Tweet
Sanchez se serait-il inspiré de la politique de l'entraîneur de l'équipe espagnole de football Luis Henrique qui a évincée toutes les anciennes gloires de la phalange ibérique?
- Calviño sera le premier vice-président. Carmen Calvo, José Luis Ábalos, Juan Carlos Campo, Arancha González Laya, Isabel Celaá, José Manuel Rodríguez Uribes et Pedro Duque quittent l'exécutif et trois maires du PSOE entrent. Iván Redondo cesse d'être le directeur de cabinet du président et est remplacé par Óscar López. Sánchez souligne le "rajeunissement du gouvernement" Pedro Sánchez précipite le plus grand changement de gouvernement depuis son arrivée à La Moncloa et l'un des plus profonds de l'histoire, qui renverse la législature. Six ministres partent et sept nouveaux visages arrivent au gouvernement, désormais composé de 14 femmes et neuf hommes, faisant passer la présence féminine de 54 % à 63 %. Le remodelage, qui était tenu pour acquis il y a des semaines, s'est accéléré ces dernières heures. Nadia Calviño sera la nouvelle première vice-présidente, dans un geste clair que Sánchez se concentre sur la reprise économique, et qui occupait ce poste jusqu'à présent, Carmen Calvo, quitte l'exécutif.
Iván Redondo, figure clé de l'équipe du président, quitte également l'exécutif, et le nouveau chef de cabinet sera Óscar López, un PSOE historique -il était secrétaire de l'Organisation- et la première équipe de Sánchez, avec qui il a ensuite affronté les primaires en campagne pour Patxi Lopez. Et José Luis Ábalos quitte le Gouvernement, qui cesse également d'être secrétaire d'Organisation du PSOE et qui, comme Calvo, faisait partie du petit groupe de dirigeants qui accompagnait le président depuis qu'il a démissionné de son poste de secrétaire général du PSOE après la convulsion commission fédérale du 1er octobre 2016 et a entamé la reconquête du pouvoir interne, que Sánchez a réalisée lors des primaires de mai 2017.
Le président a expliqué que ces changements impliquent un "renouvellement générationnel", ramenant l'âge moyen à 50 ans ; un engagement envers les personnes qui réussissent dans « l'action municipale », avec l'élection de trois maires (Puertollano, Gavà et Gandía) et un renforcement clair des femmes.
Calviño sera donc numéro deux au gouvernement, un geste aussi au sein de la coalition, puisque c'est elle qui a eu les clashs les plus nets avec United We Can. L'Exécutif reste avec trois vice-présidents : Yolanda Díaz sera désormais la deuxième et Teresa Ribera, la troisième. Félix Bolaños, un homme de confiance absolue en Sánchez, sera le chef du ministère de la Présidence, des relations avec les tribunaux et de la mémoire démocratique, que portait Calvo. Bolaños était jusqu'à présent Secrétaire Général de la Présidence. Du noyau dur du président, seuls Adriana Lastra, porte-parole parlementaire, et Santos Cerdán, numéro deux de l'Organisation du PSOE, restent en poste. Trois maires socialistes avec une grande projection au sein du parti entrent à l'Exécutif : Isabel Rodríguez (nouvelle ministre de la Politique territoriale), Raquel Sánchez (ministre des Transports) et Diana Morant (suppléante de Duque à la tête de la Science). De plus, Pilar Alegría, actuelle déléguée du gouvernement d'Aragon et dirigeante qui a opté pour Susana Díaz dans les primaires remportées par Sánchez, occupera le portefeuille de l'Éducation. Le président fait ainsi en quelque sorte des gestes pour reconstruire le parti et amorcer un changement de génération entre les commandants du PSOE.
- Calviño sera le premier vice-président. Carmen Calvo, José Luis Ábalos, Juan Carlos Campo, Arancha González Laya, Isabel Celaá, José Manuel Rodríguez Uribes et Pedro Duque quittent l'exécutif et trois maires du PSOE entrent. Iván Redondo cesse d'être le directeur de cabinet du président et est remplacé par Óscar López. Sánchez souligne le "rajeunissement du gouvernement" Pedro Sánchez précipite le plus grand changement de gouvernement depuis son arrivée à La Moncloa et l'un des plus profonds de l'histoire, qui renverse la législature. Six ministres partent et sept nouveaux visages arrivent au gouvernement, désormais composé de 14 femmes et neuf hommes, faisant passer la présence féminine de 54 % à 63 %. Le remodelage, qui était tenu pour acquis il y a des semaines, s'est accéléré ces dernières heures. Nadia Calviño sera la nouvelle première vice-présidente, dans un geste clair que Sánchez se concentre sur la reprise économique, et qui occupait ce poste jusqu'à présent, Carmen Calvo, quitte l'exécutif.
Iván Redondo, figure clé de l'équipe du président, quitte également l'exécutif, et le nouveau chef de cabinet sera Óscar López, un PSOE historique -il était secrétaire de l'Organisation- et la première équipe de Sánchez, avec qui il a ensuite affronté les primaires en campagne pour Patxi Lopez. Et José Luis Ábalos quitte le Gouvernement, qui cesse également d'être secrétaire d'Organisation du PSOE et qui, comme Calvo, faisait partie du petit groupe de dirigeants qui accompagnait le président depuis qu'il a démissionné de son poste de secrétaire général du PSOE après la convulsion commission fédérale du 1er octobre 2016 et a entamé la reconquête du pouvoir interne, que Sánchez a réalisée lors des primaires de mai 2017.
Le président a expliqué que ces changements impliquent un "renouvellement générationnel", ramenant l'âge moyen à 50 ans ; un engagement envers les personnes qui réussissent dans « l'action municipale », avec l'élection de trois maires (Puertollano, Gavà et Gandía) et un renforcement clair des femmes.
Calviño sera donc numéro deux au gouvernement, un geste aussi au sein de la coalition, puisque c'est elle qui a eu les clashs les plus nets avec United We Can. L'Exécutif reste avec trois vice-présidents : Yolanda Díaz sera désormais la deuxième et Teresa Ribera, la troisième. Félix Bolaños, un homme de confiance absolue en Sánchez, sera le chef du ministère de la Présidence, des relations avec les tribunaux et de la mémoire démocratique, que portait Calvo. Bolaños était jusqu'à présent Secrétaire Général de la Présidence. Du noyau dur du président, seuls Adriana Lastra, porte-parole parlementaire, et Santos Cerdán, numéro deux de l'Organisation du PSOE, restent en poste. Trois maires socialistes avec une grande projection au sein du parti entrent à l'Exécutif : Isabel Rodríguez (nouvelle ministre de la Politique territoriale), Raquel Sánchez (ministre des Transports) et Diana Morant (suppléante de Duque à la tête de la Science). De plus, Pilar Alegría, actuelle déléguée du gouvernement d'Aragon et dirigeante qui a opté pour Susana Díaz dans les primaires remportées par Sánchez, occupera le portefeuille de l'Éducation. Le président fait ainsi en quelque sorte des gestes pour reconstruire le parti et amorcer un changement de génération entre les commandants du PSOE.
Commentaire