Israël a fait une "erreur" en célébrant la victoire sur Covid-19 alors que la variante Delta a "surpris" les autorités, selon le tsar du virus.
RT:24 Aug, 2021 08:53
Covid-19 est là pour rester, ce qui signifie que des masques et des injections de rappel pourraient être nécessaires pour les années à venir, a déclaré le tsar israélien du coronavirus, Salman Zarka, tout en reconnaissant les erreurs commises par le gouvernement dans la lutte contre la pandémie. Israël connaît actuellement une recrudescence des infections à Covid-19, le pays signalant près de 200 décès liés au virus la semaine dernière et le nombre d'hospitalisations et de cas graves continuant d'augmenter chaque jour. Et les autorités israéliennes ne sont pas à blâmer pour cette "quatrième vague" de la pandémie car elles ont baissé leur garde après qu'une campagne massive de vaccination a vu le nombre de cas de la maladie chuter à presque zéro à la fin du printemps, a déclaré Zarka dans un communiqué. interview, publiée mardi par le journal The Times of Israel. « Il y a deux mois, après avoir célébré la victoire contre le virus et repris notre vie normale, nous avons fermé certaines installations [médicales] et avons cru avoir gagné la guerre. Nous avons cessé d'essayer d'expliquer et de pousser [les non vaccinés] à se faire vacciner », a-t-il souligné.
Mais le responsable pense que les médecins auront malheureusement plus qu'assez de temps pour étudier le virus, suggérant que "COVID-19 est là et restera ici, et nous devrons peut-être prendre un masque pendant de nombreux mois et peut-être des années". « Le monde a été changé par ce virus » et les habitants d'Israël et d'ailleurs n'auraient d'autre choix que de trouver comment coexister avec lui, a-t-il ajouté. Certaines restrictions devraient être introduites, mais Zarka a exclu la possibilité de blocages généraux comme celui de l'année dernière, affirmant qu'il s'agissait d'une "option facile" qui nuisait trop à la population. "Il semble que si nous apprenons les leçons de la quatrième vague, nous devons considérer la [possibilité de vagues ultérieures] avec les nouvelles variantes, telles que la nouvelle d'Amérique du Sud", a souligné Zarka. "Et en pensant à cela et au déclin des vaccins et des anticorps, il semble que tous les quelques mois – cela pourrait être une fois par an ou cinq ou six mois – nous aurons besoin d'une autre injection." Zarka supervise actuellement une campagne de rappel à grande échelle qui a déjà vu 1,4 million d'Israéliens recevoir leur troisième dose du jab. "Les personnes ayant reçu la troisième injection ont moins de risques d'être malades", a-t-il déclaré, exprimant l'espoir que les cas finiront par diminuer une fois que suffisamment de personnes auront pris les rappels.
Le ministère israélien de la Santé a signalé mardi 9 831 nouveaux cas de coronavirus – le nombre le plus élevé enregistré dans le pays depuis janvier. Plus de 660 patients étaient dans un état grave, dont 162 sous respirateurs. Le nombre total de morts depuis le début de la pandémie a atteint 6 864 personnes, a-t-il ajouté.
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