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MAROC :Le gouvernement veut réaliser un programme d'infrastructures de transport

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    Le gouvernement veut réaliser un programme d'infrastructures de transport de 120 milliards de DH entre 2008 et 2012 (ministre)

    Marrakech, 19/05/08 - Le gouvernement envisage de réaliser, durant la période 2008-2012, un programme d'infrastructures de transport de 120 milliards de dirhams, a souligné le ministre de l'Equipement et du Transport, M. Karim Ghellab.

    Ces investissements portent sur plusieurs projets et programmes d'envergure, tels le complexe portuaire Tanger-Med, la modernisation et l'extension du réseau ferré classique et le lancement de la réalisation de la première ligne du TGV entre Tanger et Casablanca, a expliqué M. Ghellab, lundi à Marrakech, à l'ouverture des travaux des 36-èmes journées d'études de l'Association Européenne Professionnelle des Sociétés Concessionnaires d'Autoroutes et d'Ouvrages à Péage (ASECAP) initiées sous le thème "Infrastructures routières européennes au-delà des frontières : marché, concurrence et transport durable en tant que facteurs de développement pour le secteur".

    Ils portent aussi sur le développement des capacités aéroportuaires nationales pour accueillir 30 millions de passagers en 2010, l'adaptation des liaisons du réseau routier au réseau autoroutier par la réalisation d'un programme important de voies expresses (630 km) et l'achèvement du premier schéma directeur des autoroutes (1.500 km).

    Evoquant le réseau routier concédé, le ministre a tenu à rappeler que le Maroc a procédé, depuis le milieu des années 80, à la définition et la mise en oeuvre d'un plan de développement permettant de relier les principaux pôles économiques.

    Il a fait savoir, dans ce sens, que le rythme de réalisation des autoroutes et le volume des investissements ont connu, depuis le démarrage du programme, une évolution progressive et notable, passant de 40 km/an dans les années 90, à 100 km/an entre 2002 et 2005 pour atteindre actuellement 160 km/an, avec un investissement annuel moyen qui est passé de 600 millions de DH à plus de 4 milliards de DH.

    M. Ghellab a, par ailleurs, indiqué que les recettes de péage constituent un excellent levier pour mobiliser les ressources financières et mettre en place les financements requis pour la réalisation des autoroutes projetées dans le cadre du premier schéma directeur national autoroutier.
    "Les ressources financières, ainsi mobilisées, représentent actuellement près de 80 pc des coûts de l'investissement dans le programme de réalisation des autoroutes", a précisé le ministre, relevant que le système de péage ne se limite pas uniquement à la mobilisation des fonds de financement pour les nouveaux tronçons autoroutiers, mais contribue également à la régulation du trafic et l'orientation des flux de transport.

    M. Ghellab a estimé indispensable pour les autorités publiques, les concessionnaires ainsi que pour les gestionnaires des réseaux autoroutiers de coordonner leurs efforts afin de concevoir et mettre en place des systèmes de transport intégrant toutes les contraintes et les enjeux liés à ces aspects de plus en plus prioritaires et cruciaux de mobilité, de sécurité et de respect de l'environnement.

    "L'expertise du secteur privé, son savoir-faire, ses ressources et ses capitaux sont évidemment plus que nécessaires pour asseoir sur de solides bases le partenariat public-privé recherché pour le développement harmonieux du secteur", a conclu M. Ghellab.

    Le président de l'Association Européenne Professionnelle des Sociétés Concessionnaires d'Autoroutes et d'Ouvrages à Péage (ASECAP), M. Fabrizio Palenzona, s'est félicité, pour sa part, de la tenue au Maroc de ces journées organisées pour la première fois dans un pays du sud de la Méditerranée.

    Après avoir donné un aperçu sur le système des autoroutes et de péage en Europe et leur flexibilité, M. Palenzona a qualifié le système marocain de "succès" et de "référence".

    "Ce système tel que conçu au Maroc, ne peut que contribuer à l'amélioration de la qualité des services et à renforcer la mobilité des biens et des personnes", a-t-il dit.

    Le directeur général de la société nationale des Autoroutes Du Maroc (ADM), M. Othmane Fassi Fihri, a, quant à lui, mis l'accent sur certains objectifs de l'ADM à atteindre pour les années à venir, notamment la poursuite de la construction du réseau routier suivant les meilleurs standards de qualité, l'utilisation de nouvelles technologies comme base de système d'aide à la gestion et la réalisation d'un système de transport efficient en coût de transport et sécurité.

    "Quels obstacles et défis pour la mise en place d'un cadre réglementaire de l'UE pour l'industrie du péage", "vers un réseau de transport méditerranéen : une analyse de la réalité du secteur du transport méditerranéen" et "présentation de l'environnement : internationaliser les coûts externes grâce au modèle concédé" sont parmi les thèmes qui seront débattus lors de ces journées initiées jusqu'au 21 mai courant dans la cité ocre.

    Le Maroc a rejoint l'ASECAP, en janvier 2005, par l'adhésion d'ADM. Cette association, qui a vu le jour officiellement en 1993, réunit et représente 17 membres pleins (France, Italie, Espagne, Portugal, Grèce, Norvège, Autriche, Belgique, Pays- Bas, Danemark, Croatie, Slovénie, Serbie, Hongrie, Royaume-Uni, Pologne et Irlande) et 4 membres associés (Allemagne, Maroc, République Slovaque, et République Tchèque), soit un total de 127 organismes qui gèrent plus de 37.000 kilomètres de réseau de péage.
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