richesse du pays et à la sueur du peuple, nous, les travailleurs, nous nous réveillons chaque jour avec le poids de la pauvreté et la peur d'être au chômage.
De nos jours, alors que le droit à la santé et à l'éducation est transformé en bénédiction et réduit à néant, nous essayons de survivre, nous ne pouvons que nous inquiéter pour nos enfants et pour demain. Nous essayons de respirer dans ce système de pillage, où tout, même la pierre, le sol, l'eau, l'air, les arbres, les animaux sont achetés et vendus. Nous vivons dans une Turquie où la laïcité est ignorée, où l'on insiste pour que la vie sociale soit définie par des règles religieuses, où la politique est coincée entre des débats de réaction plus ou moins modérés et radicaux, et où cette politique devient de plus en plus déterminante dans nos vies.
Nous vivons dans un ordre dans lequel on tente de légitimer par la force et l'ignorance toutes sortes d'inégalités et d'oppressions fondées sur ces inégalités. Un ordre dans lequel les femmes sont assassinées au milieu de la rue, les maisons où vivent les travailleurs migrants sont pillées, le nationalisme, le militarisme, le fait d'avoir des soldats sur les terres d'autres pays et le bellicisme sont considérés comme des vertus. Et quelqu'un continue à nous prêcher, à nous les travailleurs, que quelque chose peut être changé dans cet ordre. L'exploitation de l'homme par l'homme continuera, le règne de l'argent sera compté par-dessus tout, et cet ordre qui nous déshumanise s'améliorera. Même s'il ne s'améliore pas, certains d'entre nous seront au moins considérés comme des privilégiés et vivront comme des " humains " dans cet ordre.
Vous y croyez encore ? Nous n'avons pas de temps à perdre. Ceux qui prétendent le contraire, ceux qui disent "Il n'y a pas d'alternative à cet ordre, acceptez-le" mentent.
Dans ce chœur de mensonges, les voix de ceux qui exploitent le plus sortent. Ceux qui perdent l'espoir du pays et du peuple se joignent à ce chœur et tentent de faire des travailleurs un partenaire de leur désespoir. Les défenseurs de cet ordre, qui prévoient de donner la bonne nouvelle d'une grande Turquie au peuple en 2023, mentent tous au peuple. Nous, les travailleurs, ne serons pas trompés par ce mensonge. Les patriotes qui aiment ce pays défendront leur patrie.
À l'occasion du 100e anniversaire de la République de Turquie, nous veillerons à ce que l'idée d'une "République" prenne forme en chair et en os : une République ouvrière populiste, laïque, indépendante et socialiste. Nous ne laisserons pas l'avenir de notre pays aux forces mercantiles, réactionnaires et collaboratrices, nous ne nous contenterons pas de moins, et nous ne permettrons pas à ces gens de s'attarder. C'est notre appel à notre peuple ; ne cédons pas à cet ordre pourri et à ses mensonges, réunissons-nous le 12 septembre à Kartal pour une Turquie égale, libre et brillante. Croyez en un avenir égal et libre pour vous réveiller du cauchemar dans lequel nous vivons aujourd'hui."
news.sol.org.tr
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Le Parti communiste turc (TKP) a appelé à un rassemblement sur la place Kartal, à Istanbul, le dimanche 12 septembre 2021, en déclarant
: "Ne tardez pas, ne vous attardez pas, ne vous contentez pas de moins !" La déclaration dit : "Si nous ne voulons pas vivre dans un pays où nos ressources sont pillées, où les gens deviennent sans valeur et où la nature est massacrée au nom du profit, nous devons d'abord nous débarrasser de cet ordre."
La déclaration de TKP, qui dit : "Ce pays n'a plus un jour à perdre", est la suivante ;
"Le dimanche 12 septembre 2021, à 17 heures, nous invitons les gens brillants de ce pays, les inflexibles, à dire 'C'est maintenant le temps du socialisme' sur la place Kartal ! Ce pays n'a plus un jour à perdre... Si nous ne voulons pas vivre dans un pays où nos ressources sont pillées, où les gens deviennent sans valeur et où la nature est massacrée au nom du profit, nous devons d'abord nous débarrasser de cet ordre. Alors que certaines personnes ajoutent de la richesse à leur richesse et mènent une vie luxueuse grâce à la richesse du pays et à la sueur du peuple, nous, les travailleurs, nous nous réveillons chaque jour avec le poids de la pauvreté et la peur d'être au chômage.
De nos jours, alors que le droit à la santé et à l'éducation est transformé en bénédiction et réduit à néant, nous essayons de survivre, nous ne pouvons que nous inquiéter pour nos enfants et pour demain. Nous essayons de respirer dans ce système de pillage, où tout, même la pierre, le sol, l'eau, l'air, les arbres, les animaux sont achetés et vendus. Nous vivons dans une Turquie où la laïcité est ignorée, où l'on insiste pour que la vie sociale soit définie par des règles religieuses, où la politique est coincée entre des débats de réaction plus ou moins modérés et radicaux, et où cette politique devient de plus en plus déterminante dans nos vies.
Nous vivons dans un ordre dans lequel on tente de légitimer par la force et l'ignorance toutes sortes d'inégalités et d'oppressions fondées sur ces inégalités. Un ordre dans lequel les femmes sont assassinées au milieu de la rue, les maisons où vivent les travailleurs migrants sont pillées, le nationalisme, le militarisme, le fait d'avoir des soldats sur les terres d'autres pays et le bellicisme sont considérés comme des vertus. Et quelqu'un continue à nous prêcher, à nous les travailleurs, que quelque chose peut être changé dans cet ordre. L'exploitation de l'homme par l'homme continuera, le règne de l'argent sera compté par-dessus tout, et cet ordre qui nous déshumanise s'améliorera. Même s'il ne s'améliore pas, certains d'entre nous seront au moins considérés comme des privilégiés et vivront comme des " humains " dans cet ordre.
Vous y croyez encore ? Nous n'avons pas de temps à perdre. Ceux qui prétendent le contraire, ceux qui disent "Il n'y a pas d'alternative à cet ordre, acceptez-le" mentent.
Dans ce chœur de mensonges, les voix de ceux qui exploitent le plus sortent. Ceux qui perdent l'espoir du pays et du peuple se joignent à ce chœur et tentent de faire des travailleurs un partenaire de leur désespoir. Les défenseurs de cet ordre, qui prévoient de donner la bonne nouvelle d'une grande Turquie au peuple en 2023, mentent tous au peuple. Nous, les travailleurs, ne serons pas trompés par ce mensonge. Les patriotes qui aiment ce pays défendront leur patrie.
À l'occasion du 100e anniversaire de la République de Turquie, nous veillerons à ce que l'idée d'une "République" prenne forme en chair et en os : une République ouvrière populiste, laïque, indépendante et socialiste. Nous ne laisserons pas l'avenir de notre pays aux forces mercantiles, réactionnaires et collaboratrices, nous ne nous contenterons pas de moins, et nous ne permettrons pas à ces gens de s'attarder. C'est notre appel à notre peuple ; ne cédons pas à cet ordre pourri et à ses mensonges, réunissons-nous le 12 septembre à Kartal pour une Turquie égale, libre et brillante. Croyez en un avenir égal et libre pour vous réveiller du cauchemar dans lequel nous vivons aujourd'hui."
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